L’argument présenté par Frédéric ici est : « Favoriser l’utilisation de solutions qui n’apportent rien à la gestion de l’information et qui profitent des technologies de l’information pour démultiplier l’information à l’infini c’est être coupable de conduire à l’effondrement d’un système qui est basé sur un fonctionnement proche des pires pratiques de la finance. » Les règles du monde numérique ne sont pas celles du monde réel. L’élément atomique de la finance est une unité d’une monnaie (1 Euro, 1 dollar, 1 Yen…). Une unité d’une monnaie a une valeur dans le monde réel et en principe elle doit avoir une contrepartie en or qui garantie sa valeur. Dans le monde numérique l’élément atomique est un bit (0 ou 1), le coût marginale d’un bit supplémentaire est presque nul, ce qui fait que même avec une augmentation exponentielle des données l’impact économique est très limité et ne peut être visible que sur des centaines d’années avec la technologie actuelle. Ce qui est tout simplement impossible si on connaît la loi de Moore et on suit l’évolution de la technologie de stockage (L’évolution de la disquette 3,5 pouces, à la mémoire flash en peu d’année…).