La multiplication de propos sur la montée de l’individualisme dans les sociétés occidentales a réussi à créer un phénomène étonnant : on ne parle plus (ou de moins en moins, hormis comme prétexte) de groupe humain, de réseau, de personnalité (je caricature… bien sûr). Au contraire individualisme et compétition sont désormais tellement communs qu’ils font en quelque sorte partie d’un patrimoine commun, d’une culture en quelque sorte, qui se développe progressivement, à tel point que des comportements ordinaires de la vie quotidienne mettent en scène des rivalités entre des individus qui in fine empêche chaque personne de se développer.