"En s'appuyant sur des entretiens avec des mères et leurs filles concernant leurs premières menstruations, cet article entend
démontrer que le traitement négatif dont le sang menstruel fait en partie l'objet dans les pratiques éducatives contemporaines
agit sur l'expérience ménarchale des filles et la manière dont elles se représentent leur statut de femme. Il les pousse non
seulement à associer cet événement à la honte et au dégoût mais également à considérer le statut de femme comme une
contrainte"