Ghadiri passait la première partie de chaque cours à passer en revue les points qui s’étaient révélés les plus problématiques. Les étudiants se divisaient alors en groupes de trois et essayaient de résoudre les problèmes ensemble, après quoi chaque étudiant était interrogé individuellement sur le sujet du jour. Ghadiri m’a dit que les étudiants étaient assez sceptiques au départ, mais qu’à mesure que le semestre avançait, ils avaient constamment obtenu de meilleurs résultats aux évaluations que leurs camarades suivant des cours classiques. Et, en fin de compte, 91% réussirent leur examen —un immense progrès, à en croire Ghadiri, par rapport aux 65% en moyenne des sept dernières années.