Il reste, je le concède, toujours le cas, du collaborateur qui désire vraiment lever le pied, qui ne veut pas s’investir. Contrairement à celui, évoqué plus haut, du collaborateur qui a simplement envie de souffler, il s’agit là d’une réelle volonté de non engagement, quoique les deux cas se rapprochent à la marge, l’arbitrage entre “je souffle” et “j’y retourne” étant également, pour partie, question d’engagement. Et dans cette hypothèse c’est à l’entreprise de se demander pourquoi elle suscite un aussif faible niveau d’engagement. Erreur de casting à la marge pour certains ? C’est certain. Mais lorsque cela touche trop de monde il serait bon de s’attacher à travailler sur les causes que sur les conséquences, sauf à refuser la remise en cause et décider par défaut que tout est la faute du collaborateur.
Bref rien ne sert de casser les thermomètres, mieux vaut chercher la cause de la fièvre.