Prenons, par exemple, l’enseignement de la pente. Il faut faire prendre conscience aux élèves que l’on peut en voir partout ! On parle de la pente des toits, de l’inclinaison des routes, des rampes pour les planches à roulettes ou pour les planches à neige, etc. On peut analyser la pente comme rapport, angle d’inclinaison, pourcentage, tangente et/ou coefficient d’une variable dans une équation. À partir de la mise en situation, il faut s’assurer que les élèves soient capables de mesurer des angles et connaissent les propriétés des triangles rectangles. On commence par se servir d’un « pente-o-mètre » et on fait mesurer les angles d’inclinaison placés un peu partout dans la classe. Cela peut être des lignes tracées au tableau, la pente d’un cartable de 3 ou 4 pouces, la pente d’une rampe dans l’école, celle d’une règle inclinée, etc. Puis, on introduit la pente d’un escalier et on parle du déplacement horizontal et vertical de chaque marche. Faire remarquer que peu importe le nombre de marches, l’angle est le même, la pente également et le rapport entre les deux côtés de la marche. On leur fait construire une mini-rampe, une route, un toit… selon leurs intérêts. Puis, on se sert d’un logiciel de géomètre dynamique et on introduit la le changement des abscisses et celui des ordonnées. Des sites Internet peuvent être suggérés pour approfondir les notions du plan cartésien. De là, on introduit le programme promenade de la calculatrice à affichage graphique. On crée les liens entre l’équation, le rapport, l’angle. L’élève part de ses acquis et se familiarise avec les différentes représentations de la pente afin de mieux comprendre la pertinence de ce concept car le lien avec le monde qui l’entoure a été fait. Les manipulations algébriques suivront et viendront s’appuyer sur des assises solides.