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Jon Snow

Chomsky : L'éducation est ignorance (Extrait du livre Class Warfare -1995) pa... - 0 views

  • e simple fait que le concept « anti-américain » puisse exister – je ne parle pas de son utilisation – manifeste un côté totalitaire vraiment dramatique. Ce concept, l’anti-américanisme – sa seule véritable contrepartie est l’anti-soviétisme dans le monde moderne. Dans l’Union Soviétique, le pire crime était d’être anti-soviet. C’est la caractéristique d’une société totalitaire d’avoir des concepts tels que ceux-ci. Ici c’est considéré comme naturel. Les livres sur l’anti-américanisme, par des gens qui sont essentiellement des clones de Staline, sont hautement respectés. C’est vrai des sociétés anglo-américaines, qui sont de façon frappante les plus démocratiques. Je pense qu’il y a une corrélation… Alors que la liberté s’accroît, le besoin de forcer et de contrôler l’opinion grandit aussi si vous voulez empêcher la « grande bête » de faire quelque chose de sa liberté…
  • …Dans leurs travaux sur le système éducatif américain il y a quelques années, deux économistes, Sam Bowles et Herb Gintis, ont fait remarquer que le système est divisé en morceaux. La partie destinée aux travailleurs et à la population est en effet conçue pour imposer l’obéissance. Mais l’éducation destinée aux élites ne peut être identique. Elle doit permettre la créativité et l’indépendance, sinon ils ne pourront faire leur boulot, c’est à dire faire de l’argent. Vous trouvez la même chose dans la presse. C’est pour cela que je lis le Wall Street Journal, le Financial Times et Business Week. Ils doivent dire la vérité. C’est une contradiction dans la presse généraliste aussi. Prenez le New York Times et le Washington Post par exemple. Ils ont une double fonction et elles sont contradictoires. L’une des fonctions est de soumettre la grande bête, l’autre est de laisser leurs lecteurs, qui font partie de l’élite, se faire une image raisonnablement réaliste de ce qui se passe dans le monde. Ils ne pourront satisfaire leurs propres besoins sinon. C’est une contradiction qui se ressent jusqu’au sein du système éducatif. C’est totalement indépendant d’un autre facteur, à savoir l’intégrité professionnelle, que beaucoup de gens ont : l’honnêteté, quelles que soient les contraintes extérieures. Cela mène à diverses complexités. Si vous regardez dans le détail la façon dont les journaux fonctionnent, vous trouvez ces contradictions et ces problèmes qui se développent ensemble de manière compliquée...
Jon Snow

Sus à l'orthodoxie budgétaire défendue par la Cour des comptes ! - 0 views

  • Le résultat de cette politique est accablant : après la grande récession de 2008-2009, puis deux années de reprise poussive, l'Europe replonge en récession. Faut-il poursuivre et même durcir cette politique ? C'est ce que préconise le nouveau rapport de la Cour des comptes. Ce rapport ne contient aucune analyse sur les causes de la nouvelle récession, ni a fortiori sur les moyens susceptibles de l'enrayer. Son mantra est tout autre : la France doit à tout prix respecter la politique de "réduction du déficit" afin de bénéficier d'une "appréciation favorable" des "marchés financiers sur sa politique".
  • Les orientations préconisées par le rapport de la Cour des comptes sont socialement insupportables, économiquement absurdes, démocratiquement inacceptables. Elles sont présentées comme une évidence non discutable. Mais, après le cataclysme ouvert en 2007, est-il encore admissible qu'un unique point de vue ait droit de cité dans les rapports officiels ?
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    La cour des comptes est plus originale que ça d'habitude..
Jon Snow

Comment les conflits d'intérêts ont tué la médecine 1.9 - 0 views

  • La médecine est une bonne illustration de ce principe. En France, un médecin peut être à la fois :  chef de service hospitalier,  professeur des universités et donc enseignant,  consultant rémunéré par l’industrie pharmaceutique,  membre d’une agence gouvernementale régulant le marché du médicament,  interviewé dans la presse sur les avantages et inconvénient d’un médicament sans préciser ses liens avec la firme qui le commercialise [9]). Plus banalement, un médecin peut tout-à-fait légalement être invité tous frais payés à Sydney pour assister à une opération promotionnelle sur un nouveau médicament et déclarer ensuite que cela n’influence en rien ses prescriptions. En fait, lorsque l’on pousse un peu la discussion, les plus honnêtes (ou lucides) finissent par faire quelques aveux Par exemple, en réaction à la problématique des conflits d’intérêts, un chirurgien me déclarait récemment : "À titre personnel, j’ai pu aller apprendre plein de choses intéressantes dans des congrès américains grâce à des laboratoires de matériel chirurgical quand j’étais chef de clinique et que j’avais peu de moyens. Ceux qui sont venus me voir ensuite, en me disant "je t’ai envoyé en congrès à tel endroit donc tu dois utiliser mes prothèses plutôt que ceux des autres", ont pris la porte ! Les seuls produits que j’ai utilisés sont ceux que j’aurais utilisés pour ma famille pour leurs qualités." Mais reconnaissait le surlendemain "Que le médecin ne soit pas capable d’avoir un esprit critique, ou confonde publicité et information médicale : c’est lamentable et sur ce point je rejoins votre point de vue ! C’est tellement vrai. Après il ne faut pas être hypocrite, quand j’avais à choisir entre deux boîtes, l’une du labo X et l’une du labo Y, de la même molécule, je reconnais que je choisissais celle du labo dont le (ou la) délégué était la plus sympa." En pratique, la notion de "délégué le plus sympa" est des plus complexes (et d’ailleurs enseignée, cible par cible, aux visiteurs médicaux qui sont fondamentalement des commerciaux). Quant aux médicaments X et Y contenant la "même molécule" ils deviennent progressivement "d’activité identique" puis "d’activité proche".
Jon Snow

François Hollande : "la dette est l'ennemie de la gauche et de la France" - L... - 1 views

  • Si, comme je l'avais souhaité, il y avait eu une mobilisation beaucoup plus rapide du Fonds européen de stabilité, une ligne de crédit flexible pour résoudre le problème de liquidités, une autorisation immédiate de la Banque centrale européenne pour racheter des obligations secondaires, un emprunt européen – les eurobonds – capable de se substituer aux dettes souveraines, s'il y avait eu une participation plus ou moins volontaire des banques et si l'on avait ajouté une taxe sur les transactions financières que vient d'adopter le Parlement européen, il n'y aurait plus aujourd'hui de crise des dettes souveraines en Europe.
    • bernadrian
       
      sans oublier que si ma tante en avait, on l'appellerait mon oncle.
    • Jon Snow
       
      Tip top les idées du ps. Réagir a posteriori sur les erreurs de l'ump. Mais sur le fond c'est la meme chose: gérer la crise et les dérives, et non mettre un terme aux causes de tout cela...
  • Avec les allègements fiscaux qu'il n'a cessé d'accorder jusqu'à récemment avec la nouvelle baisse de l'impôt sur la fortune, il a déséquilibré les comptes publics au point que nous sommes sur la corde raide et menacés.
    • bernadrian
       
      Ça c'est vrai, ça (Mère Denis).
  • Lorsque Nicolas Sarkozy est arrivé à l'Elysée, le déficit budgétaire était d'à peine 50 milliards d'euros et la dette publique d'environ 65 % du PIB. Aujourd'hui le déficit avoisine les 100 milliards et l'endettement représente plus de 85 % du PIB.
    • Jon Snow
       
      Un vrai poisson rouge. C'est vrai que 50 MM c'est pas bcp. 40 ans de soumission aux marchés financiers ça se paye. Mais c'est tjs la faute des autres.
Jon Snow

Perquisitions au domicile et dans les bureaux de Nicolas Sarkozy - 0 views

  • Ces documents démontrent selon lui "l'impossibilité absolue de prétendus 'rendez-vous secrets' avec Mme Liliane Bettencourt". L'avocat précise avoir, dans ce courrier, informé le juge Gentil "que la totalité des déplacements et des lieux où s'était rendu M. Nicolas Sarkozy durant l'année 2007, l'avait été sous le contrôle des fonctionnaires de police chargés d'assurer sa sécurité".
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    Début des aventures judiciaires de notre regretté président.
Jon Snow

[Bakchich : informations, enquêtes et mauvais esprit] L'enquête du magazine R... - 0 views

  • On relève au passage dans l’article du journaliste de Rolling Stone que parmi ceux qui sont prêts à exploiter ce vaste marché se trouve le grand manitou de l’environnent, Al Gore. Il vient même de créer la société Génération Investment Management avec trois gros bonnets de Goldman Sachs Assets Management, David Blood, Mark Ferguson et Peter Harris.
  • L’article de Taibbi conforte l’analyse des deux prix Nobel américains d’économie, Krugman et Joseph Stiglitz, pour qui le pire désastre économique et financier reste à venir. Comme l’a dit Stiglitz dans une interview avec la Deutsche Welle le 7 juillet, « je pense que les choses vont empirer parce que notre manière de secourir les banques et de restructurer notre secteur financier a eu comme résultat que les banques dites too-big-to-fail (trop grosses pour faire faillite) sont devenues encore plus grosses »
  • L’article de Taibbi détaille comment Goldman Sachs est déjà en train de spéculer sur le marché juteux des émissions de carbone, dont la valeur est estimée à plus de 1 000 milliards de dollars et dont les prix des crédits carbone sont garantis par le gouvernement. Selon Taibbi, « Goldman Sachs n’aura même pas besoin de tricher, car le jeu est déjà truqué ».
G Hald

L'industrie nucléaire française procède à un véritable pillage au Niger - Fra... - 1 views

  • La Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) révèle que les eaux distribuées dans la ville minière d’Arlit, où opère Areva, ne sont pas aux normes de potabilité : d’après les prélèvements de 2004 et 2005, le taux de contamination de ces eaux dépasse de 7 à 110 fois les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé ! Toujours selon la Criirad, des boues radioactives et d’énormes masses de déchets radioactifs, les « stériles », sont stockées à l’air libre.
  • « L’économie pastorale est en train de disparaître dans le Nord du Niger, région où s’installent les miniers du monde entier. On va vers une catastrophe environnementale et économique », prévient l’hydrogéologue Alain Joseph. L’élevage extensif - principale source de revenus d’un des Etats les plus pauvres de la planète - mené par les Touaregs, les Peulhs et les tribus arabes Kounta dans l’immense plaine de l’Irhazer est fortement remis en cause par l’assèchement des nappes phréatiques d’Agadez (nord du Niger), seule ressource en eau de la région. La cause de leur épuisement ? L’octroi de concessions minières : 139 permis de recherche et d’exploitation ont été vendus en moins d’un an. L’eau des nappes est acheminée vers des mines de charbon qui alimente en électricité les installations d’Areva à Arlit.
  • A Akokan et Arlit, les sociétés Cominak et Somaïr, dont Areva est l’opérateur, ont déjà épuisé à 70% l’aquifère carbonifère au nord du Tarat, à raison de 22 000 m3/j depuis 38 ans. Ces deux sociétés envisagent d’utiliser un pipeline de 30 km et de déplacer leurs pompages vers l’ouest, dans la nappe des grès d’Agadez. « C’est significatif du comportement prédateur minier : on s’installe, on prend le maximum et après moi, le désert,
  • ...1 more annotation...
  • Johnny Da Silva du Réseau Sortir du Nucléaire. « La France importe 100 % de son uranium pour 80 % de son électricité. C’est sans compter les transports de matières radioactives sur des milliers de kilomètres. » « Quand on nous explique que le nucléaire est une énergie propre, c’est un mensonge à plusieurs niveaux, poursuit le Député Vert Noël Mamère. Ce n’est ni une énergie renouvelable, ni une énergie propre mais bien une énergie sale dans sa contribution à soutenir les réseaux de la Françafrique et les régimes dictatoriaux. »
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    Par Sophie Chapelle (26 octobre 2009) Depuis 40 ans, la multinationale Areva puise abondamment dans les ressources d'un des pays les plus pauvres de la planète. Le Niger pourrait demain devenir le deuxième producteur mondial d'uranium. Pourtant, le pays figure à la dernière place de l'indicateur de développement humain. C'est dans cette absence de partage des richesses et sur fond de crise institutionnelle, que se profile une catastrophe sociale, environnementale et économique. Produire ici de l'électricité d'origine nucléaire a pour corollaire, là-bas, contaminations radioactives et désertification.
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    Il y aura des comptes à rendre un de ces jours. Le plus tôt sera le mieux. Une idée comme ça: démanteler Areva et en faire une organisation d'intervention pour le recyclage et la dépollution nucléaire.
Jon Snow

La règle d'or est un leurre | Slate - 0 views

  • De piètres gestionnaires qui ratissent large C’est là que, en France, le bât blesse. Les chefs de gouvernement et leurs équipes ont globalement été de piètres gestionnaires en laissant filer la dépense publique.  On pourrait multiplier les exemples, qu’il s’agisse de l’utilisation de la «cagnotte fiscale» par Lionel Jospin lorsque la croissance avait permis d’engranger des rentrées fiscales plus importantes que prévu, ou du bouclier fiscal inventé par Dominique de Villepin et renforcé par Nicolas Sarkozy, ou bien de la TVA à taux réduit pour les restaurateurs. Contentons-nous de noter que, par exemple, la plupart des niches fiscales sont l’expression d’un laxisme budgétaire, à l’exception de celles qui permettent de créer des emplois. On en compte aujourd’hui 468 - soit une cinquantaine de plus en sept ans   – qui coûtent 75 milliards d’euros à l’Etat . Comble de l’ironie, les services de Bercy eux-mêmes viennent d’établir un rapport indiquant que 53 milliards d’euros de manque à gagner dû à ces niches sont totalement inutiles, inefficaces ou se trompent d’objectifs. Autant dire que cet argent est jeté par les fenêtres depuis des années. L’Etat peut donc faire encore plus que les économies supplémentaires d’un milliard d’euros cette année et onze milliards en 2012 annoncées par François Fillon le 24 août, après un premier coup de rabot à 10 milliards en 2011. La question posée est surtout celle des arbitrages, et donc de la politique budgétaire à mener. Gouverner, c’est choisir. L’importance prise par ces niches montre que le choix a fait défaut. L’indiscipline budgétaire est l’expression d’une vision à court terme des gouvernants. La règle d’or que l’on veut aujourd’hui inscrire dans le marbre, n’est rien d’autre que le constat de l’incapacité des responsables politiques à gérer. Mais parce qu’ils ont failli depuis des décennies, faudrait-il couper les ailes de l’Etat pour l’empêcher d’intervenir même à bon escient? Pas sûr qu’une règle constitutionnelle soit une réponse adaptée au problème de la dette. Ni, en l’occurrence, que le dogme puisse remplacer le courage politique.
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    Les langues se délient. Toujours un peu tard certes.
Jon Snow

ContreInfo :: La Théorie Monétaire Moderne, une pensée économique alternative... - 0 views

  • Une décennie plus tard, alors que le déficit budgétaire a exacerbé les débats politiques et économiques à Washington, il reste surtout préoccupé par le danger que représenterait un déficit trop limité.
  • En fait, ils ne pensent même pas que nous ayons à l’équilibrer. Ils considèrent que les dépenses publiques produisant des déficits sont partie intégrante de la croissance économique, et ce même en période favorable.
  • l’opinion publique - les membres du Congrès, les membres des cercles de réflexion, le grand public, les économistes majoritaires de la profession - comprend mal la façon dont le gouvernement interagit avec l’économie. Si leur théorie - appelée « Théorie Monétaire Moderne », ou MMT - est juste, alors tout ce que nous pensions savoir sur le budget, les impôts et la Réserve fédérale est erroné.
  • ...2 more annotations...
  • L’affirmation que l’argent est une « créature de l’État » est au cœur de la théorie. Dans un système de monnaie fiduciaire, comme c’est le cas aux États-Unis, tout l’argent est au final créé par l’Etat, qui l’imprime et le met en circulation. Par conséquent le gouvernement ne peut jamais être à court d’argent. Il peut toujours en créer davantage. Cela ne signifie pas pour autant que les impôts ne soient pas nécessaires. Les Impôts, en fait, sont la clé permettant que le système en son entier puisse fonctionner. La nécessité de payer des impôts oblige les citoyens à utiliser la monnaie que le gouvernement imprime. Les impôts sont aussi parfois nécessaires afin d’empêcher la surchauffe de l’économie. Si la demande des consommateurs dépasse les capacités de production, les prix vont monter, produisant de l’inflation (lorsque les prix augmentent alors que le pouvoir d’achat réel baisse). Dans ce cas, les impôts peuvent comprimer les dépenses et maintenir des prix bas.
  • Si les partisans de la MMT prennent Keynes comme point de départ et sont d’ardents défenseurs des déficits budgétaires en période de récession, ce sont cependant des keynésiens d’un autre type. Les économistes du courant majoritaire qui plaident en faveur des dépenses et du déficit sont réticents à accepter les principes fondamentaux de la théorie monétaire moderne. Krugman, par exemple, qui s’engage régulièrement dans des débats passionnés avec des économistes de tous bords, affirme que d’importants déficits budgétaires durant les périodes de prospérité peuvent conduire à l’hyperinflation. Mankiw accepte l’affirmation de la MMT selon laquelle un gouvernement ne peut jamais être à court d’argent, mais n’en tire pas les mêmes conclusions.
  •  
    mouai..
Jon Snow

Tuez-les à la naissance (Il Manifesto) par Valerio Evangelisti - 0 views

  • Nous pourrions la définir, la methode “tuez les à la naissance”. Elle consiste à identifier des groupes et des individus potentiellement dangereux, connus comme hostiles au système ou à certains de ses aspects, et de les incarcérer ou au moins les harceler de manière préventive, en les couvrant de chefs d’accusation. Et cela au nom de délits commis dans un passé proche ou lointain, grossis au niveau de crimes énormes. Ou bien pour des faits non encore commis et qui pourraient être commis dans le futur.
  • La preuve en est l’arrestation de 21 étudiants de l’Onda [2] il y a deux jours, et les perquisitionss dans toute l’Italie. Le motif officiel invoqué : les escarmouches (les définir comme « affrontements » serait exagéré) du 19 mai dernier à Turin, contre la conférence des Recteurs d’Europe, appelés à approuver la totale privatisation de l’enseignement universitaire. Le véritable motif a été énoncé en toute lettre : les prévenus « auraient pu » contester l’imminente réunion du G8.
  • Le 10 juin ont été arrêtés quelques militants communistes, sur la base de rien, parce qu’ils « auraient pu » tenter de reconstituer les Brigades Rouges et perturber le G8. Pire encore, l’issue du procès milanais qui a suivi « l’Opération Tramonto », contre les militants du Cpo Gramigna de Padoue et du syndicalisme de base. Au cours des débats toutes les preuves substantielles sont tombées. Cependant ces subversifs peu repentis « auraient pu » reconstituer les Brigades Rouges. En conséquence ils ont été condamnéss à au moins 15 ans de prison.
    • Jon Snow
       
      !!!!!
  • ...1 more annotation...
  • Je ne sais pas pourquoi, mais un souvenir me revient. Mon grand père et ses deux frères, d’Imola, étaient des socialistes notoires. Chaque fois que Mussolini passait par Bologne ils étaient arrêtés. Le motif ? Ils « auraient pu » attenter à la vie du Duce. On dira que les temps étaient meilleurs et que la détention durait quelques jours, pas quinze ans. Me vient un doute. L’actuel gouvernement italien ne serait-il pas fasciste ? Mais non, me répond-on : le chef est un joyeux libertin, qui rédige des lois garantistes (pour lui) les unes après les autres, et qui a pour président de la République un ancien stalinien. Mais le doute demeure. Valerio Evangelisti
Jon Snow

Mediator, autopsie d'un silence mortel - Arrêt sur images - 0 views

  • Censée être indépendante, l'AFSSAPS est financée... par les laboratoires pharmaceutiquesEn 2005, une vingtaine de députés avait réclamé la création d'une commission d'enquête du Sénat en raison le désengagement de l'Etat dans cette structure censée pourtant être indépendante : "En 2003, les ressources de l'AFSSAPS provenaient pour 83% de l'industrie pharmaceutique et pour seulement 6,4% de l'Etat" écrivaient-ils. Le constat est rude: "n'étant plus soutenue financièrement par l'Etat (4,9 millions d'euros de subvention en 2003), l'AFSSAPS n'ose plus prendre de décisions contrariant un tant soit peu les intérêts immédiats des firmes (...) La préservation de la santé de l'industrie pharmaceutique semble ainsi passer avant celle des patients". Rien que ça ! Depuis, rien n'a vraiment changé, les industries pharmaceutiques ont même renforcé leurs positions au moment où l'Etat cherche, ici comme ailleurs, à faire des économies. Selon le député socialiste Gérard Bapt, joint par @si, l'AFSSAPS "n'aura plus aucune subvention de l'Etat en 2011". En clair, l'autorité censée être indépendante fonctionnera exclusivement avec le financement des labos. La collusion entre l'AFSSAPS et les labos explique-t-elle la lenteur de l'AFSSAPS à interdire le Mediator ? "Il y a manifestement une proximité extrêmement forte entre l'AFSAPPS et les laboratoires Servier" selon Frachon. Même conclusion pour Bapt : il y a clairement "un conflit d'intérêts". Elément troublant, par exemple : quand les membres de l'AFSSAPS se sont envoyés des mails pour réfléchir à une contre-attaque au livre de Frachon... des employés de Servier figuraient parmi les destinataires (@si a pu consulter ces mails).En toile de fond de cette collusion entre les laboratoires et les autorités sanitaires, n'oublions pas la bienveillance d'une partie de la classe politique qui ferme les yeux sur ces relations incestueuses, voire l'encourage en retirant les fonds publics de l'AFSSAPS.
Jon Snow

Nanotechnologies : tous cobayes de la nano-bouffe ? - Apprentis sorciers - Basta ! - 0 views

  • Certains voient les nano-aliments comme une « aubaine » pour les paysans du Sud. Leur credo ? Des nanos qui augmenteraient la productivité agricole et permettraient de lutter contre la faim. Une promesse qui rappelle celles des lobbys biotechnologiques et leurs OGM. La comparaison ne s’arrête pas là : risques sanitaires et environnementaux, privatisation du vivant ou de combinaisons d’atomes par des brevets industriels, mise sur le marché de produits dont l’innocuité n’est pas prouvée... Des nanocides (pesticides utilisant les nano-technologies) intelligents qui nécessiteraient un dosage moins important que les pesticides actuels, et ne causeraient aucun mal aux insectes ? Le fait que ce soit des firmes comme Monsanto, Bayer ou Syngenta qui les développent ne peut qu’inviter à rester très prudent sur le sujet...
  • « Dans le cas des OGM, nous avons obligé Monsanto à rendre publiques des études partielles de toxicité dissimulées au public. Des études semblables n’existent pas sur la nocivité des nanoparticules, souligne la Fondation Sciences citoyennes. Et les lanceurs d’alerte sont actuellement dissuadés par tous les moyens (poursuites en justice...) de briser la propagande officielle ». Pour Rose Frayssinet, nous sommes face à un risque encore plus grand que les OGM. « Les OGM, c’est un secteur, alors que les nanotechnologies concernent tous les secteurs. Les risques sont d’autant plus difficiles à analyser. On ne peut pas avoir une vision globale des implications ».
  • « Les données disponibles indiquent que certaines nanoparticules insolubles peuvent franchir les différentes barrières de protection, se distribuer dans le corps et s’accumuler dans plusieurs organes, essentiellement à partir d’une exposition respiratoire ou digestive », prévient une étude de l’Afsset, en 2006. Les nano-particules se diffusent dans les alvéoles pulmonaires, le sang, la barrière hémato-encéphalique qui protège le cerveau, ou le placenta.
  • ...3 more annotations...
  • Quant à l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), après avoir rappelé que des études extérieures montrent de possibles altérations de l’ADN par les nano-particules [2], elle confesse « l’impossibilité d’évaluer l’exposition du consommateur et les risques sanitaires liés à l’ingestion de nanoparticules. » Très rassurant...
  • Les instruments règlementaires sont inadaptés. Ministères et agences sanitaires sont complètement dépassés (les documents les plus récents publiés sur le site du ministère de la Santé datent de 2007). L’évaluation des risques doit être totalement repensée. Les systèmes d’autorisation de mise sur le marché reposent sur la composition chimique des produits. Pour les nanoparticules, cela ne suffit pas, car les effets dépendent aussi de l’organisation spatiale des éléments atomiques et de leur taille. Un élément non toxique peut le devenir à l’échelon nanométrique. « Le dioxyde de titane et les dioxydes d’argent n’ont pas les mêmes propriétés au niveau nanométrique et au niveau macroscopique, explique Rose Frayssinet. Ils n’ont pas les mêmes propriétés selon qu’ils mesurent 20 nano ou 60 nano. Pour étudier les risques, il faudrait donc mener des études pour toutes les échelles ».
  • Le gouvernement français a lancé en 2009 le plan Nano-Innov, qui vise à placer la France parmi les pays les plus en pointe sur les nanosciences, en encourageant la recherche fondamentale à travailler « avec les entreprises pour mettre au point des technologies, déposer des brevets, créer des produits  ». 70 millions d’euros ont été consacrés l’an dernier à ce projet. En parallèle, aucun fonds n’est dédié aux études toxicologiques et aux impacts sanitaires et environnementaux.
Jon Snow

La Belgique part en guerre sans gouvernement par Pascal SACRE - 0 views

  • Pour nos journalistes en phase avec nos politiciens « humanitaires », toujours friands de ce genre de formule, je cite : « La Belgique » est « unanime pour intervenir en Lybie » [3].Belgique unanime, moins moi.
  • C’est l’enthousiasme parlementaire pour aller faire la guerre en Lybie.Bien entendu, chansonnette habituelle depuis quelques années, la motivation humanitaire, l’auto-persuasion de faire la guerre pour amener la paix, donne des ailes à nos gouvernants.C’est une petite berceuse que nous nous chantons en Occident, au moins depuis 1991 (première guerre du Golfe), plus longtemps pour les Etats-uniens.
  • « Dans les empennages des missiles Tomahawk se trouvent des barres d’uranium appauvri de 300 kilos. Si l’on pense qu’un projectile anti-char construit avec du métal d’uranium appauvri en contient environ 30 gr. seulement, on peut imaginer la quantité de poussières d’uranium qui se répand dans l’atmosphère dans les zones d’impact… Là-dessus le silence est total. » [5-6] La pluie envoyée par l’Occident, dont notre petit pays s’est rendu complice avec enthousiasme, cette pluie sur la Lybie sera mortelle et sans pitié, pour tous les Libyens, pas seulement Kadhafi.
  • ...1 more annotation...
  • Tout cela, ces guerres, à un moment où nos gouvernants nous promettent des plans d’austérité comprenant le recul de l’âge de la retraite, le rognage des services publics et la réduction de nos salaires, sans compter la destruction de nos droits et libertés. Où se trouvent, dans les journaux écrits et parlés, dans les débats télévisés et radiophoniques, des politiciens, des journalistes, des experts honnêtes et courageux pour nous informer de cet aspect des choses, comme cela devrait être le cas dans une démocratie réelle, si fière de l’être ?
Jon Snow

Noam Chomsky : un Monde en soulèvement ou un Nouvel Âge des ténèbres ? - La R... - 0 views

  • Il y avait le syndicat du travail militant qui continuait à organiser, particulièrement le CIO (Congress of Industrial Organizations) [3]. On en venait au point des grèves sur le tas, qui effrayaient le monde des affaires — vous pouviez le voir dans la Presse d’affaires de l’époque, — parce qu’une grève sur le tas est juste l’étape qui précède la reprise de l’usine pour la faire tourner par vous-même. Par ailleurs, l’idée de prise de contrôle par les travailleurs est tout à fait quelque chose à l’ordre du jour aujourd’hui, et nous devrions le garder à l’esprit. En outre, la législation du New Deal commença à intervenir en tant que résultat de la pression populaire. Malgré les moments difficiles, il y avait un sentiment qu’en quelque sorte : « nous allons en sortir ».
  • Avec cela est venu un changement important de l’économie de l’entreprise productive — qui produit les choses dont les gens ont besoin ou qu’ils pourraient utiliser — à la manipulation financière. La financiérisation de l’économie a vraiment décollé à ce moment-là.
  • Avant les années 1970 les banques étaient des banques. Elles faisaient ce que des banques étaient supposées faire dans une économie capitaliste d’État : par exemple, elles prenaient les fonds inutilisés de votre compte bancaire pour les transférer à des objets potentiellement utiles, comme aider une famille à acheter une maison ou envoyer un enfant au collège. Cela changea dramatiquement dans les années 1970. Jusque-là, depuis la Grande Dépression, il n’y avait eu aucune crise financière. Les années 1950 et les années 1960 avaient été une période d’énorme croissance, les plus hautes dans l’histoire américaine, et peut-être dans l’histoire économique. Et c’était égalitaire. Le un cinquième du plus bas faisait aussi bien que le un cinquième du plus haut. Des tas des gens évoluaient dans des styles de vie raisonnables — appelés ici « la classe moyenne » et dans d’autres pays « la classe ouvrière », — et c’était une réalité ; et les années 1960 l’accélérèrent. L’activisme de ces années, après une décennie assez morne, civilisa vraiment le pays dans toutes sortes de voies inaliénables.
  • ...7 more annotations...
  • Les développements qui eurent lieu pendant les années 1970 firent ressortir un cercle vicieux. Celui-ci mena à concentrer de plus en plus de richesse entre les mains du secteur financier. Ce qui ne profite pas à l’économie — lui nuit probablement ainsi qu’à la société — pour autant mena vraiment à une concentration énorme de la valeur.
  • Le projet de loi, essentiellement bipartite, entraîne de nouvelles politiques fiscales et des modifications des taxes, ainsi que des règles de gouvernance d’entreprise et la déréglementation. A côté de cela une forte hausse dans les coûts des élections a commencé, qui pousse et même plus profondément les partis politiques dans les poches du secteur d’entreprise.
  • Prenez, par exemple, Citigroup. Pendant des décennies, Citigroup a été l’une des sociétés bancaires d’investissement les plus corrompues, plusieurs fois renflouée par le contribuable dès le début des années Reagan et cela continue. Je ne vais pas pourfendre la corruption, mais c’est assez étonnant. En 2005, Citigroup s’est fait connaître grâce à une brochure pour investisseurs intitulée « Ploutonomie : Achat de luxe, explications des déséquilibres mondiaux ». Les investisseurs étaient exhortés à mettre de l’argent dans un « Indice de ploutonomie ». La brochure affirmant que « Le Monde est scindé en deux blocs — la Ploutonomie et le reste ».
  • Il a toujours existé un fossé entre la politique publique et la volonté publique, simplement il a grandi en proportion astronomique. En fait, on peut le voir dès maintenant. Jetez un regard au grand sujet sur lequel tout le monde se concentre à Washington : le déficit. Pour le grand public, à juste titre, le déficit n’est pas considéré comme un gros problème. Et ce n’est pas vraiment un gros problème. La question est celle du chômage. Il y a une commission du déficit, mais aucune commission du chômage. Autant que le déficit le concerne, le public a des opinions. Jetez un coup d’oeil aux sondages. Le public appuie massivement des impôts plus élevés sur les riches, impôts qui ont fortement diminué dans cette période de stagnation et de déclin, et la préservation des prestations sociales qui furent limitées. Le résultat de la commission du déficit va probablement être à l’opposé. Les mouvements Occupy pourraient fournir une base de masse pour essayer d’éviter ce qui équivaudrait à un poignard planté dans le cœur du pays.
  • Ainsi, par exemple, Alan Greenspan, le président de la Fed, au moment où il était encore « Saint Alan » — et qu’il était salué par la profession comme l’un des plus grands économistes de tous les temps (c’était avant le krach dont il était en grande partie responsable) — témoignant au Congrès durant les années Clinton, y expliqua les merveilles de la grande économie qu’il supervisait. Il affirmait que la majeure part de ces succès tenait surtout à ce qu’il appelle « l’insécurité croissante des travailleurs ». Si les travailleurs sont vulnérables, s’ils font partie du précariat et mènent des existences précaires, ils ne vont pas revendiquer, ils ne vont pas réclamer de meilleurs salaires et n’auront pas de meilleures prestations. On peut les virer si on n’en a pas besoin. Et c’est ce qu’on appelle une économie « saine » du point de vue technique. Et c’est ce dont on lui sut grandement gré, ce pourquoi il suscita l’admiration.
  • J’ai déjà dit que, dans les années 1930, un des modes d’action les plus efficaces était la grève sit-down. La raison en est simple : il s’agit de l’ultime étape avant de prendre le contrôle d’une industrie.
  • Nous traînons la première depuis 1945. C’est une sorte de miracle que nous y ayons échappé. Il s’agit de la menace des armes nucléaires et de la guerre nucléaire. Bien qu’on en parle peu, cette menace s’accroît du fait de la politique menée par cette administration et ses alliés. Et il faut faire quelque chose pour ça, sinon nous sommes dans un sacré pétrin. L’autre, bien sûr, est la catastrophe écologique. Il n’est pratiquement pas un pays qui n’essaie au moins de prendre des mesures pour essayer de l’enrayer. Les États-Unis aussi prennent des mesures, surtout pour accélérer la menace. Non seulement c’est le seul grand pays qui ne fait pas la moindre chose pour protéger l’environnement, mais il n’est même pas monté dans le train. A certains égards, il le tire vers l’arrière.
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    Les grèves ça sert !
Jon Snow

«Ensemble, nous sommes capables de beaucoup» | Le Devoir - 0 views

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    Manifeste de la coalition étudiante québécoise: la CLASSE.
Jon Snow

Danger mondial : les combustibles usés de Fukushima - Réseau "Sortir du nuclé... - 0 views

  • Deux diplomates japonais tirent la sonnette d’alarme Akio Matsumura, diplomate ayant travaillé trois décennies pour divers organes des Nations-Unies et d’autres institutions internationales, estime qu’un effondrement de la piscine n°4 en cas de séisme "détruirait l’environnement mondial et notre civilisation. Ce n’est pourtant pas sorcier, et ce n’est pas non plus en rapport avec le débat vigoureux pour ou contre les centrales nucléaires. C’est une question de survie de l’humanité." Il insiste : "Il n’est pas exagéré de parler de catastrophe mondiale."
  • Le quotidien nippon Asahi rapporte que l’ex-ambassadeur a par ailleurs déclaré que "L’existence du réacteur n°4 est désormais un enjeu majeur de sécurité nationale pour le monde entier, dont la gravité ne le cède en rien même à la question des missiles nords-coréens." Murata a même estimé que "si un accident devait se produire sur le réacteur n°4, ce pourrait être le début de la catastrophe ultime pour le monde. […] Bien sûr, Tokyo deviendrait inhabitable." L’ex-ambassadeur a envoyé une lettre au Premier Ministre Yoshihiko Noda pour lui demander qu’une action forte soit entreprise. [13] Dans une lettre adressée le 25 mai au secrétaire général des Nations-Unies Ban Ki-moon, Mitsuhei Murata enfonçait le clou : "Il n’est pas exagéré d’affirmer que le destin du Japon et du monde entier dépend du réacteur n°4."
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    Situation critique à Fukushima en cas de séismes.
Jon Snow

Les fabricants de vaccins contre la grippe H1N1 viennent d'obtenir l'immunité... - 0 views

  • L’histoire s’assombrit maintenant que l’Administration Obama a signé le document conférant l’immunité en cas de poursuites judiciaires. La FDA ( Food and Drug Administration ) américaine et les autorités sanitaires au Royaume-Uni ont décidé de laisser l’industrie pharmaceutique introduire sur le marché les vaccins sans que leurs possibles effets secondaires ne soient évalués. Les premières doses de vaccins seront délivrées au public avant que leur innocuité et leur efficacité ne soit avérées. Les vaccins non testé sont délivrés en deux doses. Une des marques de vaccin contiendrait un additif chimique - adjuvant - afin de renforcer l’effet, augmentant dramatiquement le potentiel d’effets secondaires.
  • Curieusement, un an avant que le premier cas de la prétendue grippe porcine ne soit décelé, la plus grande firme pharmaceutique Baxter, a déposé un brevet pour un vaccin contre le H1N1 : Brevet US 2009/0060950 A1 qui stipule « la composition ou vaccin composé de plus d’un antigène ... comme la grippe A et B en particulier prélevé sur un ou plus des types humains de H1N1, H2N2, H3N2, H5N1, H7N7, H1N2, H9N2, H7N2, H7N3, H10N7, de grippe porcine H1N1, H1N2, H3N1 and H3N2 sous-type, de la grippe du chien ou du cheval H7N7, H3N8 sous-type ou de la grippe aviaire H5N1, H7N2, H1N7, H7N3, H13N6, H5N9, H11N6, H3N8, H9N2, H5N2, H4N8, H10N7, H2N2, H8N4, H14N5, H6N5, H12N5 sous-type."
  • La demande de brevet précise : « des adjuvants appropriés peuvent être choisis à partir de gels minéraux, d’hydroxyde d’aluminium, d’agents de surface, de lysolecithin, de pluronic polyols, de polyanions, ou d’émulsions d’eau et d’huile. Bien sûr la sélection de l’adjuvant dépend de l’utilisation. Par exemple la toxicité dépend de l’organisme auquel le produit est destiné et peut varier d’une toxicité nulle à une toxicité élevée. » En l’absence de toute responsabilité juridique se pourrait-il que Baxter se prépare à vendre des millions de doses de vaccins contenant un adjuvant hautement toxique tel que l’hydroxyde d’aluminium ? Il serait peut-être temps de demander à tous les responsables de l’OMS, du SAGE, du CDC et des membres de l’Administration Obama, d’être les premiers à se faire inoculer la dose entière de vaccin H1N1 qui sera distribuée au public. Nous devrions ajouter à la liste des premiers vaccinés, tous les membres du Congrès qui ont voté l’allocation d’urgence de 7 milliards de dollars et qui ont entériné l’immunité accordée aux firmes pharmaceutiques dans l’éventualités de procès. La population n’a pas à servir de cobaye pour les essais d’un nouveau vaccin. Nous pourrons observer les résultats. Le même principe doit s’appliquer à tous les gouvernements et organismes de santé qui demandent à leurs citoyens d’expérimenter les vaccins H1N1 de GlaxoSmithKline ou de Baxter, afin de vérifier leur innocuité.
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  • Un autre élément indique, qu’avec ce scénario alarmiste de l’OMS, on nous prend pour des imbéciles. L’OMS elle même, l’organisation mondiale chargée de surveiller les foyers de ce que l’on nomme pandémies, voire même « pandémies mondiale » ( sic ) vient juste de décider d’arrêter le suivi de l’évolution de la grippe porcine ( ou de virus H1N1 comme on préfère l’appeler maintenant afin de ne pas froisser les producteur de porcs)
  • Le « Centre de contrôle et de prévention des maladies »( CDC ) d’Atlanta est d’accord avec l’OMS pour arrêter le décompte. Le Docteur Michael T. Osterholm, directeur du « Centre de recherche sur les maladie infectieuses de l’Université du Minnesota », admet que les tests existants pour confirmer le H1N1 sont empiriques et peu sûrs et affirme : « de mauvaises mesures sont pires que pas de mesures du tout ». Ainsi l’OMS a décidé de supprimer les tests qui de toutes façons ne permettent pas de déterminer scientifiquement qui est atteint du H1N1 et qui ne l’est pas. Et ainsi ils ont décidé de supprimer le décompte des résultats des tests, mais aussi des cas de grippe H1N1, avec pour tout commentaire : « nous présumons que presque tous les cas sont des cas de grippe porcine H1N1 ». Et c’est sur des bases aussi scientifiques que celles-là que nous devons faire vacciner nos jeunes ? Stop là ... pas avec nos enfants.
  • La secrétaire d’Etat U.S. à la santé, Kathleen Sebelius, vient de signer un décret conférant une totale immunité aux fabricants de vaccins contre la grippe H1N1, en cas de poursuite judiciaire. De plus le programme accéléré - de 7 milliards de dollars - pour la fabrication du vaccin qui devra être mis sur le marché à l’automne ne prévoit pas de test de sécurité. Y aurait-il un programme sous-jacent à l’officielle et hystérique campagne de l’OMS destinée a élever la prétendue grippe porcine au rang de pandémie ?
  • Les rapports ajoutent que Smith-Kline & French, devenue Smith-Kline-Beecham et qui à l’époque étaient impliqués dans la production anglaise, étaient préoccupés par les questions de sécurité et hésitaient à demander une licence britannique pour leur vaccins contenant la souche Urabe. Leurs préoccupations concernant les possibles préjudices d’un de leurs produits sur les enfants, les conduisit à demander au gouvernement britannique de les garantir contre toute action en justice résultant d’un dommage lié au vaccin. Sur les conseils du Dr Salisbury et des représentants du ministère de la santé, le gouvernement britannique, enthousiaste à l’idée d’obtenir des vaccins bon marché, donna son accord.
Jon Snow

Le plan Paulson des sans-culottes - Le Plan B - 0 views

  • Alors que les révoltes et les pillages se multiplient, l’Assemblée lance en novembre 1792 un grand débat de politique économique. À la tribune, le montagnard Saint-Just, qui avait oublié de renouveler son abonnement au Plan B (s’abonner en ligne), se met soudain à divaguer : « Je n’aime point les lois violentes sur le commerce. On peut dire au peuple ce que disait un soldat carthaginois à Hannibal : vous savez vaincre ; mais vous ne savez pas profiter de la victoire. [...] On demande une loi sur les subsistances ; une loi positive là-dessus ne sera jamais sage. [...] La liberté du commerce est la mère de l’abondance [1]. » Ses collègues girondins exultent. Le 8 décembre 1792, ils s’enhardissent et font voter une loi punissant de mort « ceux qui se seront opposés directement à la circulation des subsistances, ou qui auront provoqué ou dirigé des attroupements contre cette libre circulation [2] ». La guillotine pour les adversaires de la concurrence libre et non faussée ? La nouvelle ravit les détenteurs de denrées alimentaires, qui s’empressent d’accaparer la marchandise pour tirer profit de la pénurie.
  • Exaspéré, le petit peuple prend alors les choses en main. En février 1793, les délégués des quarante-huit sections de Paris viennent tirer les oreilles à leurs députés : « Nous regrettons qu’un de vos membres, rangé du côté des prétendus philosophes, se soit écrié qu’il était affligeant pour la liberté de voir arracher les grains aux cultivateurs. [...] On vous a dit qu’une bonne loi sur les subsistances est impossible. C’est donc à dire qu’il est impossible de régir les États quand les tyrans sont abattus... [...] Non, une bonne loi n’est pas impossible ; nous venons vous la proposer [3]. » Leur remède : dix ans de prison pour les spéculateurs, la mort en cas de récidive et un tarif plafond pour le blé.
Jon Snow

Esclaves en Europe - 0 views

  • Mais la traite s’étend de plus en plus à la capture de personnes qui subissent une exploitation de leur force de travail dans des secteurs de la production particulièrement demandeurs de main d’œuvre bon marché : l’hôtellerie, la restauration, l’agriculture et le bâtiment.
  • En France, en Espagne, en Italie, aux Pays Bas, au Royaume Uni, au Danemark et dans d’autres États de l’Union européenne, de nombreux migrants étrangers, attirés par le mirage européen, se retrouvent dans la nasse de réseaux mafieux qui les contraignent à travailler dans des conditions semblables à celles de l’esclavage d’ antan. Un rapport de l’OIT a révélé que, en Italie du sud par exemple, quelque 1 200 manœuvres étaient forcés de travailler plus de 12 heures par jour dans des serres agricoles, sans contrat de travail et pour des salaires de misère. Ils vivaient confinés dans des conditions concentrationnaires, sans autorisation de sortie et surveillés militairement par des milices privées.
  • Dans le secteur du bâtiment, des travailleurs extracommunautaires, sans papiers, se trouvent sous le contrôle de bandes spécialisées dans la traite de personnes, et sont "loués" à des entreprises allemandes, italiennes, britanniques o grecques. Ces travailleurs esclaves sont parfois forcés par les bandes que les exploitent à rembourser leurs dépenses de voyage, d’alimentation et de logement dont le total est en général supérieur au salaire qu’ils perçoivent. De sorte que, assez vite, par le biais du système de la dette, ils deviennent la "propriété" de leurs exploiteurs 
    • Jon Snow
       
      Lorsque des agences d'interim françaises fournissent aux gars du BTP français ces memes travailleurs esclaves, peut-on tjs parler de réseaux mafieux? Sachant que l'Etat regarde ailleurs ou sans ses lunettes, pdt ce tps, peut-on parler de complicité? Ce genre d'infos passe même sur M6 maintenant: un secret de polichinelle. Et pourtant ...
  • ...3 more annotations...
  • C’est pourquoi ce ne sont plus seulement les négriers modernes qui exploitent les travailleurs esclaves ; désormais se met en place une sorte de "traite légale". Pensons, par exemple, à ce qui s’est passé en février dernier en Italie dans le secteur de l’industrie automobile. Le groupe Fiat a placé ses salariés italiens devant le chantage suivant : ou bien ils acceptaient de travailler plus, dans de pires conditions et avec des salaires réduits, ou alors les usines seraient délocalisées en Europe de l’est.
    • Jon Snow
       
      Voilà...
  • Le patronat européen a toujours été partisan d’une immigration massive. Et toujours pour la même raison : faire baisser les salaires. Les rapports de la Commission européenne et ceux de Business Europe (le patronat européen) réclament, depuis des décennies, toujours plus d’immigration [7]. Las patrons n’ignorent pas que plus l’offre de main d’œuvre bon marché est abondante, plus les salaires sont tirés vers le bas.
  • Peut-on éviter cette régression sociale ? Oui. En questionnant radicalement le fonctionnement actuel de la mondialisation. Et en commençant sans plus attendre à démondialiser.
    • Jon Snow
       
      Voir le papier de Lordon sur la démondialisation qu'était intéressant.
Jon Snow

ContreInfo :: Le protectionnisme plébiscité par les Français, par Jacques Sapir - 0 views

  • Ce jugement est sans appel. Sur les trois grandes questions qui concernent l’économie, l’emploi, les salaires et les déficits, il se trouve une écrasante majorité de français pour considérer que l’ouverture de l’économie a eu des conséquences néfastes. Très clairement, la « mondialisation heureuse » n’existe que dans certains journaux ou sous certaines plumes.
  • Cette ouverture est aussi considérée comme une mauvaise chose pour les pays développés en général (52%) et pour la France en particulier (57%). C’est aussi une mauvaise chose pour la sécurité des produits distribués en France (71%), pour les salariés (72%) et pour l’environnement (73%). La conscience des résultats négatifs de l’ouverture ne se limite donc pas à la question sociale. Elle touche aussi massivement la question de la sécurité des produits de consommation (et la sécurité alimentaire) ainsi que l’environnement. La prise de conscience qu’il y a une contradiction radicale entre le libre-échange et la préservation de l’environnement apparaît particulièrement massive.
  • Massivement, les personnes interrogées pensent que c’est à l’Europe qu’il revient de mettre en œuvre cette politique protectionniste (80%). Mais, au cas où l’on se heurterait à un refus de nos partenaires européens à appliquer une telle politique, 57% des personnes interrogées répondent qu’il faut que la France fasse cavalier seul. On ne saurait mieux exprimer la formule « avec l’Europe si on le peut, avec la France s’il faut, contre l’Europe si on le doit » !
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  • Il y a donc une contradiction évidente entre l’électorat et les principaux partis (PS et UMP) sur la question européenne. Par contre, le Front de Gauche et le Front National apparaissent comme bien plus en cohérence avec leurs électeurs. N’en doutons pas : si un référendum devait être organisé demain sur une telle question, il aboutirait au même désaveu de la classe politique, et des grands médias, que celui de 2005. D’ailleurs, 61% des personnes interrogées se prononcent en faveur d’une pétition pour l’organisation d’un débat à l’échelle européenne contre 21% de réponses opposées.
  • Jamais la divergence entre le discours des états-majors ou des futurs candidats des partis centraux de l’échiquier politique français (PS et UMP) et leurs électeurs n’aura été aussi grande que sur la question des conséquences de la mondialisation.
  • Une telle divergence est suicidaire. Elle l’est pour chacun de ces partis qui prend le risque de passer à côté d’un thème majeur de la future campagne électorale, et ainsi de favoriser les partis qui, eux, sont beaucoup plus en phase avec l’opinion des Français, et en particulier le Front de Gauche et le Front National. Mais, cette divergence est aussi, et même avant tout, suicidaire pour la classe politique et pour la démocratie. Elle contribue à asseoir dans l’opinion l’idée que la classe politique, du moins pour ce qui concerne les « grands partis » a des intérêts et des préoccupations radicalement différents de ceux de la population. La vague populiste qui monte dans notre pays comme dans de nombreux pays d’Europe y trouvera certainement un aliment important, et peut-être même décisif dans les mois qui viennent
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