"L'école d'Asnières à peine fermée, les élus d'Asnières ont déjà trouvé un moyen de faire revivre le lieu et avec le coeur du village. Le conseil municipal, réuni lundi 27 juillet au soir, a voté une convention de trois ans avec l'association Réseau Village Factory, pour que le lieu devienne un espace de coworking."

Le site Start-up explore propose une map des espaces de coworking en Espagne qui peut servir à SoftPlace d'une bonne base de comparaison entre les villes espagnoles et françaises de taille similaire.

A Londres un espace de coworking éphémère a ouvert autour d'un arbre. 6 à 8 personnes peuvent venir y travailler et profiter des même services offerts dans un espace de coworking habituel. Ce projet de l'universitaire Natalie Jeremijenko invite à questionner la propriété de cet espace par l'arbre. En faisant payer un tarif de location aux coworker ceux-ci participent à l'entretien de l'arbre (qui revient selon Natalie à 400$ tous les 80 ans). De cette manière, les coworkers remercient l'arbre pour ses externalités positives (améliore la qualité de l'air, capte le Co2, offre de l'ombre) ou comment attribuer une valeur économique à un service naturel.

Véritable phénomène de mode et concept économique, la tendance pop-up se pérennise à Paris. La saison estivale arrivant, les bars éphémères s'essaiment à Paris dans des lieux souvent insolites.

La construction du stade de Nice présente de nombreuses irrégularités dans son financement. La Chambre régionale des comptes PACA dénonce un coût final de 400 millions d'euros au lieu des 225 millions initialement prévu. C'est la forme du contrat : Partenariat Public-Privé qui engage ce cout pour la collectivité, les contribuables niçois et ce pour les trente ans à venir. D'autres irrégularités sont pointées comme l'absence de mise en concurrence, la dimension du stade trop importante, des exonérations fiscales... En lien avec SoftPlace, cet exemple amène la question du financement des lieux et des contrats qui peuvent lier les collectivités et les opérateurs de ces nouveaux lieux.

"es bureaux de Poste, vecteurs de vie dans les communes rurales, sont aujourd'hui menacés par des notions de rentabilité. Partout des voix s'élèvent, des pétitions pleuvent pour contrer la disparition de ce service publique. Si le sort du bureau de Poste de Frossay n'est pas encore scellé, il n'est pas en bonne posture"

"Après les campagnes... les villes. La Poste, qui a déjà fermé plus de 7 000 bureaux en zone rurale durant la dernière décennie pour les transformer en agences postales communales ou en relais commerçants, s'apprête à passer à la vitesse supérieure. Selon l'ouvrage de nos deux collaboratrices, « la Face cachée de la Poste », qui sort demain, ce sont près de 7 000 sites dans les villes moyennes, mais aussi à Bordeaux, Lyon ou même à Paris, qui pourraient disparaître d'ici à 2020."

"Rien ne va plus à la Poste. L'agence de notation Fitch Rating a placé le 17 octobre la Banque Postale sous « surveillance négative », avant une dégradation potentielle de la note de l'établissement de crédit. La Poste vit aujourd'hui sous perfusion, elle ne peut combler ses déficits que grâce au Crédit Impôt Compétitivité Emploi et à une augmentation de ses tarifs. Les facteurs voient leur travail réorganisé sous le mode d'une hyper-flexibilité des tournées et d'une polyvalence renforcée."

Les lieux de cultes catholiques en France sont aujourd'hui de moins en moins fréquentés. Faute de fidèles ou de prêtres, les édifices religieux catholiques ferment leur porte aux offices et aux paroissiens, laissant à l'abandon ces édifices. Dans ces conditions, les coûts d'entretiens deviennent difficilement assumables pour la communauté religieuse et la collectivité (responsable de l'entretien et la rénovation). En France on estime à 40 000 le nombre d'églises en voie de désertion et d'abandon. Se pose alors la question de la réinvention de l'usage des églises aujourd'hui, dans les espaces urbains où la rareté du foncier se fait souvent criant ? Au Quebec le phénomène est similaire et depuis une vingtaine d'années des églises se voient attribuer de nouvelles fonctions : espaces culturels, d'actions sociales…

"Le boom du nomadisme a donné naissance à plusieurs typologies de tiers-lieux de travail : télécentres, cafés Wi-Fi, espaces de coworking, centres d'affaires, etc. Même les promoteurs immobiliers, pourtant d'habitude peu enclins à s'adresser directement aux utilisateurs, s'y mettent. C'est ainsi que Bouygues Immobilier a créé un tiers-lieu qui veut combiner l'aspect convivial et collaboratif des espaces des coworking, avec de véritables bureaux pour les TPE, les PME ou des groupes de grandes entreprises qui le souhaitent. "

"Tandis qu'à Paris, les chapelles près de Montparnasse ou de la gare de Lyon se développent pour mieux accueillir les voyageurs de passage, à Grenoble un ambitieux projet mobilise le diocèse autour de la basilique du Sacré-Cœur, en face de la gare."

Volumes qui vient d'ouvrir son espace de coworking il y a deux mois à peine, vient de lancer un appel à financement participatif pour financer un Foodlab. Ce concept de lab est un espace de travail articulé autour de la cuisine avec pour vocation de promouvoir un mode de consommation plus soutenable. On y trouvera des ateliers de cuisine, un service de bistrot, un laboratoire gastronomique ainsi que des évenements animés par la communauté de cuisiniers.

"Comment les employés interagiront avec leur espace de travail dans 25 ans ? Voilà la question que s'est posé un groupe de chercheurs et d'entreprises afin d'anticiper les changements à venir. Les résultats de cette étude nommée Smart Workplace 2040 démontrent que dans 25 ans les espaces de travail n'auront plus rien à voir avec les bureaux actuels."

Cette étude se focalise sur le rôle des lieux de services comme atouts pour les territoires, afin d' y améliorer la vie locale. Les Tiers Lieux se posent , ici, comme une alternative à l'exode en métropole permettant d'amener des services au plus proches des besoins des habitants et des territoires.

En 2014 le BHV a accueilli un FabLab au sein de son magasin, dans l'observatoire. En lien avec son rayon bricolage et ses ateliers, le but était de faire découvrir à ses clients de nouvelles manières de consommer grâce à l'impression 3D. En partenariat avec LeFabShop de nombreux ateliers et formations de conception numérique ont été menés.

"Les entreprises en mal d'innovation auraient tout intérêt à se diriger vers le corpoworking, qui, en permettant d'intégrer l'esprit du coworking en leur sein, aurait la capacité de favoriser l'open innovation."

"En cette période de crise, l'urbanisme est gagné à son tour par la fièvre de l'économie collaborative. Ce qui se traduit par le développement de lieux de vie à vocations multiples."

Des grands groupes, de tous bords, ouvrent de plus en plus des espaces de coworking qui accueillent des travailleurs indépendants, des jeunes entreprises. Leur objectif est de développer de l'innovation grâce à des acteurs extérieurs en mutualisant les lieux et en participant à des événements en commun. A travers ces rencontres, les groupes sont confrontés à de nouvelles manières de travailler, plus souples.

"Dédié à l'innovation, à l'international, à la promotion du territoire et à la création d'entreprises, le nouvel espace de coworking, le « Cowork'in », créé par le World Trade Center Marseille Provence (WTCMP), a été inauguré le 7 avril. Il s'agit d'un lieu de travail collaboratif à destination des jeunes entrepreneurs, qui bénéficient ainsi d'un accompagnement d'appui au développement de leurs projets. www.coworkin-wtcmp.com/"