Il voulait « enserrer le monde dans un réseau de charité ». Le rêve de Frédéric Ozanam est devenu réalité. De six jeunes hommes à 800 000 bénévoles, ses héritiers laïcs ont essaimé dans 150 pays, en moins de deux siècles.
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Fraternité, l'utopie nécessaire
Que la fraternité soit une utopie n'en fait pas une illusion. Lovée au cœur de la réflexion politique et de l'espérance religieuse, elle échappe à ceux qui voudraient la décréter ou la statufier. Dans le modèle républicain, entre les deux autres grands principes que sont la liberté et l'égalité, elle est une sorte d'Esprit Saint de la devise républicaine, toujours présent, toujours à l'œuvre, mais jamais visible. "
"On parle beaucoup aujourd'hui de l'Église des pauvres. Mais chacun met sous ce nom des choses bien différentes. En fait deux conceptions de l'Eglise s'affrontent principalement."
"« La faim et la malnutrition sont les manifestations les plus cruelles et concrètes de la pauvreté » ont ainsi affirmé les directeurs des Caritas d'Europe qui demandent à l'Union européenne de se mobiliser afin que la promesse d'un monde sans faim soit une réalité. « La dignité de la personne et le développement humain intégral consentiront aux plus pauvres et aux plus marginalisés de vivre dans des économies équitables et durables » : c'est le nouveau paradigme que les Caritas veulent promouvoir."
Message du 1er mai de Mgr Giraud
"Lors des deux premiers « messages du 1er mai »[1] j'avais appelé à un renouveau de la solidarité, encourageant à agir pour que le plus grand nombre ait un travail et un travail humain. Ces messages peuvent paraître dérisoires dans la conjoncture actuelle : il est pourtant plus que jamais urgent de secouer nos indifférences et d'ouvrir les yeux sur ce qui n'a ni beauté ni éclat. La précarisation n'est pas un mécanisme inéluctable. Écouter, réfléchir et agir ensemble sont autant de façons de retrouver l'espoir."