la finalité du knowledge management est de « combiner les savoirs et les savoir-faire dans les process et les produits, pour créer de la valeur ». Et cette valeur est définie par rapport à l’entreprise et son marché, et non par rapport à la connaissance elle-même, car l’objet de l’entreprise n’est pas de produire de la connaissance. A l’exception bien-sûr de celles, tel un laboratoire de recherche, où la connaissance est précisément le produit.
Cette définition repose sur un constat simple : la connaissance est inséparable de l’homme, elle intègre une expérience et permet la prévision. Elle est aussi liée à une situation et une finalité : le projet qu’elle peut servir. En entreprise, la principale problématique associée à la connaissance n’est donc pas de la conserver, tel un objet ou un patrimoine : le knowledge management n’est pas réductible à une dimension documentaire ou patrimoniale. Mais il s’agit surtout de mettre en place l’environnement et les conditions qui favorisent l’échange, les flux de connaissances au sein de l’entreprise, afin que l’information ne soit plus considérée comme un attribut de pouvoir. Autant dire un véritable changement culturel !