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Jon Snow

Lu, vu, entendu n°7 : « Les sommets de l'imp(r)udence » - Acrimed | Action Cr... - 0 views

  • 7. Le comble de la vertu Albert du Roy, auteur de La mort de l’information (2007), invité de Je vous réveille, Le cinq sept, France Inter (le 13 novembre à 6h20), a découvert un remède miracle à la dépendance des journalistes et aux formes de connivences inscrites dans les relations et les proximités sociales : la vertu. - La journaliste : - « Comment fait-on pour rester indépendant quand on est journaliste ? Vous parlez aussi de connexions qui sont parfois évidentes et qui sont... »- Albert du Roy : - « De connivences, oui. - La journaliste : - « ...et de connivences qui sont parfois plus subtiles, aussi. » - Albert du Roy : - « Je crois que c’est d’abord une question de courage et de volonté. Je crois que c’est une question d’ascèse, aussi. C’est-à-dire qu’il ne s’agit pas, quand on est journaliste et, surtout, quand on occupe des fonctions de responsabilité, il ne s’agit pas de vouloir devenir une vedette et de peser sur la vie politique (ou la vie économique si on est journaliste économique). Il s’agit de rester à sa place qui est une place d’observateur critique et de ne pas vouloir goûter du pouvoir. » En guise de remède à la dépendance des journalistes et aux connivences, qui n’ont très généralement pas besoin d’être concertées, puisqu’ elles sont inscrites dans les relations et les proximités sociales : la vertu.
  • 8. Le comble de la complexité Emission « Revu et corrigé », présentée pare Paul Amar , France 5, samedi 10/11/2007. - Question du public (Mélanie du CFJ) : « J’aurais aimé savoir comment vous gérez vos relations avec vos sources politiques, quel degré de proximité vous entretenez avec elles pour avoir le plus d’infos possibles et ne pas tomber dans la connivence. » [...]- Guy Konopnicki, Journaliste à Marianne : - « Belle question et vaste problème parce que, vous verrez, avec les années, qu’on connaît de plus en plus d’hommes politiques – y en a qu’on connaît depuis nos études, ainsi de suite – et qu’effectivement la connivence peut être un très grave problème. Et que la manière... Bien évidemment, on noue des amitiés. Et, en plus, en général, pas toutes du même bord. Enfin bon... Et on se nourrit d’informations. Mais y a toujours un risque et y a toujours la nécessité de se préserver et de vérifier les informations de ceux qui sont soi-disant les plus proches. »
  • 9. Le comble de l’indépendance Quand ce sont les journalistes eux mêmes qui témoignent franchement des pressions, ouvertes ou insidieuses, exercées par les propriétaires et les publicitaires, on mesure à quel point leur indépendance est fragile. On a entendu ça dans l’émission déjà citée : « Revu et corrigé », sur France 5, le samedi 10 novembre 2007. - Libie Cousteau (société des journalistes des Echos) : - « C’est justement ça qui nous pose problème. C’est-à-dire que le nombre de marques et le nombre d’entreprises qu’il [Bernard Arnault] possède ne nous permettrait pas, demain, d’exercer notre métier en professionnels, en toute liberté et avec une quiétude, une sérénité qui se doit à tout journaliste qui se respecte. Voilà. Y a un conflit d’intérêt majeur. » - Daniel Vigneron (chef du service international de La Tribune) : « Tous les articles consacrés à LVMH, consacrés aux filiales de LVMH et, plus généralement, à toute la sphère du luxe ont été des papiers étroitement contrôlés, très souvent censurés, notamment au niveau des titres. » - Ghislaine Ottenheimer (Journaliste au magazine économique Challenges)  : - « Moi, je voudrais prendre l’exemple qu’on a connu du temps de L’Express. Quand y a eu la crise de Vivendi – Dieu sait si c’était une grave crise –, eh bien je vous assure que le journaliste de L’Express qui enquêtait sur Vivendi, il est dans une situation impossible. C’est très difficile, quand vous êtes un salarié de Vivendi, d’aller poser des questions. Et, même, quand vous les écrivez, les gens rigolent : vous n’êtes pas crédible. Je veux dire qu’on est dans une situation, en France, qui est extrêmement difficile. » Un quart d’heure plus tard, à l’occasion d’un nouvel échange, la même précise : - Ghislaine Ottenheimer : - « Il faut savoir que, dans une rédaction, un directeur d’une rédaction n’aime pas avoir des emmerdeurs. Il n’aime pas avoir des emmerdements. Donc, si vous publiez des articles un peu sévères... Moi, je me souviens, il y a très très longtemps, avoir écrit un article un peu sévère sur Bernard Arnault et, bon... ben, le directeur a tout de suite appelé... "La pub", le ceci... Bon. Donc, voilà. Vous pouvez sortir quelques billes, quelques décharges mais, au bout d’un moment, vous allez passer pour l’enquiquineur de service qui va vous faire perdre des budgets [?]. Donc la liberté s’arrête là. La liberté s’arrête là ! » L’échange qui suit entre Paul Amar et François Malye, Journaliste au Point et président du Forum permanent des sociétés de journalistes, complète le tableau… toujours inachevé. - Paul Amar : - « On reste sur ce qui intéresse les lecteurs : c’est votre liberté par rapport au groupe industriel. Vous êtes libre ? Vous vous sentez libre ? Vous écrivez librement ? »- François Malye : - « Ah ben, on n’écrira pas, par exemple, au Point, sur monsieur Arnault. C’est une règle, par exemple. »- Paul Amar : - « Ah ! »- François Malye : - « C’est une règle parce que ça a été une règle entre eux, à travers leurs médias respectifs, par exemple entre La Tribune et Le Point. Donc il y a eu guerre quand il y avait des rachats de truc... nous, qui nous passent au-dessus de la tête de façon euh... Donc, oui, y a des interdictions, clairement. Mais c’est pas propre au Point. C’est... Dans toutes les rédactions aujourd’hui, il y a des interdictions, qu’elles soient politiques, qu’elles soient envers le patron. Mais c’est pas les pires : c’est envers la publicité. C’est envers la publicité parce que, bien évidemment, les journaux, comme ils ont moins de lecteurs sont dépendants de la publicité et, là, la pression, elle est même indéchiffrable. On vous dit : "Tel papier, ce serait bien." Puis, trois mois après, on voit une page de pub. Ou l’inverse. Donc, même les journalistes au sein des rédactions ne voient pas une grande partie des manipulations. Ils ne les voient même pas. Elles sont devenues quasiment indéchiffrables. […] » Quelques minutes plus tard… - François Malye : - « Alors, y a la stratégie de l’évitement, quand vous êtes dans une rédaction. C’est-à-dire faire les sujets qui ne fâchent pas, les sujets dont vous savez pertinemment qu’en arrivant dans le bureau du directeur de la rédaction, les missiles vont pleuvoir parce qu’on va vous dire "Mais pas ça !" A cause de la pub, encore une fois, parce que y a un gros annonceur... » Où l’on voit que certains témoignages de journalistes sont irremplaçables.
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  • 10. Le comble de la lucidité Robert Ménard, on le sait, ne déteste rien et est lucide en tout. Le secrétaire général de Reporters sans frontières, toujours sur le plateau de « Revu et corrigé » (France 5), le 10 novembre 2007, célèbre ainsi la liberté de la presse et… la qualité de l’information :« La presse, elle a jamais été aussi libre. On n’a jamais eu une information d’aussi bonne qualité aujourd’hui par rapport à y a trente ans. Non non, mais enfin... Il faut arrêter les bêtises [?]. Quand j’ai commencé à faire du journalisme, y avait du monopole partout, la moitié de l’audiovisuel appartenait à l’État... » A Ghislaine Ottenheimer, journaliste à Challenges, qui lui rétorque « Oui m’enfin la presse écrite n’était pas de plus mauvaise qualité. », Robert Ménard réplique : « Non, mais la totalité... Aujourd’hui, y a pas une information qui ne trouve pas un support pour être diffusée. C’est pas vrai ! » Aujourd’hui, l’emprise directe de l’Etat ayant (presque) à disparu, tout va (presque) bien. Pourtant quelques (petits) problèmes demeurent, admet Robert Ménard quelques temps après : « Les grands groupes français, c’est des groupes, un, qui appartiennent à des gens qui ont besoin de l’État, souvent, pour travailler. Je veux dire : dans le bâtiment, dans les travaux publics, dans l’armement, vous avez besoin de l’État. Alors, évidemment, y a une question qui se pose (même si c’est pas aussi mécanique que ça) : quand des gens ont à ce point besoin de l’État, est-ce qu’ils sont indépendants de l’État ? (…) Ça, c’est la première spécificité. Ça n’existe pas dans d’autres pays. » Ce qui pose problème donc ce n’est pas lé dépendance de l’information à l’égard de groupes financiers : c’est la dépendance de ces groupes à l’égard de l’Etat. D’ailleurs, poursuit l’extra-lucide : « La deuxième spécificité : en France, la presse est pauvre et elle est dépendante du pouvoir politique comme elle ne l’est nulle part ailleurs. » Supprimer l’aide publique à la presse rendrait la presse plus indépendante ? « Et, troisième point (…). C’est qu’y a en France une spécificité qui affaiblit tous les journaux qui s’appelle le monopole syndical. En France, y a un syndicat qui s’appelle la CGT du livre qui contrôle toute l’impression, qui contrôle la diffusion et qui a un monopole d’embauche. Ça n’existe nulle par ailleurs. Résultat des courses : la presse est plus chère que dans n’importe quel pays et elle est plus affaiblie. » Résumons : livrons la presse à des groupes privés indépendants de l’Etat, supprimons l’aide publique à la presse et débarrassons-nous du syndicat du livre, et tout ira encore plus mieux, puisque tout va déjà si bien [5]
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    De beaux flagrants délits de copinages entre politiques, journalistes, et industriels. Les plus tristes passages sortent de la bouche des journalistes eux-mêmes qui avouent leur impuissance, voire l'acceptation de cet état de fait.
Jon Snow

Dailymotion - La ville de Makuhari, au Japon, disparaît sous l'eau liquéfacti... - 0 views

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    Donc c'est bien ça, l'eau (de mer?) s'est infiltrée sous la surface de la terre et inonde petit à petit la ville (les?). C'est saisissant sur certaines images! Fuir ou pas ?
Jon Snow

Ces puissantes officines qui notent les Etats, par Ibrahim Warde (Le Monde diplomatique) - 0 views

  • « Le monde de l’après-guerre froide compte deux superpuissances, les Etats-Unis et l’agence Moody’s. » Thomas Friedman, éditorialiste de politique étrangère du New York Times, explicite ainsi sa formule : si les Etats-Unis peuvent anéantir un ennemi en faisant usage de leur arsenal militaire, l’agence de notation financière Moody’s possède les moyens d’étrangler financièrement un pays en lui décernant une « mauvaise note ».
  • Une bonne note permet d’emprunter au moindre coût. Plus la note baisse, plus le taux d’intérêt augmente, car les investisseurs exigeront une prime de risque. Les obligations mal notées (ou pas notées du tout) sont considérées comme des obligations « pourries » (junk bonds), même si leurs vendeurs préfèrent l’appellation d’« obligations à haut rendement » (high yield bonds).
    • Jon Snow
       
      Tous les acheteurs sont au courant, mais c'est à qui se retirera le premier du merdier en regardant les autres sombrer...
  • Deuxième critique : les agences de notation commettent de graves erreurs. En 1975, à la veille de sa mise en cessation de paiements, la ville de New York était encore bien notée. Plus récemment, à la suite de la faillite du comté d’Orange, Standard and Poor’s a été prise en défaut de vigilance et fait l’objet de nombreuses poursuites judiciaires. Là encore, l’agence assurait les investisseurs que le comté d’Orange était en bonne santé et bien géré, alors même que 2 milliards de dollars partaient en fumée, à la suite de spéculations sur les produits dérivés (4). En octobre 1994, le bulletin de la Réserve fédérale américaine cautionna les investisseurs.
  • ...5 more annotations...
  • Moody’s est l’objet d’une enquête du ministère de la justice, pour concurrence déloyale, et d’un procès intenté par le district scolaire de Jefferson County dans l’Etat du Colorado. En 1993, cette collectivité, refusant de solliciter Moody’s, demanda à la petite agence Fitch Investors Services de noter son émission d’obligations. En réplique à l’affront, Moody’s décerna une note « non sollicitée » (ou « note sauvage »), et bien entendu mauvaise, ce qui rendit l’émission impossible. Pour l’agence de notation, il ne s’agissait pas là d’un chantage, mais d’un service rendu au public et couvert par le premier amendement de la Constitution, qui garantit le droit à la libre expression (2).
  • L’autre note dont l’annonce déclencha un long suspense fut celle de l’Egypte. En septembre 1996, après que l’agence Moody’s eut annoncé qu’elle s’apprêtait à émettre une note non sollicitée, le gouvernement décida de demander à être noté (tout en affirmant qu’il n’avait pas l’intention d’émettre des obligations). S’entourant des banques d’investissement Goldman Sachs et EFG Hermes, les dirigeants égyptiens se livrèrent à un bachotage forcené et s’empressèrent d’accéder aux exigences du Fonds monétaire international en matière d’ajustement structurel.
    • Jon Snow
       
      Pan! Rien que ça!
  • Mieux vaut coopérer, c’est-à-dire fournir tous les documents demandés et recevoir la visite d’« examinateurs », que se voir décerner une note non sollicitée. Le système renforce les inégalités et regorge d’effets pervers. Le plus spectaculaire étant celui que les Anglo-Saxons appellent « self-fulfilling prophecy » : le simple fait de prévoir, même à tort, une déconfiture amène la déconfiture.
  • C’est cependant le pouvoir de noter des Etats qui vaut aux agences l’image de superpuissance politique. En effet, depuis 1990 - la crise de la dette, l’asséchement de l’aide extérieure et des prêts bancaires, et les recettes néo-libérales des organisations internationales étant passés par là - l’essentiel du financement extérieur des Etats se fait sur les marchés obligataires. Depuis que la « loi Wriston » n’a plus cours (6), les investisseurs veulent s’assurer de la solvabilité des Etats emprunteurs... que seules les agences de notation se disent capables d’apprécier.
  • Très sourcilleuses en matière de transparence lorsqu’il s’agit des notés, les agences de notation restent elles-mêmes bien mystérieuses. Leur pouvoir exorbitant et leurs abus appellent à un contrôle plus strict de leurs pratiques ou du moins à l’adoption d’un code de déontologie. De telles initiatives sont à l’étude, mais on peut douter de leurs succès. Les agences ne peuvent en effet être contrôlées que par ces mêmes gouvernements qu’elles tiennent sous haute surveillance.
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    Février 97.
Jon Snow

ContreInfo :: La Théorie Monétaire Moderne, une pensée économique alternative... - 0 views

  • Une décennie plus tard, alors que le déficit budgétaire a exacerbé les débats politiques et économiques à Washington, il reste surtout préoccupé par le danger que représenterait un déficit trop limité.
  • En fait, ils ne pensent même pas que nous ayons à l’équilibrer. Ils considèrent que les dépenses publiques produisant des déficits sont partie intégrante de la croissance économique, et ce même en période favorable.
  • l’opinion publique - les membres du Congrès, les membres des cercles de réflexion, le grand public, les économistes majoritaires de la profession - comprend mal la façon dont le gouvernement interagit avec l’économie. Si leur théorie - appelée « Théorie Monétaire Moderne », ou MMT - est juste, alors tout ce que nous pensions savoir sur le budget, les impôts et la Réserve fédérale est erroné.
  • ...2 more annotations...
  • L’affirmation que l’argent est une « créature de l’État » est au cœur de la théorie. Dans un système de monnaie fiduciaire, comme c’est le cas aux États-Unis, tout l’argent est au final créé par l’Etat, qui l’imprime et le met en circulation. Par conséquent le gouvernement ne peut jamais être à court d’argent. Il peut toujours en créer davantage. Cela ne signifie pas pour autant que les impôts ne soient pas nécessaires. Les Impôts, en fait, sont la clé permettant que le système en son entier puisse fonctionner. La nécessité de payer des impôts oblige les citoyens à utiliser la monnaie que le gouvernement imprime. Les impôts sont aussi parfois nécessaires afin d’empêcher la surchauffe de l’économie. Si la demande des consommateurs dépasse les capacités de production, les prix vont monter, produisant de l’inflation (lorsque les prix augmentent alors que le pouvoir d’achat réel baisse). Dans ce cas, les impôts peuvent comprimer les dépenses et maintenir des prix bas.
  • Si les partisans de la MMT prennent Keynes comme point de départ et sont d’ardents défenseurs des déficits budgétaires en période de récession, ce sont cependant des keynésiens d’un autre type. Les économistes du courant majoritaire qui plaident en faveur des dépenses et du déficit sont réticents à accepter les principes fondamentaux de la théorie monétaire moderne. Krugman, par exemple, qui s’engage régulièrement dans des débats passionnés avec des économistes de tous bords, affirme que d’importants déficits budgétaires durant les périodes de prospérité peuvent conduire à l’hyperinflation. Mankiw accepte l’affirmation de la MMT selon laquelle un gouvernement ne peut jamais être à court d’argent, mais n’en tire pas les mêmes conclusions.
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    mouai..
Jon Snow

Video Interview - Water, le pouvoir secret de l'eau - Energies Positives - 23 Mars 2012 - 0 views

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    Interview avec le producteur du film Water et un chercheur sur les propriétés cachées de l'eau.
Jon Snow

Le Printemps Erable - 0 views

  • On se souvient que c’est dans le berceau du néo-libéralisme thatchérien, en Angleterre, qu’un vaste mouvement étudiant avait contesté les coupes budgétaires dans le domaine de l’éducation qui se traduiraient là aussi par un renchérissement des droits d’inscription et donc un endettement massif de l’immense majorité des candidats à la fac et autant de boulots précaires sous-payés pour joindre les deux bouts. Un tel clash social ne s’était pas vu outre-Manche depuis des décennies.
  • Harald Beyer, croyant calmer le jeu (de dupe), en annonçant la création d’une agence publique qui remplacerait les multinationales bancaires pour assigner les prêts et bourses aux étudiants, vient de relancer la contestation. Pour preuve, plus de cent mille jeunes manifestants dans les rues de Santiago le 25 avril dernier.
  • En écho aux pionniers du Printemps Arabe, ils ont appellé ça Printemps Erable, avec cet adage en guise de sous-titre: «Ils pourront couper les feuilles, ils n’arrêteront pas le printemps.»
  • ...2 more annotations...
  • Ainsi, le 4 mai, lors du rassemblement à Victoriaville, où se tenait le conseil général du Parti libéral actuellement au pouvoir, la foule, déterminée à encercler le bâtiment, a connu des charges et des gazages d’une rare violence. Le nombre de blessés, manif après manif, ne cesse de s’accroitre. Et l’obligation de reprendre les cours sous la «protection» des brigades anti-émeute devient monnaie courante. Plusieurs vidéos en témoignent, militante ou aux ordres, ici et là.
  • Parmi les gardés à vue préventifs du jour, la mascotte des derniers cortèges, un prof de philo déguisé en «Anarchopanda», selon son pseudo-profil sur Fakebook. Qui contrevient ainsi au récent projet municipal d’interdire aux manifestants le port d’un masque «sans motif raisonnable». Et ci-dessous le contrevenant, en liberté… surveillée.
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    Compte-rendu des grosses manifs québecoises!
Jon Snow

« Xerxomanes », par Panagiotis Grigoriou - 0 views

  • Ainsi, au dernier Conseil de l’U.E. de cette semaine, on a formulé à l’encontre du peuple grec un ultimatum, relevant du néocolonialisme, désormais sans déguisement aucun, et on commence vraiment dans ce pays à y voir Suse du côté de Bruxelles. Surtout que ce chantage bancocrate s’adresse directement aux citoyens grecs, car pour une fois, ils seraient en train de se transformer en électeurs réels : « Vous devez élire le gouvernement de notre choix, afin de poursuivre notre politique, laquelle vous a été imposée déjà par la ruse, le mensonge, la corruption de vos élites dont nous nous en occupons depuis longtemps, et en fin de compte, par ce coup d’État déguisé et permanent, opéré depuis les élections de 2009 que nous avons provoqué, accélérant ainsi, la mise en œuvre de l’EuroTINA chez vous, et chez nos autres sujets, tous piégés dans cet univers concentrationnaire que constitue l’Union Européenne ». Voilà en somme, les termes du chantage en légère paraphrase. Dans la mesure où, toute liberté de la presse n’est pas encore supprimée, telle est également l’analyse sans déguisement non plus, d’une partie de notre presse (Avgi, Iskra.gr, To Pontiki).
  • Récemment, le Ministre français des Affaires étrangères, le socialiste Laurent Fabius, a sévèrement prévenu les Grecs, que leur souhait de rester dans la zone euro, n’est pas compatible avec un vote en faveur des partis politiques qui les conduiraient hors zone euro. Pour faire court, je dirais que certes, il y a eu le passage de pouvoir entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, mais l’hybride franco-allemand Merkozy s’est mué en Merkhollande (sic), sauf que le message adressé aux indigènes rebelles ne change point : Vous devez élire un gouvernement… Samarelos (sic), c’est à dire de Samaras (Nouvelle Démocratie), Venizélos (PASOK) et de toute autre tendance pro-mémorandum possible, dans le cas contraire, préparez-vous à vous faire hara-kiri. »
  • L’hebdomadaire satirique To Pontiki (« La Souris », 25/05/2012) note avec un brin d’humour, que « le Président français a offert un cadeau inestimable à Evangelos Venizélos, le recevant de manière quasi-officielle, outrepassant même tout protocole, car François Hollande a reconduit le chef du PASOK sur le perron de l’Élysée, ce qui prouve à quel point, les socialistes français, se considèrent en opposition frontale face à SYRIZA. Les sociaux-démocrates Allemands ont d’ailleurs offert ce même cadeau à Venizélos, se montrant au même moment très sévères vis à vis de SYRIZA, lui refusant toute ouverture possible dans la re-négociation du Mémorandum [contrairement aux cadres du P.S. en France, leurs homologues du SPD, ont reçu Alexis Tsipras et sa délégation à Berlin]. Depuis les instances dirigeantes du PASOK ont fait remarquer que ces dernières semaines, la social-démocratie européenne s’inquiète de la montée brusque de SYRIZA et de la gauche radicale en Grèce. Ainsi, et agissant dans l’urgence, on soutient le PASOK coûte que coûte, dans un processus de réaction faisant face à un courant politique en plein essor, et surtout, désormais capable de faire douter de la possibilité dont disposeraient les partis socialistes quant à garantir la pérennité de l’édifice de l’Europe sociale. Surtout qu’en France, à la prochaine échéance électorale, les amis d’Alexis, ne doivent pas se renforcer au détriment du vote P.S., c’est aussi une autre évidence. »
anonymous

Faut-il jeter le Diplo avec l'eau du complot ? - 0 views

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    Mouaip un peu mono maniaque sur le theme du fascisme l'auteur.
  • ...3 more comments...
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    c'est un blog antifasciste ;)
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    de là à classer le monde diplomatique dans le camp des fascistes.. si ces gars sont fachos tout le monde l'est. l'article d'alain gresh soit disant complaisant avec un antisémite est dans le ton d'un journaliste qui critique un bouquin sans plus : /
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    perso je ne les considère pas comme fascistes mais ils font le jeu des fascistes, ce sont juste des idiots utiles du capitalisme. "La forme matérielle du pouvoir (Etat, banques, industries, médias, etc.) n'est pas remise en cause. Ce qui pose problème pour les conspirationnistes, c'est qu'a la tête de tout cela on trouve une minorité de parasites qui a perverti l'ensemble de la société. Par exemple « la banque » serait une chose nécessaire, le problème c'est le « bankster ». Dans le complotisme, le problème n'est pas la structure injuste du système économique et social mais le fait qu'un groupe occulte est au poste de contrôle remettant en cause un ordre « juste/naturel/divin ». A défaut de critiquer la société, la théorie du complot va désigner une minorité (réelle ou inventée) et lui attribuer la responsabilité de tous les maux. Le complot peut être identifié par les caractéristiques supposées (physiques, culturelles) du groupe accusé de prospérer sur la misère du monde. De ce fait les « théories du complot » peuvent êtres perméable à des idées xénophobes affirmant qu'il est possible d'identifier l'appartenance à un groupe de domination occulte grâce a des traits morphologiques ou culturels." http://paris.indymedia.org/spip.php?article8802 "La théorie du complot n'est pas un cadre d'analyse ou une pensée qui permet aux opprimés de construire ou de mener un mouvement de résistance une lutte d'émancipation. Si une personne veut savoir qui se cache derrière le complot, elle se perd dans une quête de connaissances qui va l'emmener loin de ses préoccupations concrètes. La théorie du complot agit de ce point de vue comme un leurre." https://paris.indymedia.org/spip.php?article8802 "Le fascisme est la structure politique qui correspond à la forme la plus brutale du capitalisme, le conspirationnisme est le mécanisme par lequel une partie du prolétariat va être amené à soutenir ce
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    oui j'avais compris le fond de l'article et je suis d'accord avec ta definition du conspirationnisme. Cependant je dirais qu'il y a deux types de comportement (indissociables) à adopter pour lutter contre ce système. Il y a l'action directe qui consiste à battre le pavé, à s'organiser dans son entreprise etc, et l'analyse des methodes de soumission au capital que sont la hiérarchisation des statuts, les compressions salariales, la flexibilisation du travail etc. Il me semble que pour créer une société plus juste il faut avoir démont(r)er tous ces rouages pour agir le mieux possible. Le gros problème c'est que ça prends un max temps. Il est beaucoup plus facile de foncer sur les bouc-emissaires du conspirationnisme qui sont à "l'origine de tout le Mal sur terre". C'est le piège qui conduit à faire pire que ceux contre qui on pensait lutter (justement parce que l'on a raté l'étape de la démonstration). Mais je pense qu'on se rejoint la dessus. Joindre la pensée créatrice à l'action c'est le mieux qu'on puisse faire. Le meilleur exemple de ça ce sont les anarcho-communistes espagnols en 36. On a un tas de choses à apprendre de ces vieux.
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    je suis d'accord avec les 2 types de comportement à adopter par contre les compressions salariales et la flexibilisation du travail ne me paraissent pas être de vrais problèmes, on peut avoir de meilleurs salaires et travailler toujours au même endroit et faire le même boulot tout en restant dans le système capitaliste. augmenter les salaires est aussi un bon moyen pour acheter la paix sociale. oui il y'a des choses à apprendre des anarcho-communistes espagnols, notamment de leurs erreurs: http://infokiosques.net/lire.php?id_article=805
Jon Snow

Planète sans visa » Annie n'aime pas les sucettes (ni la Légion d'Honneur) - 0 views

  • Cessons les vraies fausses controverses sur les faibles doses. Des politiques publiques doivent devenir le rempart à la mise en danger délibérée d’autrui, y compris en matière pénale. Vous avez récemment exprimé, à la tribune de l’Assemblée nationale, votre souhait d’écrire des lois « plus justes, plus efficaces, plus pérennes. En qualité de Ministre chargée de l’Egalité des territoires et du logement, vous avez un pouvoir effectif non seulement pour augmenter le nombre des logements mais légiférer pour des logement sains, en participant à la remise en cause de l’impunité qui jusqu’à ce jour protège les responsables de crimes industriels. En mémoire d’Henri Pézerat qui fut pionnier dans les actions citoyennes dans lesquelles je suis engagée aujourd’hui et au nom de l’association qui porte son nom, la reconnaissance que j’appelle de mes vœux serait de voir la justice française condamner les crimes industriels à la mesure de leurs conséquences, pour qu’enfin la prévention devienne réalité.
  • J’en ai été, toutes ces années, la seule chercheuse statutaire. Pour assurer la continuité du programme et tenter, autant que faire se peut, de stabiliser l’emploi des jeunes chercheurs collaborant à celui-ci, il m’a fallu en permanence rechercher des financements - ce que j’appelle la « mendicité scientifique » - tout en résistant à toute forme de conflits d’intérêts pour mener une recherche publique sur fonds publics. Enfin, la recherche en santé publique étant une recherche pour l’action, j’ai mené mon activité dans l’espoir de voir les résultats de nos programmes de recherche pris en compte pour une transformation des conditions de travail et l’adoption de stratégies de prévention.
  •  J’en ai été, toutes ces années, la seule chercheuse statutaire. Pour assurer la continuité du programme et tenter, autant que faire se peut, de stabiliser l’emploi des jeunes chercheurs collaborant à celui-ci, il m’a fallu en permanence rechercher des financements - ce que j’appelle la « mendicité scientifique » - tout en résistant à toute forme de conflits d’intérêts pour mener une recherche publique sur fonds publics. Enfin, la recherche en santé publique étant une recherche pour l’action, j’ai mené mon activité dans l’espoir de voir les résultats de nos programmes de recherche pris en compte pour une transformation des conditions de travail et l’adoption de stratégies de prévention.
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  • J’en ai été, toutes ces années, la seule chercheuse statutaire. Pour assurer la continuité du programme et tenter, autant que faire se peut, de stabiliser l’emploi des jeunes chercheurs collaborant à celui-ci, il m’a fallu en permanence rechercher des financements - ce que j’appelle la « mendicité scientifique » - tout en résistant à toute forme de conflits d’intérêts pour mener une recherche publique sur fonds publics. Enfin, la recherche en santé publique étant une recherche pour l’action, j’ai mené mon activité dans l’espoir de voir les résultats de nos programmes de recherche pris en compte pour une transformation des conditions de travail et l’adoption de stratégies de prévention.
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    Lettre de refus de la Légion d'honneur par Annie Thébaud-Mony, directrice de l'inserm.
Jon Snow

ContreInfo :: Juste une image : les ménages européens matraqués par l'austérité - 0 views

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    les gens du FMI , de la commission européenne et des gouvernements en general ne seraient ils pas assez compétents pour faire de telles graphiques? Et les comprendre? C'est soit ça soit nous sommes dirigés par les membres de la secte du temple solaire.
Fabien Cadet

La désobéissance civile (1), extraits, Henri David Thoreau (1817-1862) - La r... - 0 views

  • L’armée permanente n’est que l’arme d’un gouvernement permanent.
  • Les gouvernements nous montrent avec quel succès on peut imposer aux hommes, et mieux, comme ceux-ci peuvent s’en imposer à eux-mêmes, pour leur propre avantage.
  • Le citoyen doit-il jamais un instant abdiquer sa conscience au législateur ? A quoi bon la conscience individuelle alors ?
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  • On a dit assez justement qu’un groupement d’hommes n’a pas de conscience, mais un groupement d’hommes consciencieux devient un groupement doué de conscience.
    • Jon Snow
       
      ohoh :) pas mal ça.
  • C’est eux l’armée permanente, et la milice, les geôliers, les gendarmes, la force publique, etc... La plupart du temps sans exercer du tout leur libre jugement ou leur sens moral ; au contraire, il se ravalent au niveau du bois, de la terre et des pierres et on doit pouvoir fabriquer de ces automates qui rendront le même service.
  • Quelle attitude doit adopter aujourd’hui un homme face au gouvernement américain ? Je répondrai qu’il ne peut sans déchoir s’y associer. Pas un instant, je ne saurais reconnaître pour mon gouvernement cette organisation politique qui est aussi le gouvernement de l’esclave.
    • Jon Snow
       
      Rassures moi il a fini pendu ce type au moins ?!
  •  
    « Quelle attitude doit adopter aujourd'hui un homme face au gouvernement américain ? Je répondrai qu'il ne peut sans déchoir s'y associer. Pas un instant, je ne saurais reconnaître pour mon gouvernement cette organisation politique qui est aussi le gouvernement de l'esclave. »
Fabien Cadet

Obama parle d'Israel et de Palestine par Noam CHOMSKY - 0 views

  • La proposition de la Ligue Arabe appelle évidemment à la normalisation des relations avec Israël, mais dans le contexte - répétons le, dans le contexte d’un règlement à deux états selon les termes d’un consensus international ancien, que les Etats-Unis et Israël ont bloqué et continuent de bloquer depuis plus de 30 ans dans un isolement international complet.
  • Son appel aux états Arabes de se concentrer sur un corollaire de leur proposition, alors que les Etats-Unis ignorent jusqu’à l’existence du contenu principal qui est une condition à ce corollaire, est d’une mauvaise foi totale.
  • “Pour être un véritable partenaire pour la paix“, a déclaré Obama, “le quartet [Etats-Unis, Union Européenne, Russie, Nations Unies] a fait clairement savoir que le Hamas devait remplir trois conditions sans ambiguïté : reconnaître le droit d’exister à Israël, renoncer à la violence et respecter les accords passés“. Sans mentionner, comme d’habitude, l’inconvénient majeur que les Etats-Unis et Israël rejettent fermement ces trois conditions.
  • ...14 more annotations...
  • Ignorée aussi l’utilisation par Israël d’armes étasuniennes à Gaza, en violation non seulement des lois internationales mais aussi étasuniennes. Oublié l’envoi par Washington à l’apogée de l’attaque israélo-étasunienne de nouvelles armes à Israël, ce que les conseillers d’Obama sur le Moyen-Orient n’ignoraient certainement pas.
  • Obama a cependant été ferme. La contrebande d’armes vers Gaza doit cesser.
  • Le jour suivant, un officiel Egyptien a décrit cet accord comme digne d’une fiction“. Les objections de l’Egypte ont été ignorées.
    • Fabien Cadet
       
      Ça va loin quand même hein.
  • Obama persiste à restreindre son appui au parti vaincu aux élections de 2006, les seules élections libres dans le monde Arabe, auxquelles les USA et Israël ont immédiatement et ouvertement réagi en punissant sévèrement les Palestiniens pour n’avoir pas respecté la volonté des Maîtres. Un détail technique mineur est que le mandat d’Abbas s‘est terminé le 9 janvier et que Fayyad fut nommé sans la confirmation du Parlement Palestinien (dont beaucoup de membres ont été enlevés et sont détenus dans les prisons israéliennes).
  • C’est le grand mérite du livre de Jimmy Carter “Palestine : la Paix, pas l’Apartheid“, d’avoir porté ces faits à l’attention publique pour la première, et en même temps la seule fois
  • Le premier message du Président Afghan Karzai à Obama après son élection en novembre était pour demander la fin des bombardements de civils Afghans, demande réitérée quelques heures après qu’Obama ait prêté serment. La même attention a été apportée à cette demande de Karzai qu’à celle qu’il avait faite pour un calendrier de retrait des forces armées des Etats-Unis et d’autres nations étrangères. Les riches et les puissants ont leurs “responsabilités“. Parmi celles-ci, rapporte le New York Times, il y a celle d’ “assurer la sécurité“ dans le sud de l’Afghanistan où “l’insurrection est endémique et soutenue de l’intérieur“. Très familier ; la Pravda dans les années 1980 par exemple.
  • Quasi universelles aussi sont les références habituelles au Hamas comme organisation terroriste dont le but est d’éradiquer Israël (ou peut-être tous les Juifs). On oublie ainsi l’inconvénient que les Etats-Unis et Israël ont non seulement pour but de détruire tout état Palestinien viable, mais qu’ils mettent en œuvre perpétuellement des politiques en ce sens.
  • Obama a commencé ses remarques en disant : “Je veux être clair : l’Amérique est s’engagée pour la sécurité d’Israël. Et nous soutiendrons toujours le droit d’Israël à se défendre contre des menaces légitimes“. Rien sur le droit des Palestiniens à se défendre contre des menaces beaucoup plus sérieuses,
  • Une alternative simple serait qu’Israël respecte un cessez-le-feu, par exemple celui qui a été proposé par le chef politique du Hamas Khaled Mishal peu de jours avant qu’Israël ne lance son attaque le 27 décembre. Mishal avait appelé à reprendre l’accord de 2005. Cet accord réclamait la fin des violences et une ouverture continue des frontières, avec la garantie d’Israël que les biens et les personnes pourraient circuler librement entre les deux parties de la Palestine occupée, la Cisjordanie et la bande de Gaza.
  • Il faut se souvenir que durant les 30 dernières années, les Etats-Unis et Israël se sont écartés une fois de leur rejectionisme : pendant les négociations de Taba en janvier 2001, qui promettaient une solution pacifique avant qu’Israël ne s’en retire.
  • C’est vrai que la Jordanie a aidé les USA à armer et entraîner les forces de sécurité Palestiniennes pour qu’elles puissent réprimer violement toute manifestation de soutien aux malheureuses victimes de l’attaque israélo-étasunienne à Gaza, et arrêter des partisans du Hamas et le journaliste très connu, Khaled Amayreh. Pendant ce temps, elles organisaient leurs propres manifestations en faveur d’Abbas et du Fatah dans lesquelles la plupart des participants “étaient des fonctionnaires et des écoliers auxquels l’autorité Palestinienne avait demandé de manifester“, selon le Jérusalem Post. C’est la démocratie que nous aimons
  • La capture de Shalit est une question sérieuse à l’Ouest, une autre preuve de la criminalité du Hamas. Quoi que l’on pense à ce sujet, il est indiscutable que la capture d’un soldat d’une armée d’agression est un bien moindre crime que l’enlèvement de civils, exactement ce qu’ont fait les forces israéliennes la veille de la capture de Shalit en pénétrant dans la ville de Gaza pour enlever deux frères et les entraîner au-delà de la frontière où ils disparurent dans les prisons d’Israël. A l’opposé du cas de Shalit, ce crime fut virtuellement tu et a été oublié, tout comme les pratiques régulières d’Israël, sur plusieurs décennies, d’enlever des civils au Liban et en haute mer, de les répartir dans ses prisons et de les retenir en otages pendant plusieurs années. Mais la capture de Shalit empêche le cessez-le-feu.
  • Obama ne dit pas un mot sur l’extension du peuplement et des constructions en Cisjordanie, ni sur les mesures alambiquées pour contrôler la vie des Palestiniens, dans le dessein de détruire les perspectives d’une solution pacifique à deux états. Son silence est la sinistre réfutation de ses fioritures oratoires sur la façon dont “je ferais tous les efforts pour obtenir deux états vivant côte à côte dans la paix et la sécurité“.
  • Mais les Etats-Unis et Israël (et quelques îles du Pacifique) ont voté contre une résolution en faveur du “droit du peuple Palestinien à l’autodétermination“ (adoptée à 173 voix contre 5, avec l’opposition des USA et d’Israël sous des prétextes ambigus).
    • Fabien Cadet
       
      Belle connerie que ces droits de veto >:- et combien il est clair qu'un petit groupe d'états s'est approprié le pouvoir de décision aux nations unies.
  •  
    « En bref, la rengaine constante d'Obama sur le droit d'Israël à se défendre est un autre exercice de mise en scène cynique qui, on doit l'admettre, ne lui est pas propre mais quasiment universel. »
Fabien Cadet

Les oligarques montent en puissance, par François Leclerc | Blog de Paul Jori... - 0 views

  • Qu’est-ce, dans ces conditions, que l’oligarchie ? Un système structuré de pouvoir économico-politique, restreint à un nombre limité d’individus et de familles, qui peut s’apparenter à une classe sociale d’un type nouveau, dont le recrutement fonctionne essentiellement par cooptation (ou à la faveur d’évènements créateurs de richesse comme les guerres, les changements de régime), et qui ne s’affirme pas sous son véritable jour. Planqué derrière la façade de la démocratie politique représentative, nourri par une rente développée dans la démesure, productrice de déséquilibres majeurs et de nuisances incontrôlées, assis sur l’opacité de l’activité financière qu’il contrôle.
  •  
    Leur cause paraît entendue. Au sortir de cette crise, si toutefois aucune rechute n'intervient, un petit nombre de méga-banques va disposer d'une force de frappe financière colossale et d'une influence politique allant de pair. La concentration bancaire qui est en cours est une donnée majeure du paysage financier de demain. Ce monde plus resserré essaye de progressivement sortir ses pieds de la glaise, sachant que cela va prendre du temps, mais qu'il a le champ libre pour y parvenir et en sortir encore plus fort qu'avant la crise.
Jon Snow

Proposition de résolution tendant à la création d'une commission d'enquête su... - 0 views

  • Dès lors, une investigation apparaît nécessaire pour vérifier la fiabilité du système d'évaluation des médicaments, et singulièrement la capacité des autorités sanitaires à exercer un contrôle réel, efficace et véritablement indépendant. Ces investigations devraient être menées dans quatre directions essentielles : 1. La qualité et la transparence des pratiques d'évaluation Les essais cliniques, qui servent de référence à l'évaluation du médicament par la commission de l'AMM, sont réalisés à l'initiative exclusive des laboratoires et pour 70% d'entre eux aux Etats-Unis. Aucun organisme public indépendant n'est sollicité pour effectuer éventuellement une nouvelle expérimentation de contrôle ou une comparaison du nouveau médicament avec un traitement de référence. Une telle procédure ne serait pourtant pas superflue car « beaucoup d'essais mal conçus, biaisés, voire falsifiés » (Pr. Debré, Le Monde du 21 décembre 2004). On estime que 90% d'entre eux ne sont jamais publiés. Les prescripteurs dont l'industrie pharmaceutique finance la formation médicale continue et la presse professionnelle sont conditionnés par une information à sens unique. L'absence des agences sur ce terrain, combinée à l'inertie des autorités sanitaires rendent compte du fait que de nombreux médicaments, notamment les antidépresseurs (Observatoire National des Prescriptions, 1998) sont prescrits en dehors des indications préconisées par la commission de l'AMM. Lorsque celles-ci n'ont pas été respectées, l'AMM n'est pratiquement jamais remise en cause lors de son renouvellement obligatoire tous les cinq ans. De 1994 à 1997, sur 622 demandes formulées, 14 avis négatifs seulement ont été rendus Une tentative de remise en ordre a bien été échafaudée avec la publication en juin 2001 d'une liste de 835 médicaments à service médical rendu (SMR) insuffisant mais elle a échoué. Ces médicaments, comme par exemple les vasodilatateurs et les veinotoniques, sont toujours sur le marché et remboursés par l'assurance maladie, en violation du décret du 27 octobre 1997.
  • 2. L'indépendance des agences L'autonomie de gestion dont bénéficient les agences depuis leur création à la fin des années 90 avait pour but d'assurer leur indépendance à l'égard des laboratoires et du pouvoir politique afin de leur permettre d'accomplir leur mission de service public en dehors de toute pression susceptible de les en écarter. Mais la tendance qu'on observe actuellement à un financement industriel croissant et à une diminution concomitante du financement public est en train de ruiner cette ambition. En 2003, les ressources de l'AFSSAPS provenaient pour 83% de l'industrie pharmaceutique et pour seulement 6,4% de l'Etat. Circonstance aggravante, l'agence européenne (EMEA) qui connaît la même dépendance financière est placée sous la Direction générale « entreprise » de la Commission européenne. Comment dans ces conditions ne pas redouter que les agences ne soient devenues au fil des années les instruments dociles de ceux qui fournissent la majorité de leurs subsides alors qu'elles n'ont pas pour seule vocation de rendre un service aux industriels ? La création de la Haute Autorité de Santé n'y changera rien, ne serait-ce que parce que les modalités de financement restent les mêmes. La situation est d'autant plus préoccupante que la mondialisation a considérablement modifié la donne. Confrontés à la financiarisation de l'économie et à un essoufflement de la recherche, les groupes pharmaceutiques de plus en plus concentrés doivent se livrer à une concurrence acharnée pour préserver des marges bénéficiaires extrêmement élevées. Cette logique industrielle impitoyable accule les laboratoires au mensonge et au bluff sur le coût de la recherche, le degré de nouveauté et le prix de revient des médicaments pour accélérer les procédures de mise sur le marché afin de réduire les délais de retour sur investissement. Pour contrecarrer cette stratégie industrielle agressive, les agences disposent de moyens dérisoires, sans commune mesure avec ceux des laboratoires : en 2003, le budget de l'AFSSAPS s'élevait à 91,97 millions d'euros soit 0,3% seulement des 30 milliards qu'a représenté en France pendant la même période le produit de la vente des médicaments que cette agence a pour mission de contrôler. N'étant plus soutenue financièrement par l'Etat (4,9 millions d'euros de subvention en 2003), l'AFSSAPS n'ose plus prendre de décisions contrariant un tant soit peu les intérêts immédiats des firmes. Des médicaments considérés à tort comme majeurs sont mis ou maintenus sur le marché sans avoir fait la preuve de leur efficacité ou de leur innocuité : en 2002, sur 185 avis rendus par la commission d'AMM, 112 soit 71% du total concernaient des médicaments considérés comme importants alors qu'il s'agissait en fait de simples copies de produits innovants, déjà sur le marché. La préservation de la santé de l'industrie pharmaceutique semble ainsi passer avant celle des patients, comme si l'on ne savait plus très bien faire la distinction entre un plan industriel de santé et un plan de santé publique.
  • 3. La qualité de l'expertise et l'indépendance des experts Même la Food and Drug Administration (FDA), pourtant régulièrement citée comme modèle, n'échappe pas à ce type d'interrogations : 18% de ses experts déclaraient en 2002 avoir « subi des pressions pour approuver ou recommander l'approbation » d'un médicament « en dépit de réserves concernant la sécurité, l'efficacité et la qualité du médicament ». Les experts de l'AFSSAPS exercent bénévolement leur activité d'évaluation ; ils sont rémunérés de fait par les laboratoires pour lesquels ils effectuent des prestations. Il n'est pas rare, comme dans l'affaire Bayer que des spécialistes « sollicités » par une firme comme consultant pour un médicament donné soit ensuite utilisés comme experts auprès de l'AFSSAPS pour évaluer ce même médicament (rapport d'expertise, préc.). Quel crédit accorder à des experts parvenus à un tel degré de confusion des rôles ? Quelles garanties peut offrir l'obligation qui leur est faite de publier leurs conflits d'intérêts mineurs ou majeurs ? Comment ne pas être inquiet lorsqu'on constate comme dans le cas des traitements hormonaux substitutifs (THS) ou du vaccin contre l'hépatite B, que les autorités sanitaires incapables de fournir des réponses claires et adaptées se réfugient dans une indécision motivée qui se veut rassurante mais qui produit les effets inverses. Enfin, comment interpréter le désaveu cinglant infligé en décembre dernier aux experts de l'AFSSAPS par le ministre de la santé à propos de l'interdiction de prescrire des antidépresseurs aux mineurs de 18 ans ? 4. La réalité du contrôle des médicaments après leur mise sur le marché Il est étrange que devant ce qu'il convient bien d'appeler par son nom : une véritable épidémie d'effets secondaires dus aux médicaments, qui fait chaque année en France environ 18 000 morts et provoque 3% du nombre total des hospitalisations, rien de sérieux n'ait jamais été entrepris. La France est le pays au monde où la consommation de médicaments est la plus élevée mais nous ne possédons pas le moindre élément de leur impact réel sur la santé publique et nous avons seulement une idée très vague de la manière dont ils sont réellement consommés. Notre système national de pharmacovigilance est défaillant, l'épidémiologie d'évaluation est pratiquement inexistante puisque seule une équipe de niveau international fait de ce sujet en France son principal objet d'étude (laboratoire du Pr. Bégaud à Bordeaux). Aucune étude sérieuse ne permet aujourd'hui de vérifier que les médicaments les plus prescrits, comme par exemple les molécules anticholestérol, expérimentés sur un nombre restreint de sujets sélectionnés, pas toujours représentatifs des futurs usagers, tiennent bien leurs promesses alors que la collectivité consacre à leur remboursement des sommes vertigineuses (les anticholestérols de la famille des statines coûtent chaque année à l'assurance maladie un milliard d'euros). Pourquoi avons-nous pris tant de retard ? Actuellement une seule étude de ce type est en cours : décidée en 2002 par les autorités françaises, à la suite de la délivrance par l'agence européenne de l'AMM de Vioxx, elle n'est toujours pas achevée, quatre mois après le retrait du médicament, alors que même l'AFSSAPS continue de défendre sa mise sur le marché. On a bien essayé, à juste titre, d'intéresser le syndicat des laboratoires pharmaceutiques (LEEM) à cette démarche, avec la signature de l'accord-cadre de juin 2003, mais ceux-ci ne semblent pas encore prêts à financer des études dont le risque potentiel est de remettre en cause l'AMM pour l'obtention de laquelle ils ont mobilisé d'importants moyens financiers et humains. * * * De telles carences et de tels dysfonctionnements, graves et répétés rendent nécessaire l'intervention de la représentation nationale dans sa fonction de contrôle pour clarifier les conditions dans lesquelles sont délivrées les autorisations de mise sur le marché des médicaments et la façon dont est assuré leur suivi. Les impératifs de santé publique nous imposent d'apporter une réponse claire à la question que tout le monde se pose : peut-on encore faire confiance aux agences qui ont pour mission d'évaluer la sécurité d'emploi, l'efficacité et la qualité des produits de santé ? Telles sont les motivations qui conduisent les auteurs de la proposition de résolution à vous proposer la création d'une commission d'enquête.
Jon Snow

L'agriculture s'invite dans la campagne électorale - Régionales 2010 - Basta ! - 0 views

  •  permettre aux paysans de vivre de leur travail face aux exigences financières de la grande distribution et de certains secteurs agro-alimentaires. Le rapport récent de l’Observatoire des prix et des marges permet de bien mettre en évidence que les producteurs (et notamment les producteurs de lait) et les consommateurs sont les dindons de la farce d’une politique publique qui vise à accréditer les slogans publicitaires et mensongers de la grande distribution s’autoproclamant défenseur du pouvoir d’achat.
Jon Snow

Adieu la République… Vive l'Oligarchie ! (Episode 1) - Etat prédateur - Basta ! - 0 views

  • « Sous George W. Bush, les bases du conservatisme de libre marché ont été abandonnées et ont été remplacées par les structures d’un État prédateur, la capture des administrations publiques par la clientèle privée d’une élite au pouvoir », écrit-il. Pour l’économiste, l’exaltation du marché libre et de son efficacité par les néolibéraux n’est qu’un discours à usage externe qui permet de faire main basse sur les ressources du Trésor public. « L’État prédateur est un système économique au sein duquel des secteurs entiers ont été construits pour festoyer aux dépens d’institutions publiques initialement mises en place à des fins d’intérêt publics (…). La république-entreprise administre simplement le « spoils system », le partage du butin. »
  • En France, cette mainmise du privé sur l’argent public est aisément illustrée par la politique de partenariat public-privé mise en avant dans tous les secteurs où la puissance publique intervient : voirie, éclairage public, gestion du trafic urbain ou de l’eau, construction de bâtiments administratifs, culturels, éducatifs, sanitaires ou pénitentiaires… On peut aussi y ajouter les infrastructures sportives, le réseau Internet, le traitement des déchets, l’aménagement et les transports urbains, la formation, la vidéo surveillance ou l’accompagnement des demandeurs d’emplois.
  • Le principe est que l’État contracte l’achat de services de longue durée auprès du secteur privé. C’est le privé qui fournit le financement des infrastructures et qui a la charge de leur construction et de leur maintenance. En retour, il exploite pendant 15 à 30 ans le service fourni et reçoit un loyer de la collectivité locale ou de l’État, donc des contribuables. En janvier 2008, l’ensemble des partenariats public-privé (PPP) signés représentait 10 milliards d’euros. A terme, ces contrats représenteront 10 à 15 % des 60 milliards d’euros consacrés à l’investissement public, soit entre six et neuf milliards.
  • ...5 more annotations...
  • « Le résultat est impressionnant. Vinci a la concession de ponts, de tunnels, d’aéroports et de plus de 4.400 kilomètres d’autoroutes en Europe. (…) Les concessions sont accordées pour des durées de trente à soixante-dix ans. Elles compensent le caractère cyclique de l’activité de construction et sont très rentables. Au premier semestre, elles ont généré 62 % du résultat opérationnel, pour moins de 15 % du chiffre d’affaires... », commente Le Journal des Finances. Merci l’Etat !
    • Jon Snow
       
      Il est loin le mythe du capital libre et innovant.
  • Pourtant les exemples de dysfonctionnement abondent : écoles qui refusent d’inscrire certains élèves pour maintenir leur taux de « réussite » et donc leur attractivité, fermeture de 15.000 lits d’hôpital en 9 ans… Un million et demi de Britanniques attendent parfois un an pour se faire soigner à l’hôpital.
  • « L’État concurrentiel, ce n’est pas l’État arbitre entre intérêts, c’est l’État partenaire des intérêts oligopolistiques dans la guerre économique mondiale », écrivent Philippe Dardot et Christian Laval dans La Nouvelle raison du monde (La Découverte). Sous couvert d’« urgence nationale », de véritables cadeaux sont offerts aux multinationales. Citons la débauche de moyens mis en place en direction des laboratoires pharmaceutiques en charge de créer un vaccin contre la grippe AH1N1.
  • De son côté, GlaxoSmithKline, malgré 1,3 milliard de dollars de chiffre d’affaires en 2008, s’apprête à licencier 434 personnes en France. Suppressions d’emploi qui viennent s’ajouter aux 750 de début 2009. Sans oublier la culpabilisation des citoyens face au trou de la Sécurité sociale et les pubs gouvernementales contre la fraude. Ces grands discours ne concernent évidemment pas l’argent que retirent les actionnaires des grands groupes pharmaceutiques des juteux investissements que leur offre l’Etat.
  • Sans ses interventions économiques, ces entreprises ne pourraient prospérer. « Leur raison d’être est plutôt de tirer de l’argent de l’État. Cela exige le mariage d’une organisation économique et d’une organisation politique, explique-t-il. Ce qui s’y joue n’est pas l’affrontement bipolaire sur lequel se concentre une si large part des efforts de pensée et d’argumentation — « l’État » contre « le marché ». Contrairement à ce que leur formation en économie conduit de nombreux esprits à supposer, on n’y livre pas non plus, pour l’essentiel, un combat perpétuel autour de l’enjeu : « Faut-il élargir ou rétrécir le champ d’action de l’État ? » On y postule plutôt que peu à peu, au fil du temps, le rôle de l’État va grandir. Tous ceux qui jouent un rôle sérieux dans les débats sur l’action publique, au fond, sont d’accord là-dessus. »
Jon Snow

A la fin, c'est nous qu'on va gagner ! - www.la-bas.org - 0 views

  •  
    Belle interview de Denis Robert qui revient sur sa victoire et ses années de combat contre Clearstream malgré les coups bas de ses "confrères journalistes"; le désintérêt coupable des politiques. Et maintenant?
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