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Le 30 janvier 2014, le Gret organise pour la Commission agriculture et alimentation (C2A) de Coordination SUD un atelier sur « Accords de partenariat économique : quels enjeux pour les pays du Sud ? » Douze ans après le lancement des négociations d'Accords de partenariat économique (APE) entre l'Union européenne et les Pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique), en quoi les politiques commerciales et les accords commerciaux constituent-ils un enjeu pour le développement économique et social des pays ACP, et notamment pour leur agriculture et leur sécurité alimentaire ? Quels sont les enjeux spécifiques des APE en cours de négociation ? Face au blocage des négociations et aux dangers que font peser les APE pour les pays ACP et leurs processus d'intégration régionale, quelles sont les alternatives ? Les analyses et propositions de la Commission agriculture et alimentation (C2A) seront discutées avec des acteurs de la société civile européenne et des pays ACP, des représentants du Gouvernement français, de la Commission européenne et du Parlement européen. Les demandes d'inscription obligatoires pourront être réalisées au plus tard jusqu'au 21 janvier 2014. Faire sa demande d'inscription >>>

Le Gret a produit pour la Commission Agriculture et alimentation (C2A) de Coordination Sud un rapport et une note politique sur les Accords de partenariat économique (APE) et l'agriculture : quels enjeux pour l'Afrique ? Le Gret fait le point sur l'état d'avancement des négociations sur les APE en Afrique, analyse les dangers de tels accords pour les pays africains et émet des recommandations. Pour rappel, le Gret et sept autres ONG avaient interpellé François Hollande sur cette question lors du Sommet de l'Elysée pour la Paix et la Sécurité en Afrique les 6 et 7 décembre 2013 Télécharger la note de la C2A Télécharger le rapport - Accords de Partenariat Economique et agriculture : quels enjeux pour l'Afrique ?

"(Agence Ecofin) - Le premier forum économique Maroc-Guinée, a été l'occasion pour les deux parties de renforcer leur collaboration par la signature de trois accords de partenariat portant sur l'agriculture et l'assainissement. D'après le ministre marocain de l'agriculture Aziz Akhannouch, «le premier accord porte sur l'établissement d'un partenariat entre le Complexe horticole d'Agadir et le Centre de promotion horticole (CPH) de Dalaba, en vue du développement de la filière horticole en Guinée, fondé sur la valorisation de son potentiel horticole». Destiné à durer 5 ans, il permettra d'élaborer un programme de développement du secteur horticole portant sur l'amélioration de la production par la sélection des meilleures variétés et la formation des acteurs du secteur."

Les pays membres du groupe Afrique Caraïbes Pacifique (ACP) et l'Union européenne (UE) ont exposé leurs désaccords dès l'ouverture, jeudi à Malabo, du 7e sommet ACP consacré essentiellement à l'avenir du partenariat avec l'UE, a constaté un journaliste de l'AFP. "L'une des pommes de discorde, ce sont les négociations des Accords de partenariats économiques (APE)", a déclaré dans son discours d'ouverture le secrétaire général du groupe ACP, le Ghanéen Mohamed Ibn Chambas, en présence d'une quinzaine de chefs d'Etat. "La Commission européenne a imposé la date butoir de janvier 2014 (prolongé à janvier 2016) pour la finalisation de ces négociations et va pénaliser les pays qui ne sont pas à même d'atteindre un accord sous ce délai", a déploré Mohamed Ibn Chambas.

"L'Union européenne et la République du Sénégal se sont mis d'accord sur une nouvelle proposition d'accord de partenariat de pêche. Le protocole de 5 ans proposé fixe les opportunités de pêche pour les navires de l'UE, la contribution financière de l'UE, et les conditions de soutien pour le secteur de la pêche sénégalais. Un nouveau contrat-cadre, en ligne avec la Politique commune de pêche réformée de l'UE, a été négocié 8 ans après l'expiration du dernier protocole. Le nouvel accord autorise 38 navires - 36 navires de pêche au thon et deux de pêche au merlu - à opérer à nouveau dans la zone économique exclusive du Sénégal (ZEE). Celui-ci est soumis à une compensation de 8 690 000 euros sur la durée du protocole, à laquelle il faut ajouter les coûts des licences des armateurs. La compensation est divisée entre soutien sectoriel (€750 000/an) et compensation pour l'accès accordé."

"Le nouveau partenariat, d'une durée de trois ans, s'inscrit dans une stratégie de renforcement de l'insertion économique de La Réunion au niveau de la zone océan Indien. Il vise à favoriser la cohérence des actions conduites par l'AFD en matière de coopération régionale avec celles du Conseil régional de La Réunion, à développer la complémentarité et la synergie de leurs interventions respectives en réponse aux enjeux spécifiques de la région de l'océan Indien."