"Le combat de l'ADMD est fallacieux dans ses termes même, sa logique intrinsèquement morbide. Son dernier sondage téléguidé et détourné est une manipulation prométhéenne à l'endroit de votre pitié, de vos propres peurs et de vos propres angoisses. Un affront au dévouement de l'écrasante majorité du corps médical qui se bat quotidiennement pour les malades. Un lobbying qui vous trompera dans vos bonnes intentions et où la législation encore trop méconnue, humaine et digne comme elle l'est actuellement, risque inutilement d'être modifiée et risque très gros, et vaut bien moins que tous les investissements qui restent à faire encore et toujours dans le développement des soins palliatifs."
"Dans son message en vue de la 23e Journée mondiale du malade qui sera célébrée le 11 février 2015, le pape François salue le « témoignage » de très nombreux chrétiens qui servent leurs frères malades. Dans ce message publié le 30 décembre 2014, le pape fustige par ailleurs ceux qui mettent sans cesse en avant l'importance de « la qualité de la vie » et jugent ainsi « que les vies gravement atteintes par la maladie ne seraient pas dignes d'être vécues »."
"Du 10 au 13 février 2017, à l'occasion de la fête de Notre-Dame de Lourdes et de la 25e journée mondiale du malade, le Sanctuaire de Lourdes organise un colloque international (traduction simultanée) ouvert à tous sur le thème : « Le Magnificat, cantique de l'Espérance ». Les inscriptions sont ouvertes."
"Deux décrets d'application et un arrêté publiés au Journal officiel du vendredi 5 août établissent les conditions de rédaction des directives anticipées pour la fin de vie. Ils précisent la loi Clayes-Leonetti du 2 février, qui promettait une « fin de vie digne et apaisée », en définissant les conditions d'arrêt des traitements thérapeutiques pour les malades."
"Journée de rencontre et de formation. Accompagner les besoins spirituels de la personne âgée désorientée ? Vieillir est un chemin d'humanité fait de traversées difficiles. Lorsque la désorientation fait son apparition, bien des peurs surgissent. Les familles sont elles-mêmes bousculées dans leurs repères. Que ce soit à domicile ou dans un établissement, nous sommes témoins pourtant de relations qui trouvent des chemins de traverse où la personne désorientée exprime ses besoins spirituels où la relation se transforme mais reste digne et vivante. La Pastorale de la santé propose une rencontre pour aborder tous ses points..."
"L'accompagnement, un miroir à double sens.
(Nous sommes tous des "patients" et l'accompagnement est une rencontre de "patients" où chacun se voit dans le miroir que lui présente l'autre.)"
"Le Pape François s'est une nouvelle fois prononcé contre l'euthanasie. Dans son message pour la prochaine journée mondiale du malade, il dénonce le mensonge qui se dissimule derrière certaines expressions qui insistent sur la qualité de la vie. Leur but est d'inciter à croire que les vies gravement atteintes par la maladie ne seraient pas dignes d'être vécues. Dans ce texte rendu public ce mardi, au contraire, le Saint-Père rend un hommage appuyé à ceux qui prennent soin des malades ayant besoin d'une assistance permanente ; il reconnaît que leur tâche, est pénible surtout quand elle se prolonge dans le temps. Et pourtant, écrit-il, voilà un grand chemin de sanctification. Le temps passé à côté d'un malade est un temps sacré, une louange à Dieu. La charité a besoin de temps alors que notre monde, harcelé par la hâte, la frénésie de l'action et de la production, oublie la dimension de la gratuité."
"Le pape met en garde les médecins contre la « fausse compassion » qui estime que « favoriser l'avortement c'est aider la femme, que procurer l'euthanasie est un geste digne, que "produire" un enfant considéré comme un droit au lieu de l'accueillir comme un don, est une conquête scientifique »."
"Après avoir été torturé pour ne pas avoir voulu renier la foi de ses ancêtres, le quatrième des sept frères Maccabées interpella son bourreau en ces termes : « Mieux vaut mourir par la main des hommes, quand on attend la résurrection promise par Dieu, tandis que toi, tu ne connaîtras pas la résurrection pour la vie » (2 M 7, 14). Et quand ce fut le tour de son plus jeune frère, la maman exhorta vivement son fils à tenir bon : « Ne crains pas ce bourreau, montre-toi digne de tes frères et accepte la mort, afin que je te retrouve avec eux au jour de la miséricorde » (2 M 7, 29).
Par la suite, combien de martyrs chrétiens ont supporté les tortures les plus horribles en pensant à la récompense qu'ils recevraient du Seigneur en Lui restant fidèles jusqu'au bout : ils ressusciteraient à jamais avec un corps de gloire.
Pensons à tous ceux qui sont profondément humiliés d'avoir un corps difforme. Ils ne peuvent ni marcher ni courir comme tout le monde, leur démarche est maladroite, leur intelligence limitée. Ils dépendent beaucoup des autres pour accomplir les gestes les plus simples. Mais quelle joie pour eux de croire à l'Évangile, de savoir qu'un jour ils seront comme tout le monde, qu'ils danseront dans le paradis aussi bien et même mieux que les plus grands danseurs d'ici-bas !"
"Mme Marie-Dominique Trébuchet, mariée, 4 enfants, est enseignante en théologie morale à l'Institut catholique de Paris.
Elle est aussi très engagée dans l'accompagnement des personnes en fin de vie au sein de la Maison Jeanne Garnier à Paris, maison médicale accueillant des personnes en phase avancée ou terminale de leur maladie selon les orientations éthiques de l'Église catholique : accompagner et soigner les personnes, soulager la douleur et l'inconfort, et reconnaître que chacun est une personne unique, digne d'être aimée et respectée pour elle-même, quelle que soit sa condition physique ou psychologique.
Ou comment vivre sa foi en étant présent aux plus fragiles, au moment si mystérieux de la mort."
L'insuffisance des moyens humains et financiers des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) fait l'objet de nombreuses pétitions citoyennes publiées sur internet. Les pétitionnaires déplorent des situations de sous-effectifs, des conditions de travail dégradées. Avant tout, il.elle.s pointent un impératif : assurer aux personnes âgées un accueil, un accompagnement et des soins plus dignes. Les pétitions portent en elles des enjeux financiers et sociétaux sur lesquels le CESE a pris position ces dernières années. En 2014, il avait favorablement accueilli le projet de loi sur l'adaptation de la société au vieillissement : les orientations proposées, et notamment la place donnée à la prévention, au respect des droits fondamentaux des personnes âgées, au maintien à domicile, lui paraissaient aller dans le bon sens. Le CESE s'inquiétait toutefois des insuffisances du financement de la perte d'autonomie. La « crise des EHPAD » montre que, plus de deux années après l'entrée en vigueur de la loi, les progrès ne sont pas suffisants. Cette crise ne peut pas être isolée des difficultés de notre système de santé. Les incertitudes sur le financement de la perte d'autonomie demeurent. Pour le CESE, cela signifie que les réponses doivent être globales et s'inscrire dans une approche prospective et décloisonnée du médical, du social et du médico-social.
L'insuffisance des moyens humains et financiers des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) fait l'objet de nombreuses pétitions citoyennes publiées sur internet. Les pétitionnaires déplorent des situations de sous-effectifs, des conditions de travail dégradées. Avant tout, il.elle.s pointent un impératif : assurer aux personnes âgées un accueil, un accompagnement et des soins plus dignes. Les pétitions portent en elles des enjeux financiers et sociétaux sur lesquels le CESE a pris position ces dernières années. En 2014, il avait favorablement accueilli le projet de loi sur l'adaptation de la société au vieillissement : les orientations proposées, et notamment la place donnée à la prévention, au respect des droits fondamentaux des personnes âgées, au maintien à domicile, lui paraissaient aller dans le bon sens. Le CESE s'inquiétait toutefois des insuffisances du financement de la perte d'autonomie. La « crise des EHPAD » montre que, plus de deux années après l'entrée en vigueur de la loi, les progrès ne sont pas suffisants. Cette crise ne peut pas être isolée des difficultés de notre système de santé. Les incertitudes sur le financement de la perte d'autonomie demeurent. Pour le CESE, cela signifie que les réponses doivent être globales et s'inscrire dans une approche prospective et décloisonnée du médical, du social et du médico-social.
"Des professionnels de la santé et du milieu médico-social proposent d'adopter un « lexique digne et bienveillant » pour désigner les personnes âgées. Une condition sine qua non, selon eux, pour changer les mentalités."
"Être aux côtés de la personne en fin de vie, de ses proches, être confronté à la mort,peut bousculer nos repères et provoquer bien des émotions. D'où la nécessité de s'interroger et de se former."
"L'ancienne ministre Monique Pelletier rappelle, dans une tribune au « Monde », l'urgence de traiter de manière digne et humaine les personnes âgées privées d'autonomie."
" Je n'ai pas un ordre du Seigneur, mais je donne mon avis, moi qui suis devenu digne de confiance, grâce à la miséricorde du Seigneur » (1 Co 7,25). Vous ne me croiriez pas si j'essayais de vous convaincre que Saint Paul voulait parler de la COVID ! Mais, en ouvrant mon propos par cette citation, je veux le qualifier comme mon avis, pas plus, pas moins, sans lui donner le poids d'une révélation particulière ! C'est aussi le sens que je donne à l'usage du « je », laissant chacun à son jugement personnel !
Dès que cela me sera proposé, dans l'ordre des priorités annoncées, j'irai sans hésitation me faire vacciner…même si je ne goûte pas particulièrement les piqûres."
"Initialement prévue au sein de l'Abbaye de Saint-Papoul, la Journée Mondiale des grands-parents et personnes âgées est annulée suite aux annonces gouvernementales du lundi 19 juillet.
C'est dans la tristesse, que le comité en charge de l'organisation de la Journée Mondiale des grands-parents et personnes âgées vous annonce l'annulation de cette manifestation organisée le dimanche 25 juillet au sein de l'abbaye de Saint-Papoul.
Nous souhaitons accorder notre pleine gratitude à l'ensemble des intervenants à cette journée, qui ont pris de leur temps pour pouvoir vous préparer une journée digne de ce nom. Un grand merci à vous tous qui ont échangé en paroisse pour promouvoir cette journée mais aussi, aux visiteurs ayant pour souhait de venir profiter d'une journée festive au sein de l'abbaye de Saint-Papoul. "
"« L'exaltation de la jeunesse comme le seul âge digne d'incarner l'idéal humain, liée au mépris de la vieillesse vue comme une fragilité, comme une dégradation ou un handicap, a été l'image dominante des totalitarismes du vingtième siècle. Avons-nous oublié cela ? ». La question a été posée par le pape François lors de l'audience générale de mercredi 23 février dernier.
Après la longue série de catéchèses sur saint Joseph, le pape François en a entamé une nouvelle sur le thème de la vieillesse, mercredi 23 février 2022, dans la Salle Paul VI du Vatican, avec une première catéchèse intitulée : « La grâce du temps et l'alliance des âges de la vie ». Le pape s'est inspiré de la prophétie du prophète Joël : « Vos anciens seront instruits par des songes, et vos jeunes gens par des visions »."