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Christophe Duret

Les adolescents attentifs à leur vie privée sur les réseaux sociaux - LeMonde.fr - 0 views

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    Sondage réalisé par TNS Sofres pour la CNIL et les associations Action innocence et UNAF auprès de 1 200 enfants et adolescents de 8 à 17 ans.
Christophe Duret

Contourner la traçabilité - 0 views

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    Brian Gladman est un ancien directeur des communications électroniques stratégiques du ministère de la Défense britannique et de l'OTAN. Ian Brown, un cryptographe anglais membre de l'ONG Privacy International. En l'an 2000, ils rendaient public un texte expliquant comment contourner, en toute légalité, les diverses mesures de "cybersurveillance" adoptées par les législateurs. Ces techniques s'avéreraient en effet "techniquement ineptes et inefficaces à l'encontre des criminels" et risqueraient, a contrario, de "saper le droit à la vie privée et à la sécurité des citoyens et du marché". Leur démarche est d'autant plus salutaire que les gouvernements se contentent généralement, au mieux, d'expliquer que toute action informatique laisse des traces, et que l'on est de toute façon surveillé (mais sans jamais, étrangement, expliquer comment s'en protéger), au pire, de passer des lois sécuritaires renforçant cette cybersurveillance, contribuant d'autant à créer un climat de peur, loin du climat de confiance nécessaire à toute démocratie. Mots clefs : internet, vie privée, sécurité, anonymat, pseudonymat, surveillance
Christophe Duret

NEUROMARKETING ET NEUROSCIENCES AU SERVICE DES PUBLICITAIRES : QUESTIONNEMENTS ETHIQUES - 0 views

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    Le neuromarketing et les neurosciences au service des publicitaires soulèvent immanquablement des questions éthiques relatives aux finalités de cette nouvelle discipline mais également aux moyens utilisés. L'objectif de ce papier est donc de discuter certaines de ces questions. La première partie s'intéressera aux principaux débats éthiques entre les personnes adeptes du neuromarketing (les "pro-neuromarketing") et les "anti-neuromarketing". La deuxième partie expliquera qu'au stade actuel des connaissances scientifiques, le neuromarketing, au sens strict du terme, n'a pas d'utilité pour les stratèges en communication et en marketing. Serait-il un " coup marketing" sans réel fondement scientifique ? Enfin, j'ouvrirai une discussion éthique, centrée sur la "manipulation des personnes " et relative aux liens entre le neuromarketing, la "neurocommunication", la persuasion non consciente et le libre arbitre. Je poserai notamment deux questions : l'acte d'achat suite à des actions de communication influençant sans conscience 1) est-il un acte intentionnel ? 2) Est-il un acte libre ?
Jon Snow

INREES | Quand les politiques méditeront... - 0 views

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    Cultiver son intériorité. Prendre de la hauteur et de la profondeur. Ressentir l'âme de l'univers, de la vie, des gens. Les remettre au centre. Voir le travail (karma en sanscrit) comme une forme de réalisation. Cultiver l'enthousiasme, l'humour, la gratitude. Choyer et préserver les beautés de la nature et du monde. Alléger ses besoins matériels. Préférer l'être à l'avoir, la qualité à la quantité, la curiosité à la peur, l'ouverture au cloisonnement, la diversité au formatage, la coopération à la compétition… « Pas par devoir moral, mais parce que c'est une source d'épanouissement ! souligne Alexandre Jost. Des tas d'études le prouvent. Si je donne deux dollars à des étudiants, ceux qui en utilisent un pour eux et un pour quelqu'un d'autre, en seront plus heureux, plus durablement, que ceux qui ont tout dépensé pour eux. »
Jon Snow

La science-fiction en prise avec le monde réel, par Valerio Evangelisti (Le M... - 2 views

  • La mondialisation de l’économie, le rôle hégémonique de l’informatique, le pouvoir d’une économie dématérialisée, les nouvelles formes d’autoritarisme liées au contrôle de la communication, tous ces thèmes paraissent laisser indifférents les écrivains de la « grande littérature », du moins en Europe. Dans la plupart de leurs romans, le monde semble immuable. Dominent les histoires intimistes, qui auraient pu se passer il y a cinquante ans - ou qui pourraient se produire dans cinquante ans... Amours, passions et trahisons perpétuent leur consommation sous une lumière tamisée, dans un monde aux couleurs pâles et aux fragrances de poussière et de talc. Certes, il y a quelques exceptions ; mais, la plupart du temps, le cadre général est immodérément « minimaliste ».
  • Certes, la littérature « blanche » traîne derrière elle son antithèse, le roman noir. Ici la rue, le conflit, l’urbain, le social jouent un rôle important. N’ont en revanche aucun rôle, sauf dans de rares cas, les structures planétaires du système, les évolutions historiques, les mutations psychologiques et comportementales qu’engendre le développement technologique. Les événements se réduisent au conflit entre quelques individus animés par d’éternelles passions : haine, vengeance, amour, soif de justice. Le « maximalisme » du cadre se dissout dans le « minimalisme » du traitement : policier corrompu ou douteux ou honnête contre criminel honnête ou douteux ou corrompu. Pas toujours mais assez souvent. Cependant, le système dans son ensemble est mis en cause. En fait, il s’agit d’un « minimalisme » plus large, ou d’un « maximalisme » réduit. Deux pas en avant pour un en arrière.
  • Tandis que la « grande littérature » se complaît à ignorer tout cela, la littérature des « étages inférieurs » a fait de l’époque son objet de prédilection. Je fais là allusion à la science-fiction. Pas à toute la science-fiction, bien entendu, car la pacotille abonde en ce domaine. Mais, par nature, le genre est « maximaliste » et incline à traiter de vastes sujets : peinture des mutations à large échelle, dévoilement de systèmes occultes de domination, dénonciation des effets tragiques ou bizarres de la technologie, invention de sociétés alternatives. De même qu’il pouvait arriver au plus balourd des spaghetti-westerns d’inclure des moments de cinéma de qualité, le moins lisible des romans de science-fiction peut contenir de grandes intuitions. Même s’il s’égare dans des aventures sans autre but qu’elles-mêmes, dans des portraits psychologiques bâclés, dans des simplifications d’historiette infantile. Mais le « minimalisme » lui reste à jamais intolérable. Il est étranger à son code génétique. Seule la science-fiction présente des descriptions réalistes (oui, réalistes !) du monde où nous vivons. Ainsi, quel autre genre littéraire a-t-il jamais consacré un roman aux mécanismes des crises économiques ? Aucun.
  • ...3 more annotations...
  • Toujours dans le registre des hallucinations : un auteur italien de science-fiction, Vittorio Curtoni, a écrit il y a une vingtaine d’années une série de récits sur le thème d’une guerre du futur. Les protagonistes avaient recours à des armes psychédéliques, ce qui générait une humanité impuissante à distinguer le vrai du faux, incapable de se considérer comme appartenant à un tout solidaire... Ceux qui se souviennent encore du raz-de-marée de désinformation dispensé par les sources les plus fiables, lors de la guerre du Golfe et de la guerre du Kosovo, ont compris de quoi il s’agit : les nouveau-nés arrachés à leur couveuse par les hommes de Saddam Hussein, les 700 enfants kosovars enlevés pour donner leur sang aux soldats de Milosevic... Autant de fausses informations, qui nous conduisent à penser que la guerre des hallucinations a déjà commencé.
  • Le courant cyberpunk, encore actif il y a une dizaine d’années, en est l’exemple principal. Pour la première fois dans l’histoire, et bien avant les développements actuels d’Internet, de nombreux écrivains prenaient comme thème de leurs romans cette forme de relation entre l’homme et la machine qu’est l’informatique. S’agissait-il de romans « fantastiques », éloignés du réalisme considéré comme la forme littéraire privilégiée ? Permettez-moi d’en douter. Quand Internet s’est imposé, les œuvres de William Gibson, Bruce Sterling, Rudy Rucker et d’autres ont fourni à la nouvelle réalité les termes adaptés pour la décrire, et une carte de ses avenirs potentiels. Mieux encore, ils ont montré aux opposants la voie de la résistance, culturelle et pratique, face aux menaces contenues dans l’émergence d’un réseau de communication omniprésent et capable de reproduire les rapports de domination sur le terrain trompeur de l’immatériel. De leur propre aveu, des membres de l’extrême gauche européenne ont créé sous l’influence des récits cyberpunk le réseau European Counter Network (ECN) ; ils furent les premiers à utiliser la vitesse du nouveau système d’information pour coordonner leurs actions. Les centres sociaux des jeunes révoltés se sont remplis de modems et d’ordinateurs, régulièrement détruits pendant les descentes de police. Les pirates informatiques ont mené de titanesques batailles individuelles contre les grands groupes économiques, ralentissant l’accès à la Toile et son assujettissement.
  • Toutefois, il ne faut pas s’attendre que la « grande littérature », le mainstream (si indifférent à la société qui l’entoure qu’il a fait du désengagement et du repli sur soi un critère de qualité), guide la résistance contre la colonisation de l’imaginaire. Il faut pour cela une narration « maximaliste », consciente d’elle-même, qui inquiète et ne console pas. La science-fiction l’était. Elle peut l’être à nouveau
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    Quelle littérature sait interroger la réalité présente ? Se confronter au pouvoir moderne, à son anonymat, à la multiplicité de ses réseaux ? Prendre la mesure du rayonnement doctrinaire, de la machine du contrôle social, de l'envergure planétaire des ambitions ? En jouant avec les systèmes-mondes, en manipulant les hypothèses, la science-fiction constitue un de ces laboratoires où se lisent l'intime composition chimique du monde actuel... et les forces qui le feront entrer en explosion.
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