J'écris:
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Fumée blanche et fil Twitter | Stéphane Laporte, collaboration spéciale | Sté... - 0 views
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Rob Kemp en rajoute:
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Daniel Thibault propose
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Dany Turcotte prophétise:
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Quel paradoxe
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Il y a tellement de gens sur twitter que c'est impossible de focuser sur une seule chose, mais une seule cheminée au Vatican peut commander l'attention de plusiers millions de gens
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Ce n'est pas la colombe de Céline, c'est plus une grosse mouette espèce Orange Julep.
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Si la fumée papale sort, la mouette deviendra-t-elle du St-Hubert BBQ? Soudain, toute la planète a faim. La mouette aussi. Elle quitte la cheminée, direction McDonald's.
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Les pigeons, c'est nous. Perché sur notre fil Twitter, on commence à fatiguer
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Maxime Martin twitte: «De la fumée blanche sort de la chapelle Sixtine. Soit on a un nouveau pape, ou y'ont incinéré l'ancien.»
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Le Québec retient son souffle
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On est en train de s'asphyxier tellement ça prend du temps
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pas de Juliette au balcon
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Le pape doit venir d'un pays chaud. Ils sont moins rushés dans les pays chauds. Ils n'ont pas peur de se les geler.
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Ça commence à jaser du match Canadien-Ottawa, le pape est mieux d'apparaître, avant d'être déjà passé de mode.
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Il s'appelle Jorge Mario Bergoglio. Qui? Pas grave.
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Quand on commence un nouveau job à 76 ans, on ne sera pas là des siècles.
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Twitter s'est remis à gazouiller One Direction et Justin Bieber.
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Un doigt nous montrait la lune et nous, on continue de regarder le doigt.
La neige d'avril- Stéphane Laporte - 1 views
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La splendeur et l'horreur (2) | Lysiane Gagnon | Lysiane Gagnon - 0 views
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(On ciblait particulièrement ceux qui portaient des lunettes - signe qu'ils savaient lire et que leur bagage préalable était trop lourd pour qu'on puisse en faire des «hommes nouveaux». Contrairement aux communistes russes ou vietnamiens, les Khmers rouges ne croyaient pas à la rééducation. L'homme nouveau ne pouvait naître qu'en exterminant toute trace d'un passé honni. On prenait les familles entières, hommes, femmes, enfants et nouveau-nés.)
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(On ciblait particulièrement ceux qui portaient des lunettes - signe qu'ils savaient lire et que leur bagage préalable était trop lourd pour qu'on puisse en faire des «hommes nouveaux». Contrairement aux communistes russes ou vietnamiens, les Khmers rouges ne croyaient pas à la rééducation. L'homme nouveau ne pouvait naître qu'en exterminant toute trace d'un passé honni. On prenait les familles entières, hommes, femmes, enfants et nouveau-nés.)
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(On ciblait particulièrement ceux qui portaient des lunettes - signe qu'ils savaient lire et que leur bagage préalable était trop lourd pour qu'on puisse en faire des «hommes nouveaux». Contrairement aux communistes russes ou vietnamiens, les Khmers rouges ne croyaient pas à la rééducation. L'homme nouveau ne pouvait naître qu'en exterminant toute trace d'un passé honni. On prenait les familles entières, hommes, femmes, enfants et nouveau-nés.)
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mais rien ne m'avait préparé à ce qui m'attendait en banlieue de Phnom Penh
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(On ciblait particulièrement ceux qui portaient des lunettes - signe qu'ils savaient lire et que leur bagage préalable était trop lourd pour qu'on puisse en faire des «hommes nouveaux». Contrairement aux communistes russes ou vietnamiens, les Khmers rouges ne croyaient pas à la rééducation. L'homme nouveau ne pouvait naître qu'en exterminant toute trace d'un passé honni. On prenait les familles entières, hommes, femmes, enfants et nouveau-nés.)
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Le père Noël de chez Eaton | Stéphane Laporte, collaboration spéciale | Stéph... - 1 views
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«Maman, pourquoi il faut attendre en file?- Parce que plein de gens veulent rencontrer le père Noël! - Oui, mais il y en avait un, tantôt, au coin de la rue, avec une cloche, et il n'y avait personne autour, pourquoi on ne va pas rencontrer celui-là? - Parce que le père Noël de chez Eaton, c'est le vrai!»
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tout excitée
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Bien sûr.
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pas sûr
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«Maman, on s'en va-tu? - Ben non, ça va être ton tour bientôt. Il faut que tu lui dises ce que tu veux pour Noël. -Je te l'ai déjà dit. - Oui, mais c'est lui qui fabrique les jouets et vient les porter.»
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soudainement.
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«Je voudrais une marionnette à fils, comme dans le théâtre de Guignol.»
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À attendre une heure en file pour avoir une photo de son kid terrorisé à côté du gros conducteur de calèche de rennes.
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pas besoin de faire saigner la carte de crédit.
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«C'est quoi, ton nom? - Stéphane. - Stéphane, qu'est-ce que tu veux pour Noël?»
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je suis certain
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«Maman, pourquoi il faut attendre en file?- Parce que plein de gens veulent rencontrer le père Noël! - Oui, mais il y en avait un, tantôt, au coin de la rue, avec une cloche, et il n'y avait personne autour, pourquoi on ne va pas rencontrer celui-là? - Parce que le père Noël de chez Eaton, c'est le vrai!»
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«Maman, pourquoi il faut attendre en file?- Parce que plein de gens veulent rencontrer le père Noël! - Oui, mais il y en avait un, tantôt, au coin de la rue, avec une cloche, et il n'y avait personne autour, pourquoi on ne va pas rencontrer celui-là? - Parce que le père Noël de chez Eaton, c'est le vrai!»
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De la suie et des fleurs | Rima Elkouri | Rima Elkouri - 1 views
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Mère de 14 enfants,
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Tamey
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Un coin de poésie sur l'asphalte
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émouvant
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ravagé
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un choc
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C'était comme si sa vie partait en fumée
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s'évanouir
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20 ans que Tamey fleurissait
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l'abandon
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forcée de travailler comme couturière
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violence
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sourire généreux
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«monstres»
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affectueusement
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la suie
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offre des bonbons en cachette aux enfants
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mystère
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malicieux
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font des kilomètres pour acheter ses fleurs
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soutenir
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Tamey a fleuri nos maisons pendant des années et elle est très aimée dans notre quartier
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moins de deux jours, plus de 12 000$ ont été amassés.
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ont cassé leur tirelire pour elle.
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ampoule éclairant
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Il faut que tu restes dans le quartier. On t'aime, Tamey.»
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larmes
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Paris périph | Pierre Foglia | Pierre Foglia - 0 views
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Tiens, je suis revenu le jour où, dans la page Débats de notre journal, y'avait ce type de Gatineau qui disait qu'il était très content que l'hiver continue au mois d'avril, très content d'habiter un pays nordique qui a tant à offrir avec ses quatre saisons bien définies...
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Quatre saisons bien définies? Ah oui? C'est quand, le printemps?
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zéro fun.
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notre si formidable pays nordique?
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Un des plaisirs d'aller en Irak est, au retour, d'arrêter deux jours à Paris et d'y courir les librairies, les confituriers et les marchands d'eaux-de-vie. Aussi d'y arpenter
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deux pas de la gare du Nord,
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mon quartier
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mon église
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Saint-Quentin,
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mon marché
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Saint-Vincent-de-Paul, ma rue du Faubourg Poissonnière, le café de la place Franz-Liszt où je vais lire Le Monde, juste après être allé me chercher deux brioches-à-tête à la boulangerie voisine..
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Rien de tout cela cette fois-ci, Paris était plein comme un oeuf, le salon du livre, le match France-Espagne, pas une chambre et Dieu sait que je ne suis pas difficile sur les chambres, la dernière qui reste au cinquième étage d'un hôtel pas d'étoile, pas d'ascenseur, les toilettes dans le couloir, cela me va très bien, mais même une chambre comme celle-là, y'avait pas.
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Je me suis retrouvé dans un Formule1, porte de Châtillon, à deux pas du périphérique. Vous êtes déjà allé dans un Formule1?
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C'est 400 chambres, 400 cubicules plutôt,
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49 euros la nuit, un lit, un lavabo, la télé et rien d'autre. Monacal, sauf que tu ne te sens pas comme un moine dans sa cellule, tu te sens comme un tout-nu qui n'a pas assez d'argent pour se payer un vrai hôtel.
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Quand même. Il y a des trucs amusants dans les Formule1. Par exemple, les toilettes (dans le couloir), tu cherches la clenche ou le bouton pour la chasse: ni bouton ni clenche. Tu tires le verrou pour sortir, ah ben voilà, c'était ça! La trombe! Dans les 400 cubicules, y savent en temps réel que quelqu'un vient d'aller chier au cinquième. C'est le verrou qui déclenche la chasse, fallait y penser, quand même. C'est comme lorsque tu lis Nietzsche, des fois c'est tellement tordu que tu relis deux ou trois fois pour être sûr. J'ai tiré et repoussé le verrou deux ou trois fois pour être sûr, c'était bien le verrou, la trombe chaque fois! Le siphonnage géant, Niagara sur le périph
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La très chair était nue, mais non, nono, la très chère était nue.
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Il pleuvait à Paris. Il ventait. La neige était pas loin. Dans ce coin-là, les rues ont des noms pas sympathiques, comme le boulevard Brune ou le square du Serment-de-Koufra. J'ai marché en grelottant jusqu'à Alésia, de là j'ai remonté l'avenue du Maine sans me douter que j'allais arriver... au cimetière du Montparnasse! C'est pas que je croie aux signes, mais cout'donc,
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je pars d'un cimetière pour arriver à un autre, deux cimetières coup sur coup, quelqu'un voudrait-il me dire quelque chose?
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Ma chambre donnait sur l'immense cimetière de Montrouge - où est enterré Coluche -, en fait, l'hôtel semble avoir été construit dans le cimetière: les tombes s'avancent jusque sous les fenêtres, y'a qu'à sauter.
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C'est bien la preuve que les poètes disent n'importe quoi.
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Finalement, je n'ai pas détesté le Paris du périph, j'y ai fait mes affaires comme d'habitude - les mêmes librairies, les deux mêmes confituriers, les mêmes bougnats pour les eaux-de-vie - et il n'est pas dit que je ne retournerai pas au Formule1, 49 euros quand même, et puis on est assuré de n'y faire aucune mauvaise rencontre, je veux dire pas d'artistes, pas d'hommes d'affaires, pas de grands reporters, pas d'épicières de province embijoutées, que des étudiants, des travailleurs que leur employeur loge là pour la semaine et quelques touristes moldaves désargentés.
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Et puis, comme les douches aussi sont dans le couloir, on y voit parfois trotter, dans ces couloirs, des jeunes gens juste une serviette nouée à la taille, celui-là l'avait mal nouée, oups elle est tombée, la Moldavie est parfois bien altière.
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PORTE C21 - Le nouveau terminal d'Air France à Charles-de-Gaulle est totalement désespérant, on se croirait chez Holt Renfrew, cout'donc, je ne devais pas prendre l'avion ce matin? Qu'est-ce que je fais ici à papouiller des p'tits foulards Gucci? La serveuse de la pâtisserie Ladurée se la joue grand palace même si sa brioche est presque boulangère, et le beurre, madame, et le beurre? C'est pas juste pour danser le tango, le beurre.
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Je vous ai raconté le minou à Bagdad. Il y en avait un aussi à Charles-de-Gaulle. Dans une cage aux pieds de sa maîtresse. Il venait de Niamey, où la dame venait de finir un contrat à la délégation des Nations unies dans la capitale du Niger. Il s'en allait à Ottawa. S'appelle Chomsky. Il avait suivi la dame dans la rue le premier jour qu'elle était arrivée à Niamey il y a deux ans. Ils ne s'étaient plus quittés. J'ai parlé un peu d'Ottawa à Chomsky à travers la grille de sa cage. Y'a pas de crocodile à Ottawa, mon vieux Chomsky. Y'a des lapins. Y'en a plein, des lapins. Et un blaireau. Un seul. Mais un gros. MERCI - J'ai reçu une bonne quinzaine de commentaires pour ma série sur l'Irak, là-dedans je compte les deux que j'ai reçus à Bagdad, ce jour-là, y'avait eu comme une tempête de sable sur la ville, j'en avais partout, la douche ne fonctionnait pas, faisait chaud, j'étais fatigué, c'était le jour de mon texte sur les 100 morts et 200 blessés, je suis allé lire mes courriels, j'en avais deux, les deux disaient exactement la même chose: hé, pépère la virgule, vous écrivez: «Je suis dans une classe de petite filles», ça prend un «s» à petites.
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C'est vrai. Une chance que vous êtes là.
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Nadine et Angelina | Marie-Claude Lortie | Marie-Claude Lortie - 0 views
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Nadine
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le savais que je l'avais.
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sans le moindre microbémol
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Nadine et Angelina
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«Je le savais que je l'avais. Je le savais...»
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Pas encore 40 ans, deux enfants, un mari, un job de massothérapeute et une vie agréable à Pointe-Claire.
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Sur le coup, elle a été choquée. Parce que tout le monde n'arrêtait pas d'essayer de la convaincre que malgré les cancers du sein de sa mère et de sa grand-mère, elle serait épargnée par le triste BRCA1, ce gène qui décuple les risques.
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épargnée
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OK. Je l'ai. Qu'est-ce que tu veux, c'est ça.
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Sur le coup, elle a été choquée
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«C'était la meilleure chose à faire.»
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«Ça n'a même pas été si dur, si douloureux, dit-elle. J'ai eu de la reconstruction. Et pour moi, il n'y a absolument rien de changé. J'ai des seins. Je n'ai pas mal...»
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Mieux vaut de prévenir, le prix à payer et tellement minuscule comparé aux conséquences possibles (cancers du sein)
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L'ablation.
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«C'est une décision absolument personnelle que chacun prend pour soi. Moi, mes enfants et mon mari m'appuyaient. J'ai fait la bonne chose. Je n'en parle pas tout le temps. Plusieurs trouvent ça radical. Mais voilà, pour moi c'était ça.»
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La reconstruction.
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Après les césariennes préorganisées, à la minute près, fichées dans un calendrier entre deux rendez-vous, voilà que Hollywood essaie maintenant de déjouer la mort en lui retirant chirurgicalement ses armes?
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L'auteur a cru que le geste a été fait afin de se sauver, l'Hollywood et les célébrités essaient de freiner leurs morts.
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J'avoue
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Évidemment, Mme Jolie a les moyens de faire reconstruire tout ça
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«Ce serait super d'avoir d'autres options pour les femmes, mais pour le moment, bien honnêtement, on ne sait pas grand-chose du cancer du sein...»
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Sa mère est morte du cancer du sein à 56 an
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s après s'être battue pendant 10 ans contre la maladie. Pas envie de vivre ce cauchemar, a expliqué l'actrice.
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La folie serait de ne rien faire.
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Peu importe.
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L'un décuple l'autre...
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Titre très ûissant en relation au sujet de la chronique qui est le fait de savoir de si quelqu'un possède la mutation du gène BRCA1.
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Hurlements | Rima Elkouri | Rima Elkouri AVEC ANNOTATION - 0 views
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Il a tenté de fuir. Ils l'ont rattrapé. Ils l'ont tabassé, humilié. Claques. Coups de poing. Coups de pied. Des injures comme des coups de couteau. «Tapette!» Des étoiles dans la tête.
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Des cris et des pleurs devant des spectateurs complices.
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Fille masculine dont tout le monde avait peur. Elle s'est mise à hurler. Elle a sauté sur les deux gars. Elle les a roués de coups de pied.
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La direction a estimé qu'elle ne pouvait rien pour Régis. C'est juste des chicanes d'enfants, non? C'était son problème, surtout pas le leur.
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Victime d'intimidation? Régis n'aime pas ce mot. Il a le sentiment que ça banalise ce qu'il a vécu et qui le hante encore. Il serait plus juste de parler d'agressions. Pour se protéger, il s'est isolé. Il s'est mis à éviter toutes les situations où il aurait pu être une proie. Se tenir le moins possible avec des filles. Éviter les sports d'équipe. Éviter le vestiaire des gars. Se réfugier dans la lecture, les études. Il réussissait, tout en s'arrangeant le plus possible pour ne pas réussir trop bien. Surtout ne pas attirer l'attention. Mieux valait se faire invisible, indétectable. Traverser le secondaire sans être vu.
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Régis a réussi dans la vie. Grand homme d'une gentillesse exquise, les tempes grises, le regard sensible. Il a un amoureux, deux chats, un chien. Il a deux diplômes, un travail, un condo, un chalet. Il a aussi depuis peu un diagnostic de sclérose en plaques qui le fait terriblement souffrir.
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Il ne parle jamais de son adolescence. Il n'a pas eu d'adolescence. Il a le sentiment d'y avoir été exécuté. Ce n'est que récemment qu'il s'est confié à un ami pour la première fois. Pourquoi toutes ces années de silence? Peut-être à cause de la honte qu'ont réussi à lui injecter ses agresseurs.
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Il m'a écrit pour dire que ce jeune homme qui se fait crucifier dans le clip College Boy, c'est lui.
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Il a dit oui, avant même d'en parler à son conjoint, qui ignorait encore tout de cette histoire. Quelque chose venait de s'éveiller en lui. Il ne voulait plus se taire. Trop de jeunes hommes vivent exactement ce qu'il a vécu.
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On parle beaucoup d'intimidation à l'école depuis quelque temps. Mais on parle trop peu de l'éléphant dans la cour,
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On parle trop peu d'homophobie. On parle trop peu d'homosexualité, comme si on craignait encore bêtement que ça s'attrape. Ce n'est pas l'homosexualité qui est anormale ou dangereuse.
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«Il y a plein de petits gars qui meurent encore chaque jour dans les cours d'école», dit Régis. Certains meurent de l'intérieur sans rien dire. D'autres mettent fin à leurs jours. Dans un cas comme dans l'autre, il arrive que l'homophobie qu'on tolère tue. Il est là, le vrai scandale.
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Un garçon de 10 ans, peut-être 11, dans une cour d'école, un midi. Petit gars frêle, un peu en retrait. Arrivent deux vauriens du secondaire.
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presque
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crucifié et exécuté
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tellement de fois
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encore aujourd'hui
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jusqu'à
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en miettes
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immédiatement
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comme si
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tout à fait
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en dernier
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à quel point
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peut-être vraiment
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Quarante ans plus tard
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crispés
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autre bien
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frêles
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bonne
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c'était comme
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faible comme
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fourbes
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douloureuse de vérité
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long hurlement
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petits
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encore
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bonne
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souffrent encore
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plus grande que jamais.
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Le jour où la peur, la vraie, lui a noué l'estomac pour toujours.
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Le corps en douleur
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On l'a fait revenir à l'école comme si de rien n'était.
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Cette peur ne l'a plus jamais quitté.
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ces appels
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à la censure lui donnent envie de hurler
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trop longtemps
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même parfois
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Un faux scandale, disais-je, qui en a révélé un
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réel.
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, lui qui s'est censuré
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La fille qui mangeait des éléphants | Yves Boisvert | Yves Boisvert - 4 views
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lle en a bouffé, de l'éléphant
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Longtemps,
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n travers de la gorge
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en tête
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«Je ne parlerais pas d'abandon, mais de retraite», me corrige l'athlète
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Abandon?
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Désolé, vraiment.
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ous avez peut-être deviné
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«J'adore le litige, on est deux devant le juge, le chrono qui part... Mon côté compétitif.»
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Et s'entraîner comme des folles.
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Nulle part. Même en qualifications. Jamais.
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amais? Sauf hier.
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«Une bonne course... qui peut semer le doute», dit Andréanne Morin
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par...
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Nous sommes en pleine campagne, à une heure de Londres, pas très loin du château de Windsor. On passe devant des maisons de ferme à colombages. Mille moutons ont les meilleurs billets pour le départ des courses, à un bout du bassin. Je dis 1000, mais il faudrait demander aux Anglaises, elles ont failli s'endormir en les comptant, et c'est de justesse qu'elles participeront au repêchage
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il y a des gens debout (35 000 en tout) ... Et ce sont les qualifications.
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Opération, plaque de métal, mal au genou...
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quelques éléphants plus tard
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Je suis un terrier!»
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«Ma force, c'est le rythme».
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«La dernière chose à lui dire après une défaite: c'est pas grave, t'es venue aux Jeux, tu as participé»
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Je ne suis pas formidable | Yves Boisvert | Yves Boisvert - 0 views
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Tu es formidable, le sais-tu?»
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Elle rechute
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«On ne s'en rend pas vraiment compte quand on entre en dépression, pas moi en tout cas... Mais à un moment donné, tu ne veux plus rien faire, tu ne peux plus rien faire, que te mettre en boule... Et dans mon cas, ça annonce une psychose quelques mois plus tard. Je me mets à délirer complètement. Je m'imaginais être une grande actrice. Je me déguisais: coiffure, talons hauts, boa, vernis à ongles... Des choses que je fais jamais, vous voyez, je ne me maquille même pas. Je trouvais ça très drôle. Je me voyais dans une cabine du Titanic...»
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Ben moi oui.»
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Eh ben.
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Quand elle a pris son chat pour un extraterrestre
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e fun
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«Je suis pas sûre, sûre que ça aurait tenu, un fil accroché à la lampe... J'ai pensé à mon chum qui m'aurait trouvée là. Je l'ai pas fait.»
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J'ai perdu mon emploi en 2008; j'ai vu un orienteur. Il m'a classée "artiste conventionnelle"
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Je savais pas que ça existait! Je sais pas trop où on travaille avec ça...»
Pourquoi le hockey va frapper un mur - 0 views
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La vérité et la tricherie | Stéphane Laporte, collaboration spéciale | Stépha... - 1 views
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J'entre dans l'immense salle d'étude du Collège de Montréal. Des centaines de pupitres en bois sont alignés.
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Il a obtenu zero sur son examen puis il est envoyé au bureau du supérieur. En attendant il realise que tricher c'est faussé la réalité. S'il a obtenu 100% en trichant il ne va jamais savoir son vrai capacité. -
Il a obtenu zero sur l'examen. Il realise que s'il a triché sur cette examen et a obtenue 100% il ne va jamais savoir son réelle capacité.
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- Stéphane est un jeune étudiant qui fréquente le Collège de Montréal. Il a un examen de latin aujourd'hui. Ce meme jour, un autre jeune homme offre Stéphane le corrigé de l'examen. Il est incertain de le prendre mais il lle prend quand meme. Stéphane est pris par M. Fournier le surveillant d'étude.
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Mon petit ange et mon petit diable débattaient encore.
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Quand réaliserons-nous que tous les raccourcis pour atteindre nos buts ne servent à rien? Seul le chemin donne un sens à ces buts.
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Mai, enfin ! | Stéphane Laporte | Stéphane Laporte - 1 views
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L'hiver est une banque.
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Vite, on prend l'autobus! Vite, on ramasse un café! Vite, on rentre au bureau!
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Le gouvernement a gelé les salaires.
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Hérouxville, tiens-toi prêt, en 2030, les migrants de partout viendront se refroidir chez toi.
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Et elle l'a creusé jusqu'en Australie.
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notre visage se détend, notre corps relaxe, on est bien.
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