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sylviere doc

Construire son propre apprentissage en ligne : vers les MOOC perso ? - Educavox - 2 views

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    "Apprendre c'est parcourir un chemin. Enseigner c'est tracer un chemin pour que quelqu'un apprenne. Dans les deux cas l'objectif est double : connaissances et compétences. Aller vers la connaissance c'est transformer de l'information pour la rendre utile et utilisable pour soi. Aller vers la compétence, c'est utiliser ses propres ressources internes (dont les connaissances) ou les ressources externes accessibles (donc les informations et les savoirs) pour réaliser des tâches complexe, concrètes ou abstraites."
sylviere doc

Le cours magistral pourrait disparaître - Le Figaro Étudiant - 0 views

  • «Le cours magistral, qui ne ferait que transmettre un savoir académique, est-il encore pertinent?»
  • Avec Internet, les connaissances sont disponibles et les longs monologues du professeur imposant un rythme unique d’apprentissage à des jeunes tous différents sont désormais jugés dépassés.
  • Les cours magistraux maintiendraient les élèves dans un état de passivité,
  • ...5 more annotations...
  • «transformer la salle de classe en un espace de discussion, où le professeur dirige les débats concernant les problèmes mentionnés dans le cas»
  • Ce qui permet aux jeunes d’exercer leur esprit critique plutôt que d’écouter benoîtement leur enseignant.
  • «Le rapport au savoir est en train de changer, et le professeur en a perdu le monopole»
  • «Les outils numériques ouvrent des possibilités de pédagogie à distance» et donnent «à chacun l’accès à une quantité énorme de connaissances, partout et à chaque instant». Pour être encore utile, l’enseignant doit donc se réinventer.
  • Il faut se préparer à une mutation de l’Enseignement supérieur ,où le rapport direct entre l’enseignant et l’étudiant sera privilégié dans le cadre de petits groupes de projets ou d’expériences»
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    "À l'occasion des Assises de l'Enseignement supérieur , les professeurs ont évoqué la fin du cours traditionnel en amphi. Une première. Avec les connaissances à disposition sur le Net, les enseignants doivent changer de rôle et animer la réflexion. "
sylviere doc

WDL, le projet fou d'une bibliothèque numérique mondiale - 0 views

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    "La World Digital Library est un cadeau pour tous les amoureux de la culture et de la connaissance. Une bibliothèque numérique mondiale présentant des milliers de documents historiques inestimables en haute définition."
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    "La World Digital Library est un cadeau pour tous les amoureux de la culture et de la connaissance. Une bibliothèque numérique mondiale présentant des milliers de documents historiques inestimables en haute définition."
sylviere doc

L'enfant et le savoir : d'où vient le désir d'apprendre, comment l'entretenir... - 0 views

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    "Si le désir de savoir est une propension naturelle chez l'être humain, comment entretenir cette appétence pour le savoir ? « Pourquoi l'élan vers la connaissance est-il contrarié, suspendu et parfois éteint chez certains enfants ? (…) Comment renouer avec un désir qui conditionne largement le destin scolaire » de nos enfants ?"
sylviere doc

École des Données - 0 views

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    L'Ecole des Données propose à n'importe qui d'apprendre à utiliser des données sans connaissances préalables à travers des cours et des recettes simples.
Nicolas Casel

GConjugo - Langues et langages - Logiciels Libres - Framasoft - 3 views

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    GConjugo est un logiciel d'apprentissage de la conjugaison des verbes dans plusieurs langues, le tout dans une démarche simple et adaptée au niveau de connaissances de l'utilisateur.
Eric Salviac

CmapTools - 4 views

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    Un outil pour partager des modèles de connaissances sur la base de cartographies de concept.
Guillaume Touzé

Sénat - Compte rendu analytique officiel du 21 octobre 2009 - 0 views

    • Guillaume Touzé
       
      La voie du Snes! rien d'autre...
  • Sauf s'il s'agit de s'inscrire dans la philosophie de l'individualisation des parcours, mesure phare de M. Xavier Darcos, qui allait de pair avec l'autonomie des établissements.
  • Car le lycée doit être un lieu où la transmission des savoirs n'est pas réduite à des compétences individuelles, mises en concurrence, où le diplôme, le bac en l'occurrence, garde sa valeur de référence nationale et collective, où est défendue la mission émancipatrice de l'école.
  • ...40 more annotations...
  • réformer le lycée ne peut se faire sans porter une attention particulière à l'exercice du métier d'enseignant et à son statut
  • Si l'éducation a un coût, toujours trop élevé aux yeux du Gouvernement, elle n'a pas de prix.
  • Ainsi, la réforme du bac professionnel n'a pas donné lieu à une réflexion sérieuse sur les pratiques pédagogiques dans les lycées professionnels parce que la pédagogie est devenue, ces dernières années, un gros mot
  • je ne doute pas que le Gouvernement fera montre de sagesse en abandonnant ce projet inepte.
  • attendons avec impatience un vrai bilan de l'assouplissement de la carte scolaire, qui devait aboutir à sa suppression à la rentrée 2010.
  • Veut-il donner le baccalauréat à tout le monde et un diplôme de l'enseignement supérieur à tous les bacheliers ? Il remet en cause les principes mêmes de l'élitisme républicain.
  • pourquoi faire de la section S un bouc émissaire ?
  • Notre lycée ne marche pas si mal.
  • Il n'est pas souhaitable de réduire le nombre d'heures de cours au lycée car ce n'est pas en travaillant moins que nos lycéens apprendront mieux !
  • L'éducation nationale ne doit pas être une fédération de classes mais un système d'établissements responsables, suivant les élèves pour les conduire vers la réussite selon leur talent et leur implication.
  • La loi permet l'expérimentation : profitons-en.
  • donner toutes les chances à tous les élèves du bassin de recrutement, sans cette sélection élitiste qui trahit la vocation de l'éducation nationale.
  • La libéralisation de la dotation horaire globale ne va pas à l'encontre de l'égalité ; elle est au service de l'enseignement, qui doit être adapté au profil des élèves, quelle que soit leur origine.
  • un enseignement de l'histoire des arts ne saurait remplacer la pratique ni le contact direct avec la création et les artistes.
  • L'éducation artistique et culturelle demeure la variable d'ajustement des politiques éducatives, alors qu'elle est au centre de la vie, de l'humain, des connaissances !
  • Edgar Morin, « la culture, c'est ce qui relie les savoirs et les féconde ».
  • il est donc indispensable de renforcer la culture scientifique pour tous, de lutter contre l'illettrisme scientifique 
  • Réformer le lycée, c'est faire entrer la France dans la société de la connaissance de demain.
  • Comment revaloriser une filière quand on met en concurrence les filières techniques et professionnelles, notamment depuis que le bac pro peut être obtenu en trois ans ?
  • On voit bien ce que pourraient être les passerelles pour passer de la série ES à la série L ou S. Pour autant, ces passerelles sont-elles adaptables au passage d'une filière technique ou professionnelle à une filière générale, et réciproquement ?
  • Il faut veiller à ce que la présence des lycéens en entreprise leur procure un réel bénéfice pédagogique et leur permette de préciser leurs attentes et leurs souhaits vis-à-vis de leur projet professionnel.
  • le système enferme les élèves dans des tuyaux disciplinaires dont il est très difficile de sortir.
  • effrayés par l'ampleur des effectifs en premier cycle universitaire,
  • Il faut mener une réflexion d'ensemble sur le système éducatif mais cesser de rêver au grand soir de l'éducation, comme l'a dit M. Descoings. Attachons-nous à améliorer ce qui peut l'être et à réformer par petites touches.
  • les premiers à réclamer le statu quo sont ceux qui bénéficient de la hiérarchie entre les filières et sont issus de milieux favorisés.
  • Il faut abolir les hiérarchies entre voies et filières.
  • faire de la technologie un élément de la culture commune délivrée en seconde.
  • la série S doit gagner en spécialisation scientifique
  • N'oublions pas que la mésestime de soi est souvent à l'origine d'une mauvaise orientation :
  • rendre le lycée plus performant.
  • vous avez besoin d'être soutenu et compris, surtout par les enseignants.
  • Puisque la méthode et le contenu de l'enseignement diffère, pourquoi ne pas imaginer, comme l'avait proposé Joseph Fontanet il y a quelques années, un corps d'enseignant spécifique pour le premier cycle ?
  • Parler de la réforme du lycée, c'est enfin évoquer la nécessaire autonomie des établissements.
  • Construisons donc des voies parallèles qui mènent à l'excellence
  • Si je souhaite revaloriser la filière STI, c'est parce que les entreprises commencent à manquer d'ingénieurs, d'élèves à bac + 2, à bac + 3 et de bac pro.
  • Qui connaît le mieux les élèves, sinon leurs parents et leurs professeurs ?
  • Mais si nous voulons passer du quantitatif au qualitatif, de l'école pour tous à la réussite de chacun,
  • Il faut généraliser les groupes de niveau, l'utilisation des nouvelles technologies, les échanges avec les établissements étrangers, l'apprentissage de certaines disciplines en langue étrangère.
  • Les deux heures d'accompagnement personnalisé ou encore l'amélioration de notre système d'orientation sont des réponses de fond.
  • l'excellence pour les meilleurs, mais aussi une place pour tous les autres,
gallypette

Comment l'internet transforme-t-il la façon dont on pense ? (2/5) : la grande... - 0 views

  • Alors que je suis devenu plus habile à naviguer sur le net, j’ai connu un déclin constant de ma capacité à maintenir mon attention
  • Les médias numériques et les réseaux savent renforcer les gens qui ont appris à les utiliser – et présentent des dangers pour ceux qui ne savent pas s’en servir
  • Autant de tentations qui menacent surtout les esprits non entraînés. Apprendre la discipline mentale qui convient pour utiliser ces “outils à penser” sans perdre sa capacité à se concentrer est l’un des prix que je suis content d’avoir payé pour accéder à ce que le web à a offrir
  • ...5 more annotations...
  • Nous l’utilisons pour le stockage de notre mémoire externe, comme une prothèse cognitive, émotionnelle et autorégulatrice
    • gallypette
       
      Internet est donc devenu un hypomnémata.
  • Nous en avons besoin pour être réellement présents lors de nos rapports sexuels
    • gallypette
       
      Euh, et si on pense à quelqu'un d'autre ? :p
  • ipséité phénoménale
    • gallypette
       
      = c'est-à-dire le pouvoir d'un sujet pensant de se représenter lui-même comme demeurant le même, malgré tous les changements physiques et psychologiques qui peuvent advenir à sa personne au cours de son existence.
  • Le filtrage, plus que l’oubli, est la compétence la plus importante de ceux qui utilisent l’internet
  • D’ici 50 ans, la communication directe depuis nos neurones va rendre la réalité virtuelle plus réelle que la perception sensorielle traditionnelle. “L’information et l’expérience pourraient être échangé entre notre cerveau et le réseau sans aucune action consciente.” Tant et si bien qu’un jour toutes les connaissances et expériences seront partagées universellement et que la notion d’individu ne sera qu’un moment d’une attention particulière de chacun…
    • gallypette
       
      Excusez moi du peu !
Christophe BERNARD

Groupe Diigo - Veille Sciences de l'éducation, pédagogie, formation, tice - 4 views

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    Cet espace a été créé par un formateur, moniteur de formations par alternance en MFR, dénicheur d'outils pédagogiques, animateur d'un blog orienté sciences de l'éducation, pédagogie, TICE. Si comme moi vous voulez partager vos expériences, vos connaissances ou vos trouvailles aux détours de la Toile...
peir ric

La lecture numérique au regard des technologies de l'attention et des science... - 5 views

  • Notre attention procède d’ une forme d’économie (i.e. administration des ressources): en agissant comme un filtre intercesseur vers les éléments mémoriels à mobiliser, elle vise à nous protéger de la surcharge cognitive.
  • Il s’agit donc de prendre en compte les mécanismes de la mémoire pour comprendre les mécanismes de mobilisation de l’attention.
  • La mémoire a trois types d’activités: l’encodage, le stockage, le rappel des éléments mémorisés. Ces rappels peuvent se faire au niveau sémantique, syntaxique ou phonotique.
  • ...15 more annotations...
  • Elle est le résultat d’une perception (attention) et d’une construction circonstancielle (contexte). L’information perçue dans un temps donné d’attention prend sens – devient connaissance- dans un contexte, une association qui est mémorisée.
  • Il y a plusieurs modèles de la mémoire: épisodique, à court terme, sémantique, perceptive et procédurale (liée à l’action, au geste).
  • Au stade du rappel (ou du raisonnement, comme c’est analysé pour les situations de mécanismes décisionnels), deux stratégies humaines peuvent être mobilisées: on peut raisonner avec des heuristiques de représentativité (classification) ou des heuristiques de disponibilité (instanciation).
  • Les utilisateurs faisant face à trois problèmes majeurs (quantité d’information, localisation des informations, orientation), il faut leur donner des éléments de repérage (identifier les éléments porteurs de sens), d’agrégation (pouvoir nommer un ensemble afin de libérer de l’attention pour le reste), de cadrage (par rapport à un acquis préalable), et d’appropriation (à vérifier dans le temps par des études d’usage).
  • Enfin, les technologies ne doivent pas entrer en concurrence avec le cerveau humain mais en être complémentaires afin de libérer de la mémoire, de l’attention.
  • 1.    La lecture, expérience-clé, se transforme 2.    Le temps de lecture s’accélère 3.    Les capacités d’attention se modifient 4.    Un nouveau rapport au savoir s’invente 5.    De nouveaux défis pour les médiateurs
  • Du rouleau au codex, passage de la lecture collective à haute voix à la lecture individuelle silencieuse: apparition des points et espaces pour faciliter la lecture silencieuse.
  • XVe et XVIe siècles, l’imprimerie s’inscrit au coeur de l’Humanisme, qui voit le passage d’une lecture-médiation à une lecture-réflexion: production de nouveaux repères de lecture (titre, paragraphe, chapitre..). Aux XVIIIe et XIXe siècles, passage de la lecture d’autorité vers la lecture-distraction.
  • Le troisième âge distingué est celui de la lecture au temps de l’informatique numérique, qui marque le passage d’une lecture-continue à une lecture-dispersion (C. Vandendorpe, 2009).
  • Il faut aujourd’hui prendre en compte:
  • La diversification des finalités de lecture: lecture utilitaire et pragmatique, lecture dynamique et focalisée, lecture professionnelle et privée. Cela s’accompagne d’un nouveau rapport au savoir: rapport utilitaire et non plus humaniste au savoir, dans un processus de reconstruction permanente de l’information en fonction de son propre projet.
  • Le déroulement multitâche de la lecture induit par les supports numériques: vitesse, sauts, balayage; courtes séquences de concentration; activation de liens, retours en arrière; recours à des outils (visualisation, moteur de recherche).
  • Les types, capacités et supports de l’attention, qui se modifient: attention focalisée/sélective, spontanée/volontaire, hyper/poly attention; supports technologiques, nouveaux rythmes/repères, supports de l’interaction et interactivité; expérience corporelle émergente: l’acteur participant, multi-tâches, multi-polaire, multiculturel.
  • Lire est donc une pratique à réinventer. Elle exige de nouvelles compétences
  • t la construction de nouveaux repères sensoriels.
Jean-Marie Gilliot

Quel socle de connaissances pour l'ingénieur STIC de demain ? - 0 views

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    les transparents et le vidéos : - en informatique - en maths physiques - en sciences éco et sociales
peir ric

Le web, plus qu'un bavardage, un vrai lieu «d'interaction politique» » OWNI, ... - 0 views

  • les internautes apportent une information soit locale, soit experte, qui n’est pas relayée par les médias traditionnels parce qu’elle est jugée sans importance ou trop compliquée ; en cela, ils enrichissent l’espace public.
  • L’innovation créative y est d’abord comprise comme un effet émergeant de la mise en commun d’idées qui se reprennent, se mêlent, se déforment et se recombinent les unes les autres.
  • En multipliant les points de vue, on contribue à socialiser et à politiser la conversation publique. Ce n’est pas grand-chose, mais cela modifie les perceptions que l’on peut avoir de l’actualité.
  • ...21 more annotations...
  • Internet produit surtout un enchevêtrement d’interprétations.
  • Soit le Web est un support de mobilisation des électeurs et des prescripteurs d’opinion, comme dans le cas de BarackObama.com.
  • C’est cette incorporation des points de vue des autres dans l’appréhension de l’information qui contribue à transformer la relation descendante et silencieuse de l’information des professionnels vers le public.
  • Comme l’a récemment très bien mis en valeur Yves Citton, une interprétation – à la différence d’une connaissance – ne peut se déployer que si elle rencontre l’assentiment d’une communauté d’interprètes – et la production de cet assentiment/dissentiment est la raison pour laquelle nous conversons tant.
  • travail pour accrocher le débat intellectuel au débat public.
  • Soit on demande aux militants et aux électeurs de coproduire le programme du candidat en mettant la société en conversation, comme dans l’expérience de Désirs d’avenir de Ségolène Royal.
  • la seconde voie, la plus exigeante et la plus conforme à la culture d’expressivité individuelle de l’Internet, est très compliquée à mettre en œuvre.
  • Il est frappant de voir que les études sur la viralité sur Internet ont remis au goût du jour, The People’s Choice, le livre de 1955 de Katz et Lazarsfeld sur les deux étages de la communication qui insistait sur les médiations sociales de proximité dans la diffusion des messages venus de l’espace public.
  • D’une certaine manière, l’Internet des réseaux sociaux ne fait que rendre visible ce qui a toujours constitué le quotidien des individus. On expose un babil qui a toujours existé ; mais désormais celui-ci accède a plus de visibilité, rencontre des interlocuteurs nouveaux en périphérie du réseau social de chacun et peut, rarement, mais cela arrive, accéder à une large publicité virale.
  • Les tweets ne font bien souvent que relayer un lien vers un site en ajoutant quelques mots de préface qui donnent un point de vue possible sur le lien en question. Or quand vous allez lire l’article, vous le ferez avec en tête le point de vue de celui qui vous l’a recommandé, en vous demandant s’il a raison ou tort d’avoir perçu les choses ainsi.
  • Internet a contribué à rendre beaucoup plus visible et accessible le travail d’expertise mené par des chercheurs, des passionnés, des militants et des petits collectifs qui étaient souvent extrêmement marginalisés dans le débat public.
  • Mais la question est de savoir si cela peut désenclaver l’agenda médiatique en favorisant une meilleure articulation du débat public avec les savoirs en marge ou en périphérie de l’espace médiatique traditionnel.
  • Le mode de prise de décision de l’Internet est le consensus entre les plus agissants. Il y a une différence majeure entre les techniques électorales de la démocratie représentative où l’on cherche à faire voter l’ensemble d’une population définie et connue à l’avance en donnant le même poids à chaque voix et le processus de prise de décision dans les mondes en réseaux où l’on cherche à obtenir le consensus de ceux qui sont les plus mobilisés et donc les plus enclins à débattre, argumenter et accepter la décision collective.
  • c’est la forme du “consensus apparent”, comme l’appelle Philippe Urfalino , qui domine. On est d’accord jusqu’à ce que quelqu’un de la communauté exprime publiquement un désaccord.
  • Dans ce système, ce sont les plus convaincus et les plus actifs qui créent la tendance dominante ; par une sorte de division du travail interne aux communautés de l’Internet, ceux qui s’intéressent moins à la question ou sont moins convaincus délèguent leur voix aux plus actifs en se taisant, jusqu’au point de rupture.
  • La manière dont Internet agit sur l’espace public est beaucoup plus proche des techniques de mobilisation collective, comme la manifestation ou la pétition, que du choix électoral.
  • Plutôt que de limiter ces interprétations à un cercle d’herméneutes spécialisés qui proposeront une lecture particulière des données en les agrégeant selon certaines catégories statistiques, les tenants des données ouvertes pensent qu’une ouverture plus large des données publiques permettra à de nouvelles communautés interprétatives de révéler des significations non-anticipées ou non vues.
  • D’une part, on assiste à un renforcement des techniques de captation de l’attention de l’électeur qui fonctionnent sur l’hyperpersonnalisation du candidat, la peoplisation du milieu, le storytelling et les “éléments de langage”. Ce formatage communicationnel et narratif du discours politique se représente un électeur qui réfléchit peu et attend de belles histoires.
  • Ce qui change alors, dans l’esprit des professionnels de la communication politique, c’est que l’électeur n’est plus un spectateur inerte mais un internaute mimétique et qu’il faut lui servir des narrations virales pour faire l’opinion.
  • Mais d’autre part, et cette ambivalence caractérise très bien notre situation actuelle, on observe sur Internet des attentes à l’égard de l’espace public qui sont toutes différentes : une forme de distanciation critique, une reprise d’autonomie à l’égard des messages médiatiques, une volonté de participation à la définition des enjeux publics,
  • Le développement d’une “société d’interprètes” augmente la diversité des points de saisie de l’événement, tout en accroissant les contraintes de vérification et de certification des faits qui le sous-tendent. Dans une époque où le décalage entre les discours et les actes est devenu si important, l’invocation d’un accès plus large, et non déformé, à l’information est devenue essentielle, non seulement pour les citoyens, mais aussi pour les journalistes qui honorent le mieux la déontologie de leur profession, comme l’a montré le travail commun de grandes rédactions de journaux et de Wikileaks.
peir ric

la matière des idées entretien avec Jack Goody - 0 views

  • D’une part, comme n’importe quelle autre pratique, la nage ou la guerre, le sexe ou la chasse, la pensée en passe par des techniques
  • d’autre part, en tant qu’outil de la pensée, l’écriture a des effets d’une puissance sans pareil.
  • forte de ses performances scientifiques et artistiques, la « raison graphique » subordonne la pensée orale
  • ...64 more annotations...
  • d’un côté, combat pied à pied contre l’ethnocentrisme, d’un livre à l’autre (non, l’Occident n’a pas inventé l’amour porté aux enfants, non, il n’est pas le seul à avoir connu une Renaissance) ; de l’autre, refus d’un relativisme qui nie les plus beaux progrès de l’humanité 
  • Souligner l’importance des techniques, c’est dire nos facultés d’apprentissage, nos accroissements d’aptitude, nos capacités créatives : ouvert sur une politique de l’empowerment, le savoir de Goody est un matérialisme gai.
  • les Pythagoriciens, avec leurs tétraèdres, tout comme les Chinois, avec leurs horoscopes, se livrent à une manipulation graphique des concepts. Ce sont entre des techniques de pensée impliquant dans les deux cas l’écriture, et non entre des mentalités, qu’il faut chercher des différences.
    • peir ric
       
      "manipulation graphique des concepts"
  • C’est ce lien entre outillage de la pensée et manière de penser qui est en jeu dans la notion de technologie de l’intellect : l’écriture nous permet des opérations cognitives – faire des listes, des tableaux, réexaminer après-coup, etc. – qui nous donnent un surcroît d’efficacité intellectuelle, mais modifient aussi qualitativement notre compréhension du monde.
  • Intellectuellement et politiquement, il nous semblait important de montrer au contraire que les « mentalités » ne sont pas des caractéristiques innées, mais des plis de pensée façonnés par l’usage d’un certain outillage
  • Il n’y a pas de primitifs, inaptes au changement : il y a des différences d’équipement technique ; or une technique cela s’apprend.
  • outillée, et en partie façonnée par les outils qu’elle emploie, l’intelligence n’est pas aussi spirituelle, immatérielle, ou idéale qu’elle ne le croit
  • On voit bien l’avantage d’un système phonétique : dans l’alphabet latin, il suffit d’apprendre vingt-six signes pour former tous les mots possibles ; avec des idéogrammes, pour posséder un vocabulaire équivalent, il faut maîtriser une quantité considérable de signes.
  • Ensuite, les insurgés se sont servis des pouvoirs magico-religieux prêtés au livre
  • Mais en tant que technologie de l’intellect, les idéogrammes ont certains avantages. D’une part, ils peuvent s’apprendre un par un : on n’est pas obligé de connaître tout le système des signes et les règles de leur combinaison, comme c’est le cas pour l’alphabet ; tout le monde, même sans scolarisation, peut donc être un peu lecteur.
  • D’autre part, une écriture comme l’écriture chinoise, contrairement à l’écriture phonétique, n’est plus associée à une langue particulière. Tout comme le chiffre 1 désigne le même nombre partout dans le monde, qu’on le prononce one ou un, la communication écrite devient possible entre locuteurs de langues différentes.
  • « Je m’intéresse au pouvoir des mots, c’est-à-dire au pouvoir que l’écriture donne aux cultures qui la possèdent, et à certains groupes au sein d’une société donnée »
  • Politiquement, l’écriture serait donc un outil à deux manches, fournissant à la fois aux dominants de quoi dominer, et aux dominés de quoi s’affranchir ?
  • plus fondamentalement encore, l’écriture induit une structure sociale
  • C’est que la culture écrite, bien que minoritaire, influe sur la culture populaire, même lorsque celle-ci reste orale.
  • Prenez deux signes écrits, un mot en français, un idéogramme chinois [4]. Dans un système alphabétique, le signe écrit renvoie à des sons : b-a, ba. C’est ce qu’on appelle une écriture phonétique. Dans le cas des idéogrammes, il renvoie non pas à un son, mais à une idée ou à une chose.
  • Reste à comprendre de quelle manière l’écriture a imprimé sa marque sur ces soulèvements. Elle a certes permis aux insurgés d’accéder à des textes dont le contenu leur a fourni un support idéologique : les Lumières pour Toussaint-Louverture, l’islam pour les insurgés de Bahia. Mais ce ne fut pas son seul rôle,
  • Tout d’abord, très prosaïquement, elle a permis aux émeutiers de s’organiser d’une manière dont la sophistication est relevée par tous les observateurs
  • Il n’en reste pas moins que la maîtrise de l’écriture émancipe. Dire qu’elle donne du pouvoir, ce n’est pas la réduire à un instrument d’oppression.
  • il a la capacité de traverser les appartenances tribales, ce qui contribue à l’unité des insurgés
  • internet. Y a-t-il là un nouvel outillage de l’intellect, susceptible de produire des effets nouveaux ? Ou plus simplement une extension des savoir-faire associés à l’écriture, comme le fut en son temps l’imprimerie ?
  • On peut la compléter avec le maniement d’un clavier d’ordinateur, mais je ne suis pas sûr que nous ayons affaire à un changement de régime dans la maîtrise de l’écriture. Nous sommes toujours dans l’univers de l’écrit dans lequel nous a plongés l’école.
  • Dans un contexte de maîtrise restreinte de l’écriture, où celle-ci n’est qu’un outil secondaire pour faciliter la transmission orale d’une parole sacrée, son apprentissage ne permet guère de profiter de la créativité qu’elle apporte en d’autres contextes.
  • Il y a donc contradiction, dans le rapport de la religion à l’écriture, entre les effets d’ouverture qu’elle induit en promouvant la maîtrise de l’écriture, et les effets de clôture qu’elle crée en la restreignant aux textes sacrés.
  • Et plus fondamentalement aussi une tension, dans le rapport de l’écriture à l’émancipation intellectuelle, entre un rapport sacré et un rapport profane au texte. Tension qui produit des « renaissances », quand la balance penche dans le sens profane.
  • Je tourne autour de deux idées. Tout d’abord il me semble que les renaissances doivent être comprises comme le mouvement de retour d’une oscillation pendulaire. À certains moments le dogmatisme d’une religion du Livre peut ou doit être contrebalancé par un retour à des savoirs originaux, aux textes considérés comme fondateurs d’une civilisation.
  • Ma seconde idée est que l’Occident n’a pas le monopole des renaissances.
  • D’une façon générale, je ne crois pas que le capitalisme (comme le voudraient les théories de Marx), un rapport particulier à la religion (avec Weber) ou des phénomènes démographiques (selon Malthus) puissent expliquer seuls l’évolution des civilisations et de leur rapport aux savoirs. Les relations entre communication et invention jouent tout autant.
  • Le mythe une fois fixé, les gens se mirent à juger des nouvelles versions en les comparant à mon texte. Certains signalaient dans « ma » version des oublis ou des erreurs, ou incriminaient le narrateur. D’autres ont simplement perdu le Bagré : parce qu’ils pensaient que la version de Goody, recueillie auprès d’anciens qui avaient acquis le statut d’ancêtres, était la « vraie » version.
  • Ce n’est pas la surface à cultiver mais la production de surplus qui fait la différence entre la maison d’un chef et d’un roi européen.
  • votre anthropologie se caractérise par un double refus, dont on sent qu’il est à la fois scientifique, éthique et politique : celui des « théories du Grand Partage » (qui distribuent les cultures entre le simple et le complexe, le chaud et le froid, le primitif et le développé...) et celui du relativisme (pour lequel toutes les cultures se valent).
  • Il me semble que prendre en considération les techniques, en particulier de l’intellect, permet d’échapper à l’alternative entre européocentrisme et relativisme.
  • mesurer toute la mobilité dont étaient capables des individus soi-disant pris dans la fixité d’une tradition. Sauf qu’une fois la religion écrite, les choses se figent.
  • Les variations, si elles existent, porteront sur les quantités : on aura un peu plus de viande, on vous resservira davantage, mais la nature des mets n’est pas fonction du statut hiérarchique du consommateur. Pourquoi les cultures traditionnelles africaines ne connaissent-elles pas cette différenciation, y compris dans les grands États qui ont des structures politiques différenciées ?
  • C’est ce lien entre outillage de la pensée et manière de penser qui est en jeu dans la notion de technologie de l’intellect : l’écriture nous permet des opérations cognitives – faire des listes, des tableaux, réexaminer après-coup, etc. – qui nous donnent un surcroît d’efficacité intellectuelle, mais modifient aussi qualitativement notre compréhension du monde
  • il nous semblait important de montrer au contraire que les « mentalités » ne sont pas des caractéristiques innées, mais des plis de pensée façonnés par l’usage d’un certain outillage. Il n’y a pas de primitifs, inaptes au changement : il y a des différences d’équipement technique ; or une technique cela s’apprend.
  • Prenez deux signes écrits, un mot en français, un idéogramme chinois [4]. Dans un système alphabétique, le signe écrit renvoie à des sons : b-a, ba. C’est ce qu’on appelle une écriture phonétique. Dans le cas des idéogrammes, il renvoie non pas à un son, mais à une idée ou à une chose.
  • dans l’alphabet latin, il suffit d’apprendre vingt-six signes pour former tous les mots possibles ; avec des idéogrammes, pour posséder un vocabulaire équivalent, il faut maîtriser une quantité considérable de signes.
  • Mais en tant que technologie de l’intellect, les idéogrammes ont certains avantages. D’une part, ils peuvent s’apprendre un par un : on n’est pas obligé de connaître tout le système des signes et les règles de leur combinaison, comme c’est le cas pour l’alphabet ; tout le monde, même sans scolarisation, peut donc être un peu lecteur. D’autre part, une écriture comme l’écriture chinoise, contrairement à l’écriture phonétique, n’est plus associée à une langue particulière. Tout comme le chiffre 1 désigne le même nombre partout dans le monde, qu’on le prononce one ou un, la communication écrite devient possible entre locuteurs de langues différentes.
  • C’est cela une technologie de l’intellect : une opération cognitive qui a des effets cognitifs bien sûr, mais aussi sociaux – un accès plus ou moins large aux élites diplômées, par exemple – et souvent politiques.
  • l’écriture donne du pouvoir, et ne pas la maîtriser fragilise.
  • Mais plus fondamentalement encore, l’écriture induit une structure sociale.
  • depuis l’apparition de l’écriture quelque part au Proche-Orient jusqu’à une période très récente, l’histoire sociale de l’humanité a été celle de la domination politique, économique, culturelle, d’une minorité de lettrés sur une majorité de non-lettrés. Ce n’est pas tant que les uns ont accès, grâce à la maîtrise de l’écriture, à des ressources dont les autres seraient privés, en particulier au savoir. Non plus qu’une petite caste exerce, par l’écrit, une dictature féroce sur la multitude. C’est que la culture écrite, bien que minoritaire, influe sur la culture populaire, même lorsque celle-ci reste orale.
  • La preuve la plus forte, sans doute, du pouvoir que donne l’écriture, est l’attrait qu’elle exerce sur ceux qui n’y ont pas accès.
  • Il n’en reste pas moins que la maîtrise de l’écriture émancipe. Dire qu’elle donne du pouvoir, ce n’est pas la réduire à un instrument d’oppression.
  • Reste à comprendre de quelle manière l’écriture a imprimé sa marque sur ces soulèvements. Elle a certes permis aux insurgés d’accéder à des textes dont le contenu leur a fourni un support idéologique
  • Mais ce ne fut pas son seul rôle, ni le principal. Quand on examine de près les sources disponibles sur la révolte brésilienne, on voit qu’elle a été servie par l’écriture de trois autres manières. Tout d’abord, très prosaïquement, elle a permis aux émeutiers de s’organiser d’une manière dont la sophistication est relevée par tous les observateurs : des billets servaient à transmettre des instructions, à planifier des incendies simultanés, à fixer des rendez-vous – on est bien du côté de la technicité de l’écriture, des savoir-faire qu’elle transmet, des capacités qu’elle accroît. Ensuite, les insurgés se sont servis des pouvoirs magico-religieux prêtés au livre : ils cousaient des sourates du Coran dans leur manteau pour se protéger des balles et se donner du courage. Mais l’islam a un autre avantage en termes de mobilisation collective, lié à son statut de religion écrite davantage qu’à ses préceptes eux-mêmes : écrit, donc détaché de ses conditions d’énonciation, donc universaliste, il a la capacité de traverser les appartenances tribales, ce qui contribue à l’unité des insurgés.
  • Pour coopérer, s’organiser, internet n’est pas indispensable, l’écriture apprise à l’école suffit. On peut la compléter avec le maniement d’un clavier d’ordinateur, mais je ne suis pas sûr que nous ayons affaire à un changement de régime dans la maîtrise de l’écriture. Nous sommes toujours dans l’univers de l’écrit dans lequel nous a plongés l’école.
  • Mais ce n’est pas tant la machine à écrire qui a fait la différence, que la scolarisation de masse. C’est cette dernière qui a engendré les vrais changements dans ces pays : la structure fondamentalement orale des sociétés européennes a été profondément modifiée dès lors que la maîtrise de l’écriture devenait accessible aux personnes peu fortunées, aux classes populaires et aux femmes.
  • De façon générale d’ailleurs, l’écriture et la religion sont en relation paradoxale.
  • D’un côté l’écriture augmente les capacités intellectuelles
  • De l’autre les religions écrites tendent à produire de l’orthodoxie et à limiter l’usage de l’écriture.
  • Il y a donc contradiction, dans le rapport de la religion à l’écriture, entre les effets d’ouverture qu’elle induit en promouvant la maîtrise de l’écriture, et les effets de clôture qu’elle crée en la restreignant aux textes sacrés.
  • Et plus fondamentalement aussi une tension, dans le rapport de l’écriture à l’émancipation intellectuelle, entre un rapport sacré et un rapport profane au texte. Tension qui produit des « renaissances », quand la balance penche dans le sens profane.
  • Tout d’abord il me semble que les renaissances doivent être comprises comme le mouvement de retour d’une oscillation pendulaire.
  • Ma seconde idée est que l’Occident n’a pas le monopole des renaissances.
  • Le livre, de sacré, redevient profane.
  • D’une façon générale, je ne crois pas que le capitalisme (comme le voudraient les théories de Marx), un rapport particulier à la religion (avec Weber) ou des phénomènes démographiques (selon Malthus) puissent expliquer seuls l’évolution des civilisations et de leur rapport aux savoirs.
  • Les relations entre communication et invention jouent tout autant.
  • Or avec les spécifications techniques se jouent des spécifications sociales, des différenciations des tâches ; dans la gestion du surplus se jouent des formes d’organisation de la domination. Et ici encore l’écriture joue un rôle déterminant. Les sociétés eurasiennes l’employant à toutes sortes de fins, pratiques, économiques, administratives, son usage vient renforcer l’écart : l’avantage technique s’en trouve potentialisé. Ce n’est pas la surface à cultiver mais la production de surplus qui fait la différence entre la maison d’un chef et d’un roi européen.
  • Un autre fil semble relier vos travaux. Qu’elle aborde la cuisine, les fleurs, la religion ou l’écriture, votre anthropologie se caractérise par un double refus, dont on sent qu’il est à la fois scientifique, éthique et politique : celui des « théories du Grand Partage » (qui distribuent les cultures entre le simple et le complexe, le chaud et le froid, le primitif et le développé...) et celui du relativisme (pour lequel toutes les cultures se valent).
  • Il me semble que prendre en considération les techniques, en particulier de l’intellect, permet d’échapper à l’alternative entre européocentrisme et relativisme. Il n’y a pas de différence entre les individus quant à leur capacités mentales.
  • En revanche, il y a des différences de résultats intellectuels, et ceux-ci dépendent très largement de l’outillage cognitif que les sociétés fournissent (ou non) et dont les individus disposent (ou non).
  • Le Bagré reste ainsi pour moi emblématique des effets de l’usage d’une technologie de l’intellect. Que s’est-il passé sinon la rencontre entre une pratique cérémonielle (la récitation d’un mythe) et un instrument (un magnétophone) ? Qu’aurais-je pu saisir si je n’avais pas disposé de cet outil, exceptionnel à l’époque ? Une simple contingence avait produit une multiplicité d’effets, de portée à la fois ambivalente et imprévisible. Cette rencontre avait modifié tout à la fois la compréhension d’un phénomène social, et altéré cette pratique sociale elle-même.
sylviere doc

Apprendre à l'heure d'Internet | Prodageo - 1 views

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    Quel impact a le déferlement Internet et des technologies sur notre façon d'apprendre ? Il me semble que cela modifie au moins 3 aspects fondamentaux : notre relation au savoir, ce qu'il faut apprendre et notre rapport à l'effort nécessaire pour apprendre.
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