Récemment, le secrétaire d’Etat en charge de la Modernisation de l’Etat et de la Simplification a présenté une communication synthétisant sa stratégie en terme de numérique. Elle s’inspire du monde de l’entreprise et la donnée y joue un rôle pivot.
L’Etat se veut “plateforme”, c’est-à-dire que la logique ascendante fermée cède le pas à une logique horizontale ouverte :
“Nous fournirons dans les semaines à venir un socle agnostique destiné à accueillir des APIsécurisées de différentes natures (principalement fournies par les administrations) qui elles-mêmes serviront à bâtir des applications multicanales à destination des usagers.”
Toute la seconde partie met en avant la politique en matière de data, open ou pas. L’esprit d’ouverture s’est aussi traduit par l’adhésion à l’Open Gov Partnership (OGP), un réseau de pays engagés dans l’open gov, dont on ne sait pas encore pour le moment dans quelle mesure il ne s’agit que d’un alibi. Quoi qu’il en soit, le sujet intéressé Thierry Mandon au point qu’il se rendra à New York le 24 septembre pour officialiser l’entrée de la France dans son comité directeur pour deux ans. Il entend y promouvoir “une vision française et une voix francophone”.
Autre projet important, “France Connect”, autrement dit un système d’authentification unique, une sorte de Graal qui devrait donner du fil à retordre.
OpenStreetMap dans la cour officielle -
associant par exemple OpenStreetMap, la base de données géographiques ouverte, de façon officielle, à Etalab, pour y développer le projet BANO (base nationale d’adresses ouvertes), qui a droit à deux pages pleines sur les 17 du dossier de presse.
La dématérialisation va poursuivre son chemin avec cette promesse que “100% des démarches concernant l’État qui ne requièrent pas de présence au guichet seront réalisables en ligne”.
fonction d’ « Administrateur Général des Données » (AGD).
Une structure d’accueil pour des équipes en mode « agile » (l’agilité est un mode de management, ndlr) : prévue pour fin 2014, cette structure permettra d’accompagner des équipes de développement agile pour qu’ils imaginent, expérimentent et déploient, en cas de succès, de nouveaux services publics numériques.”
Le dispositif, développé par le Secrétariat général pour la modernisation de l'action publique (SGMAP), cible les services publics de l'Etat, les administrations et les collectivités locales qui bénéficieront à court terme d'un support d'identification unifié, bon marché et relativement facile à implémenter dans leur propre système d'information.
permettre à l'usager de fédérer tous ses comptes publics existants, puis d'établir ensuite de nouvelles connexions avec des administrations non encore dotées de leur propre système d'authentification