Sur le coup, elle a été choquée. Parce que tout le monde n'arrêtait pas d'essayer de la convaincre que malgré les cancers du sein de sa mère et de sa grand-mère, elle serait épargnée par le triste BRCA1, ce gène qui décuple les risques.
«Ça n'a même pas été si dur, si douloureux, dit-elle. J'ai eu de la reconstruction. Et pour moi, il n'y a absolument rien de changé. J'ai des seins. Je n'ai pas mal...»
«C'est une décision absolument personnelle que chacun prend pour soi. Moi, mes enfants et mon mari m'appuyaient. J'ai fait la bonne chose. Je n'en parle pas tout le temps. Plusieurs trouvent ça radical. Mais voilà, pour moi c'était ça.»
La reconstruction.
Après les césariennes préorganisées, à la minute près, fichées dans un calendrier entre deux rendez-vous, voilà que Hollywood essaie maintenant de déjouer la mort en lui retirant chirurgicalement ses armes?