S'installer dans l'Ouest : l'immigration dans les Prairies, de 1867 à 1914 | ... - 0 views
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Le boom d’immigration menant jusqu’à 1914 a été une des périodes les plus importantes de la croissance de la population canadienne.
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la Loi des terres fédérales de 1872
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le Canada avait soif de colons. Avec l’aide de Sir Clifford Sifton, ministre de l’intérieur de 1896 à 1905,
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« un paysan vigoureux dans un manteau de peau de mouton, né sur la terre, dont les ancêtres ont été des agriculteurs pendant dix générations, accompagné d’une femme vaillante et une demi-douzaine d’enfants, est une bonne qualité »
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Ukrainiens, les Hongrois et les Mennonites
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que celle des immigrants britanniques plus ethniquement « souhaitables ».
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Winnipeg est passée d’une ville de 20 000 habitants en 1886, à 150 000 en 1911.
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Après des décennies de statut de locataire sans terre sur de toutes petites exploitations agricoles en Europe, l’offre gratuite de 160 acres de propriété familiale dans l’Ouest canadien était attrayante pour ces pauvres agriculteurs de l’Europe de l’Est.
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Les Roumains ont commencé à arriver en 1895
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es Noirs et les Mormons,
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Les Ukrainiens constituaient également un groupe d’immigrants de valeur en raison de leurs compétences. Entre 1896 et 1914, on estime que 170 000 Ukrainiens sont venus dans l’Ouest canadien et s’y sont établis par bloc.
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Pour de nombreux immigrants, le Canada représentait une seconde chance.
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Les populations françaises favorisaient le Manitoba,
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immigrants de l’Islande et de la Chine,
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16 800 Islandais
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Plus de 15 000 immigrants chinois sont venus de la Chine et des États-Unis afin de construire le chemin de fer du Canadien Pacifique dans les années 1880.
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La survie et la liberté constituaient les premières motivations des populations opprimées et persécutées comme les Noirs américains, les Doukhobors, les Juifs, les Mennonites et les Mormons. Pour eux, les Prairies du Canada représentaient un endroit sécuritaire pour se réinstaller.
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8 000 Roumains
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En particulier Winnipeg, qui est devenue une communauté juive florissante dans les années 1900 et où de nombreuses affaires juives ont émergé.
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Lorsque le gouvernement russe a imposé la russification intense à la fin des années 1800, les Doukhobors et les Mennonites ont subi les principales violations de leurs droits culturels et religieux.
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refus
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es populations danoises favorisaient l’Alberta, où une personne sur deux s’installait dans la ville de Dickson.
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De 1867 à 1914,
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es immigrants les plus ethniquement et culturellement souhaitables au Canada – bien qu’ils n’étaient pas tous les plus productifs des agriculteurs des Prairies – étaient des Britanniques, des Belges, des Américains, des Polonais, des Néerlandais, des Allemands, des Finlandais et des Scandinaves.
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De nombreux Belges parlaient français et se sont ainsi installés dans des régions francophones du Manitoba, où ils représentaient une main-d’œuvre diversifiée en agriculture, qualifiée et moins qualifiée.
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Alors que le Canada était toujours fortement influencé par l’Angleterre au XXe siècle, les immigrants britanniques - principalement de l’Écosse et de l’Angleterre après 1867 - ont contribué à maintenir la présence dominante anglo-saxonne blanche au Canada. Les déboires des colons britanniques à prospérer dans les zones rurales ont fait qu’ils avaient tendance à se retrouver dans des centres urbains, où ils ont augmenté la main-d’œuvre non qualifiée.
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Tout comme les Français, ces groupes ont fait face au prix élevé des terres et au surdéveloppement de l’Ouest américain, stimulant ainsi leur déplacement vers le Canada.
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ils étaient familiers avec les conditions du climat et des terres des Prairies en raison de leur expérience dans l’Ouest américain, ayant des ressemblances physiques aux Britanniques, ils étaient ethniquement d’agréables immigrants, ils étaient habitués aux institutions démocratiques, et tout en affichant un taux élevé de rétention culturelle, ils n’avaient pas de pratiques traditionnelles « douteuses »
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En 1911, il y avait plus de 30 000 Polonais au Canada, dont beaucoup étaient des fermiers de l’Ouest.
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Les Néerlandais et les Allemands constituaient deux des groupes d’immigrants des Prairies les plus « désirables »
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Les Allemands ont afflué principalement en Saskatchewan et ont mis en place deux grandes colonies dans les années 1900.
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Néerlandais
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En fait, entre 1893 et 1914, seulement 6 000 des 40 000 Suédois des Prairies sont venus directement à partir de la Suède.
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Environ 20 000 immigrants finlandais sont arrivés dans les Prairies et ceux-ci choisissaient de s’installer en Saskatchewan.
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les Doukhobors en Saskatchewan et les Mennonites au Manitoba ont vite été parmi les meilleurs agriculteurs des Prairies.
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De 1867 à 1914,
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la construction d’une voie ferrée transcontinentale a rendu accessible le transport et le voyage;
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a libéré des terres gratuites et fertiles pour les colons; la mise en place,
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en 1873, de la Police montée du Nord-Ouest garantissait la sécurité des habitants des Prairies;
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et la création du ministère de l'intérieur, aussi en 1873, a attiré des immigrants travaillants dans la région.
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Pour les Hongrois, les Roumains et les Ukrainiens, la surpopulation et le chômage ont certainement incité leur migration vers l’Ouest canadien. Ces immigrants « Sifton » étaient de vigoureux agriculteurs européens, connus pour leur capacité de survivre à des climats rudes.
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désirables
