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Jon Snow

Bactérie E.Coli : les abattoirs industriels sont-ils en cause ? - Agriculture... - 0 views

  • Les méthodes industrielles mises en œuvre actuellement favorisent la prise de risque. Autrefois, les abattoirs traitaient de plus petits volumes. Les bêtes étaient allongées au berceau (petite table, ndlr) sur le dos. Quand la bête était incisée, la peau était déployée vers le bas, limitant le risque de souillure. Aujourd’hui, dans les chaînes d’abattage, les animaux sont suspendus du fait de la mécanisation. Les rythmes de découpe imposés aux travailleurs peuvent provoquer des situations d’anomalie. L’infection peut avoir lieu lors d’un contact entre la viande et des cuirs souillés, ou lors d’un accident d’éviscération de l’animal. Lors d’une rupture du système digestif d’un bovin, le jus du tube digestif se répand dans la cavité abdominale, ce qui souille ainsi la viande. C’est une des possibilités de contamination. La Confédération Paysanne demande donc le maintien des abattoirs « de proximité », près des lieux de production. Ce qui entraîne de plus petits volumes de production. Des initiatives commerciales de vente directe peuvent venir s’y greffer. Les collectivités territoriales et les politiques ont un rôle à jouer pour favoriser ces abattoirs de proximité.
  • L’ensemble de la filière est conditionnée par ce schéma de sélection pyramidale : les critères de résistance aux maladies ou d’adaptation aux milieux n’ont pas été pris en compte par les instituts techniques. Le risque, c’est que les animaux ne manifestent plus de capacités immunitaires pour résister aux maladies. Il faut revenir à une autre façon de concevoir l’élevage dans laquelle ce n’est plus l’institut technique mais l’éleveur qui est au centre des initiatives et des décisions.
  • Une bête risque d’être éliminée d’un troupeau parce qu’elle n’atteint pas un certain niveau de production, alors même qu’elle a développé d’autres qualités comme l’adaptation à la vie pastorale ou la résistance aux maladies. Ce qui est très important pour moi, par exemple, c’est « la longévité de carrière » : une bête qui vieillit est un animal qui a su s’adapter aux aléas de la production ou des dérèglements climatiques.
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  • Quand on banalise l’utilisation des antibiotiques, on favorise l’émergence de souches bactériennes résistantes et mutantes. Notre refus du vaccin contre la FCO est une manière d’interroger la façon dont on soigne, on alimente et on loge les animaux. La maladie traduit un problème lié aux conditions de vie imposées aux animaux. Bien sur, la vaccination peut être une solution pour les éleveurs qui se sentent démunis.
Jon Snow

I'm starting to think that the Left might actually be right - Telegraph - 0 views

  • Working people wanted to throw off the chains that Karl Marx had claimed were shackling them – and join the bourgeoisie which he hated. Their analysis of their situation was essentially correct. The increasing prosperity and freedom of the ensuing 20 years proved them right. But as we have surveyed the Murdoch scandal of the past fortnight, few could deny that it has revealed how an international company has bullied and bought its way to control of party leaderships, police forces and regulatory processes. David Cameron, escaping skilfully from the tight corner into which he had got himself, admitted as much. Mr Murdoch himself, like a tired old Godfather, told the House of Commons media committee on Tuesday that he was so often courted by prime ministers that he wished they would leave him alone.
Jon Snow

Témoignage de Norio HIRAI, chaudronnier du nucléaire (1) : « Les centrales nu... - 0 views

  • « En plus, il ne faut pas confondre la sûreté et la sécurité. S’il y a des centrales nucléaires, il n’y a plus rien de sûr. »   Quand Norio a appris qu’il avait un cancer, il a décidé de mettre à jour tout ce qu’il connaissait des centrales nucléaires. Il nous explique entre autres que : - On n’explique pas les dangers dus à la radioactivité aux ouvriers. - Quand il y a un accident nucléaire, peu de personnes sont compétentes pour comprendre ce qu’il se passe. - La surveillance des travaux n’est pas faite par des gens qualifiés. - Les contrôleurs sont souvent des personnes qui ne connaissent rien à l’énergie nucléaire. - Le service de l’inspection nucléaire est assuré par des retraités du ministère du commerce et de l’industrie.
  • En général, nous imaginons que les constructions des centrales nucléaires, du Shinkansen ou des autoroutes sont soumises à des contrôles rigoureux de l’administration. Mais à Kobé, nous avons découvert des coffrages laissés dans les poteaux en béton du Shinkansen. Les armatures de l’autoroute avaient été mal soudées: (elles avaient été collées par le métal de la soudure mais les bords de l’armature eux-mêmes n’avaient pas été fusionnés). Elles ont toutes été disloquées avec le séisme. Pourquoi une telle chose s’est-elle produite ? Parce qu’on a accordé trop d’importance au plan, au bureau, mais on a négligé la surveillance sur le chantier. Si ce ne fut pas la cause directe, on peut dire que cette négligence a provoqué l’ampleur de la catastrophe.
    • Jon Snow
       
      Ce sont des hommes qui construisent sur les chantiers pas des robots, avec tout ce que ça comporte comme conséquences possibles: défauts, malfaçons, oublis, vols, qualité des matériaux douteuse etc.
  • Malheureusement cette maison ce sont les centrales nucléaires japonaises.
    • Jon Snow
       
      Voilà. Pas de bol hein.
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  • Ce plan chimérique part de l’idée que ce sont des ouvriers experts qui le réalisent, mais nous ne nous sommes jamais posé des questions sur la qualité des ouvriers et leurs conditions de travail. Pour les centrales nucléaires comme pour les autres chantiers, la main d’œuvre et même les inspecteurs sont constitués par des gens sans qualification suffisante. C’est compréhensible qu’un grave accident se produise dans les centrales nucléaires, les Shinkansen ou sur les autoroutes.
  • Depuis environ 10 ans, il n’y a plus de manœuvres compétents. On ne demande aucune expérience au moment du recrutement. Les ouvriers sans compétence ne savent pas le danger de l’accident. Ils ne savent même pas quels sont les travaux non réglementaires et mal faits. C’est la réalité des centrales nucléaires japonaises.
    • Jon Snow
       
      ça coute moins cher et ça se trouve partout un type pas qualifié, ça accepte tout et ça ne se préoccupe que de peu, surtout s'il ne comprend pas la situation.
  • Par exemple à la centrale de Fukushima de TEPCO, nous avons démarré la centrale en laissant un bout de fil de fer et on a échappé de peu à un grave accident qui aurait pu avoir une répercussion sur le monde entier. L’ouvrier savait qu’il avait fait tomber ce fil de fer mais il ne savait pas à quel point la conséquence de son acte était dangereuse. Dans ce sens, une centrale nucléaire toute neuve construite par ces gens incompétents est aussi bien dangereuse qu’une vieille centrale.
  • Dans la centrale nucléaire, il y a aussi le problème de l’irradiation qui empêche de former les successeurs. Quand on travaille dans la centrale nucléaire, il fait très sombre et chaud et avec la protection c’est impossible de parler. Alors les ouvriers se communiquent par gestes. Comment peuvent ils dans ces conditions transmettre leurs savoir faire? En plus, on envoie d’abord les gens compétents travailler et ils s’exposent très vite à la quantité de radioactivité annuelle autorisée et ne peuvent plus travailler, ça accentue encore l’incompétence des ouvriers. Par exemple pour les soudeurs, ils fatiguent leurs yeux en travaillant. Après 30 ans, ils ne peuvent plus faire de travaux précis et ils ne trouvent plus d’embauche dans la pétrochimie. Et c’est comme ça qu’ils arrivent aux centrales nucléaires.
    • Jon Snow
       
      CQFD.
  • le gouvernement a décidé d’envoyer des conseillers de sécurité spécialisés dans chaque centrale nucléaire pour donner l’autorisation du démarrage après la construction ou du redémarrage après les contrôles réguliers. Je savais que ces conseillers ne connaissaient pas grande chose du nucléaire mais je n’imaginais pas à quel point. Quand j’ai fait une conférence à Mito, il y a un homme du Ministère de la science et la technologie qui s’est présenté en public en disant: « Je me sens tellement mal à l’aise d’avouer ce fait, mais je ne connais rien du nucléaire », et il a continué: « De la peur d’être irradiés, les inspecteurs n’ont pas voulu travailler dans les centrales en marche. Comme on vient de supprimer des places dans le ministère de l’agriculture avec le remaniement gouvernemental, ils ont envoyé des fonctionnaires qui donnaient des conseils aux éleveurs du ver à soie ou de la sériole (poisson), sans aucune formation. Voilà pourquoi les conseillers qui n’y connaissent rien du tout, donnent l’autorisation du démarrage dans toutes les centrales. Le conseiller de la centrale de Mihama, contrôlait la qualité du riz jusqu’à il y a 3 mois».
  • Au-dessous de ces fonctionnaires irresponsables du ministère, dans la hiérarchie nucléaire, il y a le service de l’inspection nucléaire. Ce sont des gens du Ministère du Commerce et de l’Industrie qui ont pris leur retraite et sont embauchés dans ce service. Ils occupent des postes importants et enrichissent le service en demandant des contrats à des anciens subordonnés. Ils n’ont jamais travaillé dans ce domaine. Ils possèdent tous les pouvoirs sur l’inspection de la centrale nucléaire et on ne peut rien faire sans leur autorisation bien qu’ils n’y connaissent rien. Ils viennent au contrôle mais, bien sûr, ils ne font que regarder. Malheureusement, ils ont quand même un pouvoir colossal. Encore au-dessous de la hiérarchie, il y a les compagnies d’électricité et les trois fabricants de réacteurs nucléaires qui suivent: Hitachi, Toshiba et Mitsubishi. Moi, j’ai travaillé chez Hitachi. Après les fabricants, il y a encore des sous-traitants de la construction dont j’ai parlé tout à l’heure. Ca veut dire qu’au dessus des fabricants, ils ne sont pas compétents et au dessous des fabricants non plus, il n’y a pas beaucoup de gens compétents. C’est aussi pour cela que les compagnies d’électricité ne peuvent pas expliquer les détails au moment des accidents.
  • Après le grand séisme de Kobé, on a très vite vérifié le plan antisismique de toutes les centrales nucléaires du Japon. Le résultat absurde publié en septembre 1995 disait que toutes les centrales résisteront aux tremblements de terre de n’importe quel niveau.
    • Jon Snow
       
      Comme sarko l'a dit, le nucléaire c'est la FOI qui le fait tenir debout !!! D'où la religieuse propagande entoure le "phénomène".
  • Je disais toujours, avant et après ma retraite, qu’il faut que ce soient des organismes compétents et indépendants qui s’occupent de l’inspection mais non pas des entreprises nationalisées ou des services où les anciens fonctionnaires du ministère travaillent. Et indépendants de l’influence du Ministère du Commerce et de l’Industrie qui préconise l’installation des centrales nucléaires.
  • Le démarrage du réacteur émet plein de radioactivité et de radiations. Les gens qui y travaillent subissent des radiations. Avant de se rendre auprès du réacteur, ils se déshabillent et se mettent en combinaison de protection. Peut-être vous imaginez que cette combinaison protège le corps de la radioactivité mais en réalité, ce n’est pas le cas. La preuve, on place le radiamètre, sous la combinaison, sur le gilet. La combinaison de protection est un simple vêtement de travail qui sert à ne pas emporter la radioactivité à l’extérieur mais il ne protège pas les manœuvres de l’irradiation. Donc après le travail, ils doivent se mettre en slip pour vérifier s’ils ne sont pas contaminés. Si la radioactivité reste uniquement sur la peau, c’est ce qu’on appelle la contamination externe, on peut l’enlever presque entièrement avec la douche. Ils se lavent minutieusement jusqu’à ce qu’ils ne soient plus radioactifs avant de sortir dehors.      Les manœuvres mettent aussi des chaussures qui ont été préparées par l’entreprise mais on n’est pas sûr de trouver la bonne taille. Alors, leurs pas sont mal assurés. En plus ils doivent mettre un masque qui couvre la tête. Ils travaillent avec ces combinaisons et l’angoisse de la radioactivité. Pratiquement, personne ne peut faire de bon travail avec cet équipement. C’est complètement différent d’un chantier normal. En plus, plus que 95% des personnes qui s’occupent de ce travail n’ont aucune expérience. Ce sont des agriculteurs et des pêcheurs désœuvrés en dehors de la saison. Ces gens qui n’ont pas d’expérience, travaillent sans savoir le danger que ça représente. Par exemple, pour serrer une cheville avec un écrou, on dit au manœuvre «serrez la en diagonale, sinon ça fuit». L’opération se déroule dans une zone de radiations contrôlée, un endroit très dangereux plein de rayonnements. Les manœuvres amènent le radiamètre. Mais comme la quantité de radiations varie d’une pièce à l’autre, la durée du temps acceptable en minutes change chaque fois.
  • Avant de rentrer au chantier, on explique aux ouvriers le travail d’aujourd’hui et la durée de ce travail décidée en fonction de la quantité autorisée journalière d’irradiation. S’ils vont travailler au chantier où on peut rester 20 minutes, on leur donne une minuterie qui sonne au bout de 20 minutes en disant «Vous devez sortir quand ça sonne». Mais ils ne sont pas munis d’une montre car elle serait polluée par la radioactivité. Ils doivent donc deviner le temps restant. C’est comme ça qu’on les envoie au travail.    Là-bas, ils n’arrivent pas à se concentrer pour serrer la cheville car ils se demandent toujours combien de temps est déjà passé. Est ce que c’est 10 minutes? Ou peut-être déjà 15 minutes? Ils ont très peur de l’alarme de la minuterie, cela les fait plus que sursauter. Le bruit de l’alarme est assez fort pour rendre tout pâle quelqu’un qui ne l’a pas jamais entendue. Quand ça sonne, ils ont déjà reçu une irradiation équivalente à des dizaines de radiographies. C’est bien normal qu’ils ne puissent pas fournir des prestations assez correctes comme tout simplement serrer des chevilles en diagonale. Pouvez-vous imaginer les conséquences?
  • Le contrôle régulier se fait souvent en hiver. Mais à la fin du contrôle, on verse dans la mer des tonnes d’eau contaminée par la radioactivité. Honnêtement, il n’y a pas beaucoup de poissons pêchés en bordure des îles nipponnes que l’on peut manger sans craindre le risque de la contamination radioactive. La mer du Japon est déjà contaminée par la radioactivité. Ce n’est pas uniquement au moment du contrôle régulier que l’on effectue le rejet d’eau irradiée dans la mer. Pour baisser la température que la centrale dégage, au Japon, on utilise l’eau de la mer. Elle devient de l’eau chaude qui contient de la radioactivité. Ainsi on rejette des tonnes d’eau par minute à la mer. 
  • l y a quelques années, à l’exposé du procès qui demandait l’arrêt de la centrale de Shiga dans la préfecture d’Ishikawa, une vieille colporteuse de 80 années toute déconcertée, a raconté cette histoire. « Je ne connaissais rien de la centrale nucléaire jusqu’à maintenant. Mais aujourd’hui, une jeune dame qui était toujours fidèle a refusé mes algues. Elle m’a dit « Je suis désolée mais je ne peux plus acheter vos algues ». La centrale de Shiga a démarré aujourd’hui. Je ne connaissais rien au nucléaire, mais maintenant je sais ce que c’est. Qu’est ce que je vais devenir alors? » Même aujourd’hui, on continue de polluer la mer du Japon sans que vous le sachiez.
  • Vous devez le savoir, si vous avez déjà visité une centrale nucléaire, c’est très bien nettoyé où il y a des accès au public. Peut-être le guide vous a même vanté « regardez, comme c’est propre ». Mais c’est bien normal. Ça serait dangereux s’il y avait de la poussière radioactive dans l’air. Moi, j’ai développé un cancer à cause de la contamination interne que j’ai reçu plus que cent fois. Quand le docteur m’a diagnostiqué un cancer, j’avais très peur. Mais je me suis rappelé ce que ma mère disait toujours « rien est plus grand que la mort ». Ca m’a donné envie de faire quelque chose. Alors, j’ai décidé de mettre au jour tout ce que je connais des centrales nucléaires.
  • 9. Rien à voir avec le chantier normal La radioactivité s’accumule. Même si ce sont des petites quantités, si vous travaillez 10 ans dans une centrale, vous accumulez la radioactivité de 10 ans et c’est très dangereux. Le règlement pris par le gouvernement exige de ne pas dépasser la limite de 50 millisiverts (mSv) par an. Cela veut dire que l’on peut tout faire si on respecte cette limitation. Par exemple, les travaux au moment du contrôle régulier demandent environ 3 mois. Donc on divise la limite de 50 mSv par cette durée des travaux pour avoir la limite autorisée journalière. Mais, dans un endroit où il y a beaucoup de radiations, on ne peut travailler que 5 à 7 minutes par jour. On ne peut pas faire grand chose avec si peu de temps. Alors on rassemble les temps de travail sur 3 jours ou une semaine afin de travailler 10 ou 20 minutes de suite, bien que ce soit une méthode inadmissible. Au moins, si les ouvriers savaient qu’il y a un grand risque de leucémie ou du cancer… Mais les compagnies d’électricité n’avertissent d’aucun de ces risques. Une fois, une grande vis qui se trouvait sur le réacteur s’est desserrée quand la centrale nucléaire était en plein fonctionnement. Comme la centrale émet une colossale quantité de radioactivité en état de marche, on a préparé 30 personnes pour serrer une seule vis. Ils ont fait la queue devant la porte. Ils devaient courir jusqu’à la vis qui se situait à environ 7 mètres de là. Après 3 secondes, l’alarme sonnait. Il y eu même des ouvriers qui ont passé tout leur temps ouvrable en cherchant la clé. Finalement, ça a coûté 4 millions de yens, l’équivalent de salaire de 160 personnes, pour faire uniquement quelques tours de vis.  Vous vous demandez peut-être pourquoi on n’a pas arrêté la centrale pour serrer la vis. Mais la compagnie d’électricité veut l’éviter autant que possible car l’arrêt d’une journée de la centrale lui cause des milliards de perte. La radioactivité est quelque chose de très dangereux, mais pour l’entreprise, l’intérêt financier passe avant la sécurité humaine.
    • Jon Snow
       
      On est plus à une absurdité près, mais là c'est grandiose!
  • Le but de ces cours est tout d’abord d’atténuer leur angoisse. On ne leur dit jamais qu’il y a des dangers. L’Etat surveille la quantité de la radioactivité et donc il n’y a pas de danger, « les anti-nucléaires parlent du risque de cancer et de la leucémie à cause de la radioactivité mais ce sont que des gros mensonges, si on respecte bien les normes imposées par le gouvernement il n’y a aucun problème ». Un tel lavage de cerveau dure 5 heures. Les compagnies d’électricité procèdent à ce lavage de cerveau également avec les gens qui habitent à côté des centrales. Elles font venir les personnes connues pour faire des conférences, elles donnent des cours de cuisine, ou insèrent des encarts publicitaires imprimés en couleur dans les journaux. Peut-être les accidents dans les centrales angoissent les habitants, mais grâce à toutes ces propagandes de l’Agence de sécurité nucléaire, ils ne peuvent pas penser autrement que «nous ne pouvons pas nous passer du nucléaire pour avoir suffisamment d’électricité». Moi-même, pendant presque 20 ans en tant que responsable de terrain, j’ai procédé au lavage des cerveaux, une plus grande manipulation mentale que celles d’Asahara et d’Oume, vis à vis des ouvriers. Je ne sais pas combien de personnes j’ai tué. Il y a des gens qui me demandent si les ouvriers ne sont pas inquiets. Mais comme ils ne sont pas avertis des dangers de la radioactivité ou de la contamination, la plupart ne sont pas inquiets. Ils ne pensent même pas que c’est à cause de leur travail dans les centrales, quand ils tombent malades. Tous les ouvriers sont irradiés quotidiennement. Le travail des responsables consiste de cacher cette réalité à ceux-ci et à l’extérieur de la centrale. Si les ouvriers ou même n’importe qui s’inquiète du problème de l’irradiation, vous n’êtes pas digne d’être responsable sur place. Ainsi, sont les conditions de travail dans les centrales nucléaires. J’ai exercé un tel travail longtemps. Il m’arrivait souvent que je ne pouvais plus le supporter sans aide de l’alcool et j’en buvais de plus en plus. Ainsi, je me posais souvent des questions. Pourquoi, et pour qui, il faut vivre des jours plein de mensonges? Au bout de 20 ans, je me suis aperçu que mon corps lui même était déjà gravement détruit par les radiations.
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    1996. C'est un chaudronnier du nucléaire qui parle. C'est franchement bouleversant. Ce qu'il a craint toute sa vie s'est réalisé.
Jon Snow

Al Gore, GIEC, Prix Nobel et... "Bullshit!" : La Science au XXI Siècle - 0 views

  • les changements climatiques deviendront-ils un bouc émissaire fantomatique pour masquer la crise économique et sociale d'une société minée par les délocalisations industrielles et financières, la spéculation, les inégalités... ? Même en présence d'ouragans et de sécheresses, quelle est la véritable source des pires problèmes, si ce n'est la situation sociale qui fait payer les conséquences par les couches les moins « favorisées » de la population ?
  • Certes, si la justesse des actuels modèles climatiques est actuellement mise en cause, cela ne signifie pas pour autant que des conclusions opposées à l'actuelle théorie de l'influence humaine sur le climat finiront nécessairement par s'imposer. Tout simplement, des questions essentielles en la matière restent ouvertes et le travail de recherche doit se poursuivre.
  • Mais pourquoi un Prix Nobel aussi « rapide » que celui accordé en 2007 à Al Gore et au GIEC ? De notre modeste point de vue, l'interrogation persiste après examen détaillé de la page de la Fondation Nobel consacrée à ce prix : http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/peace/laureates/20..., et des différents communiqués, motivations et interventions auxquels elle renvoie. Et si quatre ans plus tard, Al Gore débite des discours à base de « pseudo-science » et de « Bullshit ! » à l'adresse des avis discordants, que convient-il d'en penser ? Voici la prose litigieuse de l'ancien Vice-Président des Etats-Unis : « They pay pseudo-scientists to pretend to be scientists to put out the message : "This climate thing, it’s nonsense. Man-made CO2 doesn’t trap heat. It may be volcanoes." Bullshit! "It may be sun spots." Bullshit! "It’s not getting warmer." Bullshit ! ».
  • ...1 more annotation...
  • Ce n'était pas fini. Cette semaine, les médias anglophones font état d'une nouvelle « charge » particulièrement violente d'Al Gore contre les « climatosceptiques » vendredi dernier. Mail Online écrit le 30 août : « Climate change deniers will be despised just like racists one day, says Al Gore » ; The Telegraph, « Al Gore likens climate change sceptics to racists » ; etc... Al Gore oublie, ou ne sait pas, que précisément des théories ouvertement racistes avaient dominé l'anthropologie « majoritaire » européenne au XIX siècle et pendant une partie du XXème. Voir à ce sujet notre article « Wikipédia et neutralité (II) ».
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    Ce débat n'en finit pas de prendre de la hauteur... , ou plutôt de descendre au ras du caniveau.
Jon Snow

Fukushima, tournée mondiale - 0 views

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    Un résumé sur le feu qui couve en extrême-orient. Introducing the Monju reactor.
Jon Snow

Looting with the lights on | Naomi Klein | Comment is free | The Guardian - 0 views

  • There was Baghdad in the aftermath of the US invasion – a frenzy of arson and looting that emptied libraries and museums. The factories got hit too. In 2004 I visited one that used to make refrigerators. Its workers had stripped it of everything valuable, then torched it so thoroughly that the warehouse was a sculpture of buckled sheet metal.Back then the people on cable news thought looting was highly political. They said this is what happens when a regime has no legitimacy in the eyes of the people. After watching for so long as Saddam Hussein and his sons helped themselves to whatever and whomever they wanted, many regular Iraqis felt they had earned the right to take a few things for themselves. But London isn't Baghdad, and the British prime minister, David Cameron, is hardly Saddam, so surely there is nothing to learn there.
  • Back then the people on cable news thought looting was highly political. They said this is what happens when a regime has no legitimacy in the eyes of the people. After watching for so long as Saddam Hussein and his sons helped themselves to whatever and whomever they wanted, many regular Iraqis felt they had earned the right to take a few things for themselves. But London isn't Baghdad, and the British prime minister, David Cameron, is hardly Saddam, so surely there is nothing to learn there.
  • Argentina's mass looting was called el saqueo – the sacking. That was politically significant because it was the very same word used to describe what that country's elites had done by selling off the country's national assets in flagrantly corrupt privatisation deals, hiding their money offshore, then passing on the bill to the people with a brutal austerity package.
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  • They are just about lawless kids taking advantage of a situation to take what isn't theirs. And British society, Cameron tells us, abhors that kind of behaviour.This is said in all seriousness. As if the massive bank bailouts never happened, followed by the defiant record bonuses. Followed by the emergency G8 and G20 meetings, when the leaders decided, collectively, not to do anything to punish the bankers for any of this, nor to do anything serious to prevent a similar crisis from happening again. Instead they would all go home to their respective countries and force sacrifices on the most vulnerable. They would do this by firing public sector workers, scapegoating teachers, closing libraries, upping tuition fees, rolling back union contracts, creating rush privatisations of public assets and decreasing pensions – mix the cocktail for where you live. And who is on television lecturing about the need to give up these "entitlements"? The bankers and hedge-fund managers, of course.
  • This is what Cameron got wrong: you can't cut police budgets at the same time as you cut everything else. Because when you rob people of what little they have, in order to protect the interests of those who have more than anyone deserves, you should expect resistance – whether organised protests or spontaneous looting. And that's not politics. It's physics.
    • Jon Snow
       
      Bien la preuve qu'ils manquent d'oxygène là où ils sont tous.
Fabien Cadet

Citation : Jocho Yamamoto - 3 views

« Face à la situation actuelle du monde, je pense que je vais rester chez moi et dormir. » Jocho Yamamoto

started by Fabien Cadet on 19 Nov 09 no follow-up yet
Jon Snow

GRAIN | "Against the grain" | 2009 | Un système alimentaire qui tue - 0 views

  • Cela fait des années que les experts avertissent que le développement des grandes fermes d’élevage industriel en Amérique du Nord ont créé un foyer idéal pour que puissent émerger et se répandre de nouvelles souches de grippe extrêmement virulentes. « Parce que les élevages fortement concentrés ont tendance à rassembler d’importants groupes d’animaux sur une surface réduite, ils facilitent la transmission et le mélange des virus », expliquaient des scientifiques de l’agence nationale des instituts de santé publique américaine (NIH).[2]  Trois ans plus tôt, Science Magazine avait sonné l’alarme en montrant que la taille croissante des élevages industriels  et l’usage répandu des vaccins qui y est fait accéléraient le rythme d’évolution de la grippe porcine.[3] C’est la même chose avec la grippe aviaire : l’espace surpeuplé et les conditions insalubres  qui règnent dans ces élevages permettent au virus de se recombiner et de prendre de nouvelles formes très aisément. Quand on en est à ce stade, la  centralisation inhérente à l’industrie garantit que la maladie est disséminée partout, par l’intermédiaire des matières fécales, de la nourriture animale, de l’eau ou même des bottes des ouvriers.[4] Et pourtant, si l’on en croit les centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), «  il n’existe pas de système national officiel de surveillance pour déterminer quels sont les virus les plus répandus dans la population porcine américaine.”[5] La situation est la même au Mexique.
  • Pour ce qui est des pandémies de grippe en général, nous savons que la proximité d’élevages intensifs de porcs et d’élevages de volailles augmente les risques de recombinaison virale et l’émergence de nouvelles souches virulentes de grippe.
  • Il faut noter ici que l’un des ingrédients courants de l’alimentation animale industrielle est ce qu’on appelle les «  déchets de volaille », c’est-à-dire un mélange de tout ce qu’on peut trouver sur le sol des élevages intensifs : matières fécales, plumes, litière, etc
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  • Entre temps, l’industrie pharmaceutique fait fortune avec la crise. Le gouvernement des Etats-Unis a déjà fait une exception d’urgence dans son système d’autorisation pour permettre de traiter les malades de la grippe avec des antiviraux comme Tamiflu et Relaxin plus largement que cela n’était prévu.
  • Novavax essaie de convaincre à la fois le CDC et le gouvernement mexicain qu’il est capable de fournir un vaccin contre la grippe porcine dans un délai de 12 semaines, si les règlements encadrant les tests restent souples.
  • (L’épidémie de grippe porcine a frappé Mexico, une métropole de plus de 20 millions d’habitants, précisément au moment où le gouvernement a coupé l’approvisionnement en eau d’une bonne partie de la population, en particulier les quartiers les plus pauvres.)
  • Le fait que la surveillance des épidémies soit confiée à des cabinets-conseils privés, que les gouvernements et les agences des Nations Unies puissent garder le silence et ne pas divulguer l’information, que nous soyons obligés de dépendre d’une poignées d’entreprises pharmaceutiques  pour soulager nos souffrances, avec des produits certes brevetés mais seulement à moitié testés, devraient nous indiquer que rien ne va plus. Ce n’est pas seulement de nourriture que nous avons besoin, mais de systèmes de santé publique qui aient un véritable agenda public et soient responsables devant le public.
  •  
    Triste réalité. Notre système alimentaire est pourri. Des hommes en souffrent et en meurent quotidiennement.
Jon Snow

ContreInfo :: L'AIE accusée de dissimuler la réalité du pic pétrolier - 0 views

  • En particulier, elles mettent en doute la prévision du dernier World Economic Outlook, qui sera on le pense reconduite cette année, qui estimait que la production pétrolière pourra passer d’un niveau actuel de 83 millions de barils par jour à 105 millions de barils. Des critiques extérieurs à l’agence ont souvent fait valoir que cette affirmation ne pouvait être étayée par des preuves concrètes et ils affirment que le pic de production pétrolière a déjà été dépassé.
  • Désormais, la théorie du « pic pétrolier » trouve des partisans au cœur même du secteur de l’énergie. « L’AIE prévoyait en 2005 que la production de pétrole pourraient s’élever à 120 millions de barils par jour en 2030, mais elle a été contrainte de réduire progressivement ce chiffre à 116 mb/j puis 105 l’an dernier », déclare notre source à l’AIE, qui n’a pas souhaité dévoiler son identité par crainte de représailles en provenance de l’industrie pétrolière. « Le chiffre de 120 mb/j a toujours été un non-sens, mais même celui qui est utilisé aujourd’hui est beaucoup plus élevé que ce qui peut être justifié, et l’AIE le sait. »
  • Une deuxième source haut placée à l’AIE, qui a aujourd’hui quitté ses fonctions mais est tout aussi réticente à donner son nom, indique qu’une règle fondamentale de l’agence était l’« impératif de ne pas [mettre en] colère les Américains », mais que le fait est que les réserves de pétrole sont moins importantes qu’admises. « Nous sommes [déjà] entrés dans la zone du « pic pétrolier ». Je pense que la situation est très grave, » a-t-il ajouté.
  • ...1 more annotation...
  • Un rapport publié le mois dernier par le Centre Britannique de Recherche pour l’Energie (UKERC) indique que la production mondiale de pétrole conventionnel pourrait passer par un « pic » et entamer son déclin terminal avant 2020, tout en jugeant que le gouvernement ne se préparait pas à faire face à ce risque. Steve Sorrell, auteur principal du rapport, a déclaré que les prévisions suggérant que la production de pétrole n’atteindrait pas son maximum avant 2030 étaient « au mieux, optimiste et au pire invraisemblable ».
Jon Snow

ContreInfo :: Pic pétrolier : l'AIE connaît les faits depuis 1998, par Colin ... - 0 views

  • Pour résumer, le pétrole conventionnel classique a atteint un sommet en 2005. Le déficit a été comblé par un pétrole couteux, provenant principalement de gisements en eau profonde et de l’exploitation des sables bitumineux canadiens, ce qui a provoqué une hausse des cours. Cette tendance a été identifiée par des négociants avisés qui ont commencé à acheter des contrats sur le marché à terme, tandis que l’industrie pétrolière a maintenu des niveaux élevés de stock, puis les a regardés s’apprécier, sans avoir le moindre effort à fournir. La hausse des prix a également dirigé un flot de pétrodollars vers le Moyen-Orient, où il coûte environ 10 dollars pour produire un baril. Ces excédents de revenus ont ensuite été partiellement redirigés vers les établissements financiers occidentaux, contribuant ainsi à l’instabilité. La flambée des prix a atteint des niveaux extrêmes à la mi-2008, à près de 150 dollars le baril, ce qui a incité les négociants à commencer à vendre à découvert sur le marché à terme, et pour l’industrie pétrolière, à commencer à vider ses stocks avant qu’ils ne perdent de la valeur. Ces prix élevés ont dans le même temps déclenché une récession économique qui a freiné la demande, provoquant une chute des prix qui sont retournés aux niveaux de 2005 avant de remonter à environ 70 dollars aujourd’hui.
  • Pour résumer, le pétrole conventionnel classique a atteint un sommet en 2005. Le déficit a été comblé par un pétrole couteux, provenant principalement de gisements en eau profonde et de l’exploitation des sables bitumineux canadiens, ce qui a provoqué une hausse des cours. Cette tendance a été identifiée par des négociants avisés qui ont commencé à acheter des contrats sur le marché à terme, tandis que l’industrie pétrolière a maintenu des niveaux élevés de stock, puis les a regardés s’apprécier, sans avoir le moindre effort à fournir. La hausse des prix a également dirigé un flot de pétrodollars vers le Moyen-Orient, où il coûte environ 10 dollars pour produire un baril. Ces excédents de revenus ont ensuite été partiellement redirigés vers les établissements financiers occidentaux, contribuant ainsi à l’instabilité. La flambée des prix a atteint des niveaux extrêmes à la mi-2008, à près de 150 dollars le baril, ce qui a incité les négociants à commencer à vendre à découvert sur le marché à terme, et pour l’industrie pétrolière, à commencer à vider ses stocks avant qu’ils ne perdent de la valeur. Ces prix élevés ont dans le même temps déclenché une récession économique qui a freiné la demande, provoquant une chute des prix qui sont retournés aux niveaux de 2005 avant de remonter à environ 70 dollars aujourd’hui.
  • Étant donné le rôle central du pétrole dans l’économie moderne, le pic de production s’annonce comme un tournant d’ampleur historique. Il semble que les banques aient prêté plus que ce qu’elles n’avaient en dépôt, convaincues que la croissance économique de demain représentait une garantie pour la dette d’aujourd’hui, sans comprendre que la croissance a été alimentée par l’énergie fournie par un pétrole bon marché. Les gouvernements impriment aujourd’hui encore plus d’argent, en vertu des principes keynésiens, dans l’espoir de rétablir la prospérité passée, et le succès pourrait être de courte durée. Mais cela pourrait stimuler la demande de pétrole qui dépasserait bientôt à nouveau les limites de l’offre, conduisant à un nouveau choc sur les cours, entrainant une dépression économique pouvant être pire encore. De fait, les 28 milliards de barils extraits chaque année sont utilisés par une population mondiale de 6,7 milliards de personnes, mais en 2050 l’offre sera tombée à un niveau capable d’approvisionner moins de la moitié de ce chiffre, avec le mode de vie actuel.
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  • On peut faire beaucoup pour réduire le gaspillage et développer les énergies renouvelables. Le charbon et l’énergie nucléaire peuvent également faciliter la transition même si, eux aussi, sont sujets à l’épuisement. Les défis sont si grands qu’il est clair que les gouvernements doivent agir de toute urgence pour se préparer à ce qui se profile. Dans le même temps, se posent les défis du changement climatique qui sont dans une certaine mesure liés à l’approvisionnement pétrolier. Il est possible que nous assistions aujourd’hui à une forme de réveil, et les gouvernements de l’OCDE pourraient alors avoir besoin d’une justification au nom de laquelle seraient introduites de nouvelles politiques nationales. Ce qui, à son tour, pourrait permettre à l’AIE de proposer une évaluation plus réaliste de la véritable situation. Les médias ont aussi un rôle important à jouer en alertant l’opinion publique sur ce qui se déroule. Cela souligne la valeur de l’article que vous avez publié, et cela doit être porté à votre crédit.
Jon Snow

Les Big Pharma en rêvaient, Sarkozy le fait... - 0 views

  • D'ailleurs, Marc Cluzel, responsable de la branche R&D de Sanofi-Aventis, l'a clairement affirmé lors de l'annonce du plan de licenciement : "Pourquoi voudriez-vous qu'on continue à financer 100% de notre recherche interne alors qu'à l'extérieur, les organismes de recherche publique, les biotechs, les universités sont financés en tout ou partie par l'état et les collectivités territoriales".
  • Les firmes s'en désengagent donc massivement, préférant licencier ses chercheurs pour s'appuyer sur les laboratoires publics, en grande partie financés par l'Etat.
  • Comprenez : on assèche les financements de la recherche publique française (qui est vraiment nulle) pour mieux la contraindre à accepter des partenariats public-privé (puisque les labos la trouve super efficace)... Ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Pôle emploi ("lessivé par l'Etat, essoré par le privé") par exemple... le scénario est bien rôdé. Au final, au moment de négocier, les instituts publics se retrouvent en situation de faiblesse, et les labos privés se goinfrent !
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  • La recherche pour le public, les bénéfices pour le privé. Les Big pharma n'auraient pas rêvé mieux...
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    Putain!
Jon Snow

La France veut-elle privatiser ses forêts et se débarrasser de l'ONF ? - Patr... - 0 views

  • Dans un courrier adressé le 1er avril à Jean-Claude Monin, président de la FNCOFOR, le ministre de l’Agriculture s’est voulu rassurant. « Je tiens à vous confirmer mon engagement à maintenir le régime forestier et l’ONF, écrit Bruno Le Maire. Le gouvernement n’envisage aucune privatisation ni de l’ONF, ni des forêts communales ou domaniales. »
    • Jon Snow
       
      On sait ce qui va suivre. Apres l'eau, l'electricité, la poste, les retraites.... dans 3 ans on sera dans la meme situation que l'argentine en 2001. Va y avoir du coup de pied au cul.
  • Beaucoup d’arbres auront été abattus avant que l’on parvienne à résoudre la crise financière et sociale de l’ONF. D’autant que l’État exige d’extraire toujours plus de bois des forêts : Nicolas Sarkozy a fixé un objectif de 21 millions de mètres cubes supplémentaires d’ici à 2020. Pas vraiment compatible avec le développement durable. Pour Olivier Thomas, président de l’AEV, « le gouvernement reste sur une logique unique de rentabilité financière de la forêt avec des objectifs de production de bois destinés à la construction complètement irréalisables sauf à raser une grosse partie de nos forêts. Il est donc urgent d’arrêter cette véritable catastrophe écologique et de redéployer les moyens publics que demande une véritable gestion forestière durable. » « Il y a un risque de couper le lien entre la population et la forêt si celle-ci devient uniquement un lieu consacré à l’exploitation du bois, craint Pierre Grandadam, président de l’Association des maires des communes forestières d’Alsace-Moselle. L’année dernière, j’ai vu ce que cette politique donnait au Brésil : on fauche les arbres comme du maïs. On ne peut pas accepter ça. La forêt doit rester multifonctionnelle pour qu’on puisse continuer de s’y promener, d’y travailler et de valoriser un matériau renouvelable. »
Jon Snow

Naomi Klein : « Le mouvement Occupons Wall Street est actuellement la chose l... - 0 views

  • Nous savons tous, ou du moins nous sentons, que le monde est à l’envers : nous agissons comme s’il n’y avait pas de limites à ce qui, en réalité, n’est pas renouvelable – les combustibles fossiles et l’espace atmosphérique pour absorber leurs émissions.
  • La tâche de notre époque est de renverser cette situation et de contester cette pénurie artificielle. D’insister sur le fait que nous pouvons nous permettre de construire une société décente et ouverte, tout en respectant les limites réelles de la Terre.
  • Je parle de changer les valeurs sous-jacentes qui régissent notre société
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  • La pancarte que je préfère ici, c’est : « Je me soucie de vous. » Dans une culture qui forme les gens à éviter le regard de l’autre et à dire : « Laissez-les mourir », c’est une déclaration profondément radicale.
  • Considérons ce beau mouvement comme s’il était la chose la plus importante au monde. Parce qu’il l’est. Vraiment. Naomi Klein, le 6 octobre 2011
Jon Snow

Fukushima : tour de l'actualité - Le blog de Fukushima - 0 views

  • Le problème de l’accumulation de l’eau hautement contaminée sur le site reste entier. Il y aurait actuellement 175 000 tonnes d’eau radioactive stockée sur le site, essentiellement dans les sous-sols. Tepco a constaté que le pompage de l’eau des sous-sols était inefficace car ils sont situés sous le niveau de la nappe phréatique, dans la roche sédimentaire aquifère. Dès que le niveau baisse, l’eau arrive de nouveau par le jeu des fissures. La centrale est devenue un puits infernal, car l’eau arrive en permanence : 200 à 500 tonnes par jour selon Tepco. C’est le tonneau des Danaïdes inversé. Les hommes sont désormais condamnés à vider un trou qui se remplit. Mais l’eau qu’on en retire est mortelle. Tepco ne sait plus quoi en faire, au point de l’éliminer en arrosant du bois pour éviter un improbable incendie… (lien).
  • D’après les principes des nucléophiles, pour réduire la radioactivité, il faut la diluer. Alors après que Tepco ait généreusement dilué dans le Pacifique la radioactivité de l’eau polluée provenant de la centrale (et ce n’est pas fini, la côte est du Japon continue d’être polluée par la centrale : lien), le gouvernement la dilue maintenant dans l’environnement : comme on ne sait plus quoi faire des déchets radioactifs (terre : 29 millions de mètres cube ; cendres ; boues), on va les répandre partout dans le Japon : l'Agence forestière autorise dorénavant les municipalités à enterrer dans les forêts domaniales les sols radioactifs provenant des zones contaminées (lien). Le Japon est donc condamné par son propre gouvernement à voir la radioactivité ambiante augmenter avec le temps, avec à la clé de nombreuses décharges de déchets radioactifs. Inodores. Invisibles. Incontrôlables à long terme… et avec quels effets sur la santé ?
  • Malgré tout, la pression populaire ne faiblit pas. Les Japonais sont majoritairement opposés à la poursuite de l’utilisation de l’énergie nucléaire et ils le font savoir par des jeûnes, des manifestations et des occupations symboliques. La manifestation du 19 septembre, rassemblant 60 000 personnes à Tokyo, a été la plus démonstrative dans ce pays où traditionnellement, on n’a pas l’habitude de sortir dans la rue.
Jon Snow

Argent et politique : la mécanique clientéliste , par Laurent Bonelli (Le Mon... - 0 views

  • Cette définition assez classique du clientélisme ne reflète toutefois qu’une seule face du pouvoir de ces médiateurs. Ceux-ci offrent également un cadre d’interprétation du monde social, une idéologie. Matilde, Cholo et leurs homologues réinventent au quotidien la tradition péroniste et sa geste, notamment l’attention portée à la classe ouvrière. Les gouvernements Perón (1946-1952 et 1952-1955) avaient notablement amélioré la condition de cette dernière, et les syndicats ont toujours été une composante centrale du mouvement justicialiste. Mais, dans le contexte contemporain de précarité et de vulnérabilité des travailleurs, ce n’est plus tant leur fierté qui est en jeu que leur dignité. Une dignité que leur assure le PJ en leur distribuant des biens de première nécessité. Le passage de la revendication politique à la charité est d’autant plus imperceptible qu’il est toujours placé sous le signe de la « justice sociale » et qu’il semble s’inscrire dans la continuité : « Chiche » Duhalde, la femme de l’ancien gouverneur, ne revendique-t-elle pas de marcher sur les traces d’Evita Perón, l’ancienne première dame ?
  • La stabilité du système repose ainsi sur la force des liens personnels entre les punteros et certains habitants du quartier. Cela explique le soutien populaire au président Menem, pourtant instigateur de politiques de libéralisation forcenée de l’économie du pays. Affectant en premier lieu les plus démunis, celles-ci ont affaibli leurs réseaux d’entraide et de solidarité, sauf si, comme Matilde ou Cholo, ils avaient accès aux circuits officiels de distribution de biens et de services. D’où un apparent paradoxe : avec un encadrement adéquat, les politiques les plus défavorables aux classes populaires renforcent parfois le soutien dont bénéficient en leur sein ceux qui les ont promues...
  • En France, la situation est-elle meilleure ? Le vote est certes largement individualisé, mais les taux d’abstention ou de non-inscription sur les listes électorales atteignent des sommets dans les classes populaires, lesquelles ont même pratiquement disparu de l’univers de référence des principaux partis. Or, dans ces milieux, l’intérêt pour la politique est intimement lié à la traduction de l’expérience quotidienne en projet politique qu’opèrent les militants. Dont la légitimité sur ce terrain repose toutefois sur leur capacité à résoudre les problèmes pratiques des groupes auxquels ils s’adressent. Une capacité largement dépendante des ressources qu’ils peuvent mobiliser, et donc de leur accès plus ou moins privilégié aux différentes institutions redistributives...
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    La frontière est fine entre loyauté et corruption. un bon documentaire qui parle de l'exemple paradoxal argentin: memoria del saqueo. Ou comment avec les "memes" methodes politiques on a fait de l'ultralibéralisme et aujourd'hui du social... ça laisse songeur.
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