"Pas assez nombreux, mal payés pour des tâches physiquement et moralement épuisantes, les accompagnants des personnes âgées seront en grève ce mardi pour dénoncer leurs conditions de travail."
A l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, les Français témoignent d'une certaine banalisation de la maladie dans leurs représentations. En effet, 92% estiment qu'il existe des médicaments pour continuer de vivre avec le sida alors que, dans le même temps, seuls 70% déclarent avoir peur du virus. En parallèle, on assiste à une persistance des représentations erronées sur la maladie, en particulier chez les jeunes : un tiers des Français considèrent que l'épidémie de sida est aujourd'hui contenue (38% chez les moins de 25 ans) et 18% qu'il existe un vaccin pour empêcher la transmission du virus. A noter que ces représentations n'ont pas reculé dans l'esprit des Français depuis février 2017, moment où les résultats enregistrés étaient extrêmement similaires à ceux observés aujourd'hui.
À l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, l'Institut CSA et AIDES publient une étude sur la perception des personnes séropositives par la population française
Une apparente bienveillance à l'égard des personnes séropositives
Un sentiment de « malaise » encore très présent vis-à-vis de la séropositivité
Une méconnaissance généralisée des avancées thérapeutiques
"L'utilisation des robots auprès des personnes âgées se répand, posant de très nombreuses questions éthiques. Reportage dans un Ehpad au sud de Paris."
En 2016, 313 établissements coordonnent des prises en charge d'hospitalisation à domicile (HAD), contre 170 en 2006. En dix ans, l'activité réalisée a plus que doublé (passant de 1,9 million à 4,9 millions de journées), tout comme les capacités de prise en charge : le nombre de patients pouvant être hospitalisés à domicile simultanément est passé de 6 900 à 16 300. Le taux de recours national a également augmenté et s'établit à 20 patients par jour pour 100 000 habitants en 2016 (8 en 2006).
En France, l'HAD s'est développée d'abord par une augmentation du nombre d'établissements jusqu'en 2011. Le nombre d'établissements se stabilise ensuite et la croissance passe alors par l'augmentation régulière des capacités et de l'activité des établissements déjà installés. L'HAD reste dominée par les secteurs privé à but non lucratif et public, mais la place du secteur privé à but lucratif progresse nettement : il concentre 15 % de l'activité en 2016, contre 4 % dix ans plus tôt.
Les prises en charge en HAD se modifient aussi avec le temps. Les soins liés aux pansements complexes (plaies cicatrisant mal, ulcères variqueux, escarres, etc.) deviennent peu à peu le principal motif de prise en charge, devant les soins palliatifs. L'âge moyen des patients augmente et les durées de séjours s'allongent.
En dix ans, la part de l'HAD dans l'hospitalisation complète de court et moyen séjour a plus que doublé, passant de 2 % à 5 %.
"Le 7 décembre, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture, à l'unanimité, la proposition de loi "créant un dispositif de don de jours de repos non pris au bénéfice des proches aidants de personnes en perte d'autonomie ou présentant un handicap". Ce texte a été déposé, il y a un peu plus de deux mois, par Paul Christophe, député du Nord, et plusieurs de ses collègues du groupe UDI, Agir et Indépendants. L'objectif est d'étendre au bénéfice des aidants familiaux un dispositif de dons de jour qui existe déjà au profit des parents d'un enfant malade, à la fois pour les salariés du secteur privé (loi n°2014-459 du 9 mai 2014) et pour ceux du secteur public (deux décrets du 28 mai 2015)."
"Dans son message pour la 26ème Journée mondiale du malade qui se tiendra le 11 février 2018, et qui a été rendu public ce 11 décembre 2017, le Pape François a présenté sa vision d'une pastorale de la santé. Le compte-rendu de Delphine Allaire."
"Adressé à l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (EMCDDA) : principales évolutions du phénomène des drogues et des toxicomanies en FranceLe rapport 2017 est composé de 10 cahiers indépendants (workbooks) : Politique et stratégie nationale, Cadre légal, Usages, Prévention*, Prise en charge et offre de soins, Bonnes pratiques*, Conséquences sanitaires et réduction des risques, Marché et criminalité, Prison et Recherche*. Parmi eux, 3 (ceux marqués d'un astérisque) sont disponibles uniquement en anglais. "
"Alors que plusieurs études démontrent les effets néfastes de la solitude sur la santé, les grandes métropoles renforcent facilement le sentiment d'isolement et de solitude. Personnes âgées, personnes en situation de handicap, migrants et même jeunes, comment faire face à la solitude ?"
"Depuis six semaines, des membres du personnel protestent contre la « dégradation des conditions d'accueil des patients » au centre hospitalier Guillaume-Régnier."
"D'ici trente ans, le nombre de personnes atteintes de démence aura triplé. C'est la prévision alarmiste de l'OMS, qui veut anticiper l'évolution de ce syndrôme dans lequel on observe une altération de la fonction cognitive. Avec le concours de pays volontaires, l'institution a créé une plateforme en ligne, l'Observatoire mondial de la démence, afin de recueillir les données disponibles et aider les pays à mettre en place des politiques adéquates, en lien notamment avec le vieillissement global de la population."
A l'occasion d'un rendez-vous de l'intelligence locale consacré à la silver économie, l'association Villes de France, qui fédère les maires et Présidents d'intercommunalités des villes de taille moyenne, a formulé des propositions pour adapter les politiques locales au vieillissement de la population et mettre en avant les leviers de croissance d'une nouvelle économie.
Villes de France réaffirme l'importance de la transition démographique de nos territoires avec le vieillissement de la population.
L'adaptation de la société au vieillissement, c'est permettre à chacun de vivre sa vieillesse dans un logement adapté, entouré de technologies lui permettant de faciliter sa vie au quotidien, dans un quartier où il continue à entretenir des liens sociaux forts, dans une ville accessible, où il peut se déplacer et profiter d'un certain nombre de services.
En ce sens, la silver économie regroupe l'ensemble des moyens et des politiques d'accompagnement de cette transition qui s'annonce. En ce sens également, la silver économie pourrait devenir un levier inédit de développement de nos territoires, à travers la création d'emplois non-délocalisables et de véritables écosystèmes locaux.
Cette transition démographique, cette adaptation au vieillissement, les villes de France doivent l'anticiper, et non la subir. L'anticiper, parce qu'elle constitue donc un formidable levier de développement de l'économie et de l'innovation résidentielle et productive de nos communes. Ne pas la subir, parce qu'elle pourrait être le dernier symptôme d'une fracture territoriale aiguë.
C'est pourquoi, Villes de France a souhaité contribuer au débat public, en publiant un Manifeste et en formulant des propositions pour « faire de la Silver économie une opportunité pour nos territoires ».
Propositions à la suite du communiqué
Ce guide à destination des porteurs de projets, bailleurs comme petits collectifs, des réponses sur les questions liées aux partenaires, aux publics et à leurs besoins et attentes, à l'immobilier, au projet ou à l'animation de la vie sociale.
"Centrant son message pour la XXVIe Journée mondiale du malade sur le soin, le pape François souligne le « risque de l'entrepreneuriat qui (…) cherche à faire entrer la protection de la santé dans le contexte du marché, finissant ainsi par écarter les pauvres »."
"La ministre des Solidarités et de la Santé fait le bilan de six premiers mois d'exercice. Où elle a pris la mesure des choix difficiles qui lui incomberont. Elle pointe notamment la proportion d'actes inutiles et les effets délétères des exigences de rentabilité."
En réalisant une veille des pétitions en ligne, le CESE a précocément repéré la gravité d'un problème désormais central dans le débat public : l'accès aux soins dans les « déserts médicaux ». Pour la première fois, le CESE a souhaité saisir l'occasion de cette mobilisation citoyenne pour écouter les parties prenantes et présenter ses préconisations. S'inscrivant dans l'agenda du Gouvernement, le présent avis vise à compléter le plan « Renforcer l'accès territorial aux soins » présenté par la ministre de la santé le 13 octobre 2017.
Les déserts médicaux touchent certaines zones rurales mais également des quartiers urbains sensibles ainsi que des centres-villes où rares sont les médecins qui ne pratiquent pas de dépassement d'honoraires.
Ils concernent déjà au moins 8 % de la population mais s'étendent rapidement en raison du décalage croissant entre, d'une part, la demande de soins induite par le vieillissement de la population et la chronicisation des pathologies et, d'autre part, une offre de soins par endroits lacunaire du fait notamment de la diminution du nombre de médecins généralistes libéraux, de la mauvaise répartition géographique des médecins et de la diminution de leur temps de travail moyen