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Al Gore, GIEC, Prix Nobel et... "Bullshit!" : La Science au XXI Siècle - 0 views

  • les changements climatiques deviendront-ils un bouc émissaire fantomatique pour masquer la crise économique et sociale d'une société minée par les délocalisations industrielles et financières, la spéculation, les inégalités... ? Même en présence d'ouragans et de sécheresses, quelle est la véritable source des pires problèmes, si ce n'est la situation sociale qui fait payer les conséquences par les couches les moins « favorisées » de la population ?
  • Certes, si la justesse des actuels modèles climatiques est actuellement mise en cause, cela ne signifie pas pour autant que des conclusions opposées à l'actuelle théorie de l'influence humaine sur le climat finiront nécessairement par s'imposer. Tout simplement, des questions essentielles en la matière restent ouvertes et le travail de recherche doit se poursuivre.
  • Mais pourquoi un Prix Nobel aussi « rapide » que celui accordé en 2007 à Al Gore et au GIEC ? De notre modeste point de vue, l'interrogation persiste après examen détaillé de la page de la Fondation Nobel consacrée à ce prix : http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/peace/laureates/20..., et des différents communiqués, motivations et interventions auxquels elle renvoie. Et si quatre ans plus tard, Al Gore débite des discours à base de « pseudo-science » et de « Bullshit ! » à l'adresse des avis discordants, que convient-il d'en penser ? Voici la prose litigieuse de l'ancien Vice-Président des Etats-Unis : « They pay pseudo-scientists to pretend to be scientists to put out the message : "This climate thing, it’s nonsense. Man-made CO2 doesn’t trap heat. It may be volcanoes." Bullshit! "It may be sun spots." Bullshit! "It’s not getting warmer." Bullshit ! ».
  • ...1 more annotation...
  • Ce n'était pas fini. Cette semaine, les médias anglophones font état d'une nouvelle « charge » particulièrement violente d'Al Gore contre les « climatosceptiques » vendredi dernier. Mail Online écrit le 30 août : « Climate change deniers will be despised just like racists one day, says Al Gore » ; The Telegraph, « Al Gore likens climate change sceptics to racists » ; etc... Al Gore oublie, ou ne sait pas, que précisément des théories ouvertement racistes avaient dominé l'anthropologie « majoritaire » européenne au XIX siècle et pendant une partie du XXème. Voir à ce sujet notre article « Wikipédia et neutralité (II) ».
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    Ce débat n'en finit pas de prendre de la hauteur... , ou plutôt de descendre au ras du caniveau.
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Taxer les riches ? Quelle riche idée ! - Acrimed | Action Critique Médias - 0 views

  • Disons plutôt que certains médias sont partis au coup de sifflet de Warren Buffet… et se sont emballés un peu rapidement.
    • Jon Snow
       
      oui c'est plutôt ça.
  • Ainsi, il a fallu attendre que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel commencent à penser d’envisager de taxer les transactions financières pour que cette proposition, défendue depuis plus de dix ans par Attac (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne), émerge dans nos grands quotidiens, télévisions et radios comme une éventualité concevable. Les propositions d’Attac ont été, durant ces longues années, régulièrement tournées en dérision par nombre d’éditocrates, qui ne voyaient aucune raison de prendre au sérieux de doux rêveurs qui affirmaient qu’« un autre monde est possible ». Il faut donc, une nouvelle fois, constater le suivisme médiatique vis-à-vis des possédants, seuls à même d’imposer une question dans le débat public.
  • A l’automne 2010, à l’heure où il s’agissait de faire voter au parlement une contre-réforme des retraites, on ne croit pas avoir lu, dans Le Monde, une tribune de M. Robert Martin, smicard, pour demander que le projet soit retiré. On ne croit pas avoir entendu, au journal de 13 heures de France Inter, M. Rafik Moukine, ouvrier, dire pendant deux minutes s’il était « prêt à travailler deux années de plus ». Les responsables syndicaux, certes, ont eu la parole. Mais des centaines de milliers de manifestants qui se sont exprimés publiquement dans la rue il n’est resté sur les chaînes de télévision que quelques bénéficiaires de micro-trottoirs : quinze secondes pour chacun, et pas plus ! Il est vrai que l’idée de reporter l’âge de départ à la retraite ne venait pas des salariés mais du Medef. Il faut alors constater que, quelle que soit l’idée soumise à nos responsables politiques, les principaux médias français semblent ne s’intéresser qu’à l’avis de ceux qu’ils appellent « les décideurs ».
  • ...2 more annotations...
  • Si des journalistes en prennent prétexte pour analyser les effets possibles d’une telle taxation, les éditorialistes ont du mal à se remettre de leur stupéfaction. Ainsi celui du Monde peut courageusement titrer : « Taxer les riches, avec leur bénédiction » 
    • Jon Snow
       
      Larbins un jour...
  • Ainsi émergent, du jour au lendemain, de « grandes questions », souvent dérisoires et toujours circonscrites au cercle critique constitué par les animateurs des débats et leurs partenaires, déterminé par ceux-là même qui sont tout à la fois l’objet et les animateurs du débat. Et c’est ainsi, également, que peu suggéreront que cette « taxe pour les riches » ne soit pas qu’exceptionnelle, et pas seulement destinée à « réduire le déficit », mais aussi durable et destinée à soutenir la justice sociale.
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ContreInfo :: La Théorie Monétaire Moderne, une pensée économique alternative... - 0 views

  • Une décennie plus tard, alors que le déficit budgétaire a exacerbé les débats politiques et économiques à Washington, il reste surtout préoccupé par le danger que représenterait un déficit trop limité.
  • En fait, ils ne pensent même pas que nous ayons à l’équilibrer. Ils considèrent que les dépenses publiques produisant des déficits sont partie intégrante de la croissance économique, et ce même en période favorable.
  • l’opinion publique - les membres du Congrès, les membres des cercles de réflexion, le grand public, les économistes majoritaires de la profession - comprend mal la façon dont le gouvernement interagit avec l’économie. Si leur théorie - appelée « Théorie Monétaire Moderne », ou MMT - est juste, alors tout ce que nous pensions savoir sur le budget, les impôts et la Réserve fédérale est erroné.
  • ...2 more annotations...
  • L’affirmation que l’argent est une « créature de l’État » est au cœur de la théorie. Dans un système de monnaie fiduciaire, comme c’est le cas aux États-Unis, tout l’argent est au final créé par l’Etat, qui l’imprime et le met en circulation. Par conséquent le gouvernement ne peut jamais être à court d’argent. Il peut toujours en créer davantage. Cela ne signifie pas pour autant que les impôts ne soient pas nécessaires. Les Impôts, en fait, sont la clé permettant que le système en son entier puisse fonctionner. La nécessité de payer des impôts oblige les citoyens à utiliser la monnaie que le gouvernement imprime. Les impôts sont aussi parfois nécessaires afin d’empêcher la surchauffe de l’économie. Si la demande des consommateurs dépasse les capacités de production, les prix vont monter, produisant de l’inflation (lorsque les prix augmentent alors que le pouvoir d’achat réel baisse). Dans ce cas, les impôts peuvent comprimer les dépenses et maintenir des prix bas.
  • Si les partisans de la MMT prennent Keynes comme point de départ et sont d’ardents défenseurs des déficits budgétaires en période de récession, ce sont cependant des keynésiens d’un autre type. Les économistes du courant majoritaire qui plaident en faveur des dépenses et du déficit sont réticents à accepter les principes fondamentaux de la théorie monétaire moderne. Krugman, par exemple, qui s’engage régulièrement dans des débats passionnés avec des économistes de tous bords, affirme que d’importants déficits budgétaires durant les périodes de prospérité peuvent conduire à l’hyperinflation. Mankiw accepte l’affirmation de la MMT selon laquelle un gouvernement ne peut jamais être à court d’argent, mais n’en tire pas les mêmes conclusions.
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    mouai..
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Enfouissement de déchets radioactifs à BURE - CIGéo - LE BETISIER du 5eme rap... - 0 views

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    un teaser pour donner envie de regarder le débat qui contient moults moments épiques en faveur du nucléaire.
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Enfouissement de déchets radioactifs à BURE - CIGéo : Débat + Analyse du 5ème... - 0 views

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    Pinaise c'est donc cela la gestion du nucléaire en France... c'est tellement cheap qu'on dirait un sketch de théatre amateur. Il ne faut meme pas de scientifiques en face pour démonter les "experts", le citoyen lambda suffit largement.
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Danger mondial : les combustibles usés de Fukushima - Réseau "Sortir du nuclé... - 4 views

  • Deux diplomates japonais tirent la sonnette d’alarme Akio Matsumura, diplomate ayant travaillé trois décennies pour divers organes des Nations-Unies et d’autres institutions internationales, estime qu’un effondrement de la piscine n°4 en cas de séisme "détruirait l’environnement mondial et notre civilisation. Ce n’est pourtant pas sorcier, et ce n’est pas non plus en rapport avec le débat vigoureux pour ou contre les centrales nucléaires. C’est une question de survie de l’humanité." Il insiste : "Il n’est pas exagéré de parler de catastrophe mondiale."
  • Le quotidien nippon Asahi rapporte que l’ex-ambassadeur a par ailleurs déclaré que "L’existence du réacteur n°4 est désormais un enjeu majeur de sécurité nationale pour le monde entier, dont la gravité ne le cède en rien même à la question des missiles nords-coréens." Murata a même estimé que "si un accident devait se produire sur le réacteur n°4, ce pourrait être le début de la catastrophe ultime pour le monde. […] Bien sûr, Tokyo deviendrait inhabitable." L’ex-ambassadeur a envoyé une lettre au Premier Ministre Yoshihiko Noda pour lui demander qu’une action forte soit entreprise. [13] Dans une lettre adressée le 25 mai au secrétaire général des Nations-Unies Ban Ki-moon, Mitsuhei Murata enfonçait le clou : "Il n’est pas exagéré d’affirmer que le destin du Japon et du monde entier dépend du réacteur n°4."
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    Situation critique à Fukushima en cas de séismes.
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    "situation critique" : t'es gentil :-))) Mais d'abord est-ce que ces diplomates sont crédibles ? connaissent-ils le sujet ? Moi je veux bien les croire, mais je suis surprise que si l'enjeu est si important que ça, on n'en parle pas plus ??
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    Sûr que ça ne fait pas plaisir à entendre. Mais bon faut être réaliste. Tchernobyl n'a pas contaminé que l'arriere cour ukrainienne. Si des médecins se battent aujourd'hui pour faire reconnaitre l'augmentation du nombre de cancers durant cette periode partout en europe c'est qu'ils ont des raisons de le faire. Tchernobyl etait déjà une catastrophe mondiale mais Fukushima est pire niveau rejets aeriens (sans meme compter les millions de litres d'eau hautement contaminées déversées directement en mer...). Ce n'est meme plus contesté par TEPCO. Maintenant sachant que cette fameuse piscine du reacteur 4 n'est pas plus protégé que ça, je me fie au discours de ces diplomates. Pour une fois que des officiels se mouillent... Par leur biais, il y a aussi et surtout des professionnels du nucléaire qui tentent d'alerter l'opinion. J'estime que leur valeur n'est pas à négliger en ces temps où l'intégrité est si bon marché.
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    C'est pas que ça fait pas plaisir à entendre, je ne suis pas pro-nucléaire... mais je suis prudente avec les articles militants, parfois la réalité n'est pas tout à fait celle qu'ils décrivent... En tout cas merci pour tous les articles que tu postes, ils secouent bien, c'était le but du groupe !
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    Tu as raison. Personnellement je crois qu'on en fait pas assez. On ne se rend pas compte de ce qu'on perd. Mais peut etre que le temps de la révolte nous est déjà passé sous le nez. S'il devait rester une chance ce serait: Se transformer soi. Qu'est ce qui en découlerait?On sait pas mais ça vaut la peine d'essayer. Agreed?
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    Depuis quelques années déjà j'ai repris pour motto personnel le principe de Socrates, repris par Gandhi : "he who wants to change the world must change himself first" ou "soyez le changement que vous voulez voir dans le monde"! Ce qui en découle : je me focalise sur le positif, le constructif. Ca change tout !
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    Je l'aime bien aussi cette phrase. j'essaye de m'y appliquer aussi. Mais il est triste parfois de se rendre compte qu'on continue de vivre avec les memes vieux schèmes. Pas facile de s'en débarrasser. Neanmoins: Persévérance rime avec patience.
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TASER : (LePoint.fr) Le Taser loin d'être remis en cause - 0 views

  • une quarantaine d'armes sur les plus de 4.000 utilisées en France
  • Des statistiques montrent qu'une centaine de coups seulement sont tirés chaque année. Or, le Taser, utilisé plus facilement, peut tuer
  • certains pays ont interdit l'utilisation du pistolet à impulsions électriques, comme l'Italie
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    Autre article sur le Taser, un peu moins neutre. D'habitude je n'aime pas Le Point, mais là j'avoue qu'ils semblent prendre le débat dans le bon sens!
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Jusqu'où ira l'affaire Berlusconi ? - Sexe, pouvoir et mensonges - Serge Raff... - 0 views

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    L'article qui a valu au Nouvel Obs d'être attaqué en diffamation par Berlusconi
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    Alors, que pensez-vous de cette affaire ? Moi j'ai du mal à croire que la mafia russe pourrait être infiltrée dans le gouvernement italien, mais après tout, pourquoi pas? Quant à la liberté de presse...
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Il n'y a pas que les dictateurs arabes qui font dans leur culotte… par Daniel... - 1 views

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    "Retenons de cette soirée, les interventions du prince Moulay Hicham, relayées et appuyées par Hubert Védrine un peu hésitant encore parce que sans doute lui-même pris de court par l'énormité de ces évènements dont personne à ce jour ne peut prédire les futures retombées au niveau de l'équilibre du monde… sauf à dire que quoiqu'il advienne, les choses dans cette région vont assurément changer, malgré les mille défis à relever, que cela nous plaise ou non, avec notre appui ou non, et celui des Etats-Unis ou non… mais dans un autre équilibre pour l'entité sioniste, assurément !"
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Le texte qui fait parler toute l'Angleterre - lesoir.be - 0 views

  • La démesure des décisions judiciaires, favorisées par le soutien du chef du gouvernement, font depuis trois jours largement débat. Plus encore, les critiques s'élèvent contre l'analyse des autorités. Le Premier Ministre a en effet accusé « la culture » des émeutiers, qui « glorifie la violence, montre un manque de respect de l'autorité et parle des droits mais jamais des responsabilités », et dont profiteraient « les gangs des rues ». Pour y répondre, il réclame « plus de disciplines dans nos écoles », « un système judiciaire criminel qui marque une claire et lourde ligne entre le bien et le mal ».
    • Jon Snow
       
      On en revient aux bons vieux classiques moraux et autoritaires.
  • La plus violente diatribe à son encontre est venue de Peter Oborne, l'éditorialiste politique en chef du quotidien de droite The Telegraph, dont l'écrit a été repris par ses concurrents et relayés massivement sur Twitter. Il estime que « la criminalité dans nos rues ne peut pas être dissociée de la désintégration morale des plus hauts rangs de la société moderne britannique. Les deux dernières décades ont vu un déclin terrifiant des standards au sein de l'élite gouvernante britannique. Il est devenu acceptable pour nos politiciens de mentir et de tricher. (.) Il n'y a pas que la jeunesse sauvage de Tottenham qui a oublié qu'elle a des devoirs aussi bien que des droits, mais aussi les riches sauvages de Chelsea et Kensington ».
  • Enfin, conclut-il, alors qu'il y a quelques semaines « le Premier Ministre excusait son erreur de jugement en embauchant l'ancien directeur de la rédaction Andrew Coulson en clamant que « tout le monde mérite une seconde chance », il était très parlant qu'il n'a pas parlé de seconde chance lorsqu'il a requis une punition exemplaire pour les émeutiers et les casseurs. « Ces doubles standards de Downing Street sont symptomatiques des doubles standards répandus au sommet de notre société. (.) Bien évidemment, ces derniers sont intelligents et assez riches pour être certains qu'ils obéissent à la loi. Cela ne peut être dit des malheureux jeunes femmes et hommes, qui sans espoir et aspiration, ont causé tellement de désordre et de chaos ces derniers jours. Mais les émeutiers ont cette défense : ils suivent tout simplement l'exemple montré par les figures plus âgées et respectées de la société ».
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    Je m'en vais chercher l'original.
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ContreInfo :: Le protectionnisme plébiscité par les Français, par Jacques Sapir - 0 views

  • Ce jugement est sans appel. Sur les trois grandes questions qui concernent l’économie, l’emploi, les salaires et les déficits, il se trouve une écrasante majorité de français pour considérer que l’ouverture de l’économie a eu des conséquences néfastes. Très clairement, la « mondialisation heureuse » n’existe que dans certains journaux ou sous certaines plumes.
  • Cette ouverture est aussi considérée comme une mauvaise chose pour les pays développés en général (52%) et pour la France en particulier (57%). C’est aussi une mauvaise chose pour la sécurité des produits distribués en France (71%), pour les salariés (72%) et pour l’environnement (73%). La conscience des résultats négatifs de l’ouverture ne se limite donc pas à la question sociale. Elle touche aussi massivement la question de la sécurité des produits de consommation (et la sécurité alimentaire) ainsi que l’environnement. La prise de conscience qu’il y a une contradiction radicale entre le libre-échange et la préservation de l’environnement apparaît particulièrement massive.
  • Massivement, les personnes interrogées pensent que c’est à l’Europe qu’il revient de mettre en œuvre cette politique protectionniste (80%). Mais, au cas où l’on se heurterait à un refus de nos partenaires européens à appliquer une telle politique, 57% des personnes interrogées répondent qu’il faut que la France fasse cavalier seul. On ne saurait mieux exprimer la formule « avec l’Europe si on le peut, avec la France s’il faut, contre l’Europe si on le doit » !
  • ...3 more annotations...
  • Il y a donc une contradiction évidente entre l’électorat et les principaux partis (PS et UMP) sur la question européenne. Par contre, le Front de Gauche et le Front National apparaissent comme bien plus en cohérence avec leurs électeurs. N’en doutons pas : si un référendum devait être organisé demain sur une telle question, il aboutirait au même désaveu de la classe politique, et des grands médias, que celui de 2005. D’ailleurs, 61% des personnes interrogées se prononcent en faveur d’une pétition pour l’organisation d’un débat à l’échelle européenne contre 21% de réponses opposées.
  • Jamais la divergence entre le discours des états-majors ou des futurs candidats des partis centraux de l’échiquier politique français (PS et UMP) et leurs électeurs n’aura été aussi grande que sur la question des conséquences de la mondialisation.
  • Une telle divergence est suicidaire. Elle l’est pour chacun de ces partis qui prend le risque de passer à côté d’un thème majeur de la future campagne électorale, et ainsi de favoriser les partis qui, eux, sont beaucoup plus en phase avec l’opinion des Français, et en particulier le Front de Gauche et le Front National. Mais, cette divergence est aussi, et même avant tout, suicidaire pour la classe politique et pour la démocratie. Elle contribue à asseoir dans l’opinion l’idée que la classe politique, du moins pour ce qui concerne les « grands partis » a des intérêts et des préoccupations radicalement différents de ceux de la population. La vague populiste qui monte dans notre pays comme dans de nombreux pays d’Europe y trouvera certainement un aliment important, et peut-être même décisif dans les mois qui viennent
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La crise ... des ânes - Retraites - Enjeux - Débats - 0 views

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    Si on ne comprend rien de ce qui se passe au niveau planétaire, il suffit de changer d'échelle et hop c'est tout de suite plus clair.
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La gauche dans son labyrinthe, par Anne-Cécile Robert (Le Monde diplomatique) - 0 views

  • Comme de nombreux représentants de la gauche de gouvernement, M. François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste français, considère ainsi que l’impératif de construire « l’Europe » implique de passer outre (temporairement ?) les revendications sociales de son électorat traditionnel. C’est pourquoi, dans le droit-fil des positions adoptées par son parti depuis vingt ans, il appelle ses militants à prononcer un « oui socialiste » au traité constitutionnel européen. Cependant, ce traité provoque – davantage que le traité de Maastricht en 1992 – une division manifeste tant à la base qu’au sommet du parti refondé par François Mitterrand : 42 % des militants s’y sont opposés lors du référendum du 1er décembre 2004 ainsi que certaines figures du parti tels l’ancien premier ministre Laurent Fabius ou la très fédéraliste Pervenche Béres.
  • Dès l’origine, les projets sont largement économiques et suscitent la méfiance à gauche. Entre les deux guerres mondiales, du Français Louis Loucheur – industriel devenu ministre de l’industrie de Georges Clemenceau – à Emile Mayrisch – patron de la sidérurgie luxembourgeoise –, on propose des cartels et des ententes dans l’acier ou le charbon (12). Dans un discours à la Société des nations (SDN), le 5 septembre 1929, le ministre français des affaires étrangères, Aristide Briand, proposa, sous le nom d’Union européenne, une association qui « agira surtout dans le domaine économique ». Il s’agissait notamment d’un désarmement douanier accompagné d’une « sorte de lien fédéral (13) ». Soutenu par les radicaux, il rencontre le scepticisme de Léon Blum – européen convaincu – et de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO), hostiles aux abandons de souveraineté et inquiets du court-circuitage éventuel de la SDN.
  • L’Europe constitue pour elle un idéal prioritaire qui justifie des concessions, même si ces dernières frisent le tête-à-queue idéologique. Car il y a du renoncement dans cette attitude.
  • ...11 more annotations...
  • Toute alternative au capitalisme ou au libéralisme semble condamnée par l’histoire. Dans ce champ de cadavres, l’Europe apparaît comme un idéal de rechange. Les partisans de gauche du « oui » (à Maastricht ou au traité constitutionnel) invoquent d’ailleurs davantage ce que l’Europe pourrait être que ce qu’elle est.
  • Pourtant, la construction européenne est une réalité sociale, économique, qui a des effets sociaux, économiques, politiques réellement ressentis (5), et une culture politique s’est progressivement décomposée, facilitant son acceptation telle quelle. On confond l’intégration continentale avec l’internationalisme ouvrier d’antan (6), alors même que l’Union européenne ressemble davantage à une société anonyme qu’à une expression de la solidarité transfrontière des dominés (7). On invoque Victor Hugo et son appel à créer des « Etats-Unis d’Europe » sans préciser que, pour le poète, il s’agissait d’une Europe « républicaine dont le siège serait en France »...
  • La confusion est d’autant plus grande que les représentants officiels de la gauche s’acharnent à éviter tout débat sur le contenu du projet européen. De la même manière que les choix économiques gouvernementaux ont progressivement été exclus de la confrontation idéologique, l’Europe est « dépolitisée ». Elle ne serait ni de droite ni de gauche. Toute critique devient donc une discussion sur l’Europe elle-même. Cette attitude dénie tout espace à l’argumentation et au raisonnement politiques. Elle empêche d’envisager une autre conception de l’intégration continentale. « Je ne respecte pas les défenseurs du “non” au traité constitutionnel qui se prétendent pro-européens », ne craint pas de dire M. Michel Rocard, ancien premier ministre socialiste (8).
  • la définition d’une Europe progressiste a toujours suscité la division. De prime abord, la pertinence même de l’échelon européen ne sautait pas aux yeux d’une gauche avant tout internationaliste. Malgré les conflits meurtriers qui ravageaient régulièrement le Vieux Continent, l’Europe n’émergea dans son imaginaire que lentement et par les élites.
  • Cette fragilité apparaît comme le produit d’une double évolution : d’une part, sa conversion progressive au libéralisme économique au cours des années 1980 et, d’autre part, une profonde perte de repères politiques qui fait de l’Europe – indépendamment de son contenu – l’idéal de substitution d’une gauche en mal de projet. Ce « grand bond en arrière (3) » – dont l’Union européenne constitue la synthèse ultime – a des causes multiples, notamment l’origine sociologique des représentants officiels du camp dit « progressiste » et la colonisation des lieux de pensée et d’influence par les libéraux (4).
  • Après 1945, l’idée d’Europe est à nouveau associée à la préservation de la paix et de nombreuses personnalités de gauche, marquées par la guerre et la résistance, participent au Congrès fédéraliste de La Haye en mai 1948 (14). Cependant, cette idée continue d’être diversement appréciée, d’autant plus qu’elle renaît dans le cadre de la guerre froide et sous le parapluie américain.
  • Dans le contexte idéologique ouvert dans les années 1980, la construction européenne est de plus en plus associée au libéralisme économique. L’incapacité à définir une Europe progressiste est masquée par une sorte de dogmatisme étayé par de bons sentiments. Comme on ne fait plus de politique, on donne des leçons de morale. A l’instar du premier ministre britannique Anthony Blair, qui a troqué la justice sociale contre des prêches dénonçant la pauvreté, une certaine gauche ralliée à l’« Europe » manifeste davantage de bons sentiments que de bonnes idées.
  • Ce moralisme habille le fatalisme revendiqué d’une gauche qui a perdu sa culture des rapports de forces et la mémoire de ses luttes. L’obligation de négocier entre vingt-cinq pays impliquerait notamment des concessions qui (malheureusement) vont toujours dans le même sens. L’ancien ministre socialiste des affaires européennes Pierre Moscovici qualifie ainsi le traité constitutionnel de « compromis indispensable et imparfait (16) ». Mais les négociations sont faussées, et on voit bien que ceux pour qui le « compromis » est « indispensable » ne sont pas ceux qui seront victimes de son imperfection. Car les représentants de la gauche ont oublié que, pour obtenir ce qu’ils ont, les peuples ont dû se battre et parfois payer le prix du sang. Aujourd’hui, les porte-parole du camp « progressiste » partent battus d’avance. Les négociations n’ont même pas été entamées qu’ils ont déjà renoncé à tout. L’idée de prononcer un « non », même « à l’anglaise », ne les effleure pas. Celle de mettre en place un rapport de forces entre gouvernements, avec les citoyens ou les syndicats, leur semble inimaginable.
  • En outre, le fonctionnement des instances internationales – et l’Union européenne n’échappe pas au phénomène – se révèle quelque peu anesthésiant. Isolé du reste du monde, affairé dans des bureaux où on parle plusieurs langues, on peut sincèrement éprouver le sentiment de participer à une grande aventure fraternelle. On peut se sentir grisé dans ce petit monde qui se conforte, se coopte et se congratule, loin des destinataires des décisions que l’on adopte. Naïveté pour le politologue socialiste Jacques Généreux (19), trahison pour le chercheur Raoul Marc Jennar (20), cette attitude, qui concerne aussi les députés européens et les fonctionnaires de la Commission, accroît le décalage avec les préoccupations populaires (délocalisations, chômage, etc.).
  • Le tropisme « européen » de la gauche peut aussi traduire une vision technocratique du pouvoir (21). Estimer, comme un député européen Vert, que la possibilité accordée aux citoyens de rédiger des pétitions sans aucune conséquence juridique (article I-47 du projet de traité constitutionnel) constitue « une avancée considérable de la démocratie » montre la dégradation de l’idéal démocratique d’une partie du camp progressiste 
  • Entre faillite idéologique, connivence sociale et inculture historique, l’Europe est devenue le triangle des Bermudes de la gauche. Corps et âmes, ses forces et ses représentants y disparaissent les uns après les autres. Sans doute l’animosité qui monte chez les partisans du « oui » révèle-t-elle la crainte, diffuse, qu’une éventuelle victoire du « non » ne déchire les brumes bermudiennes et ouvre une redistribution des cartes politiques.
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La Belgique part en guerre sans gouvernement par Pascal SACRE - 0 views

  • Pour nos journalistes en phase avec nos politiciens « humanitaires », toujours friands de ce genre de formule, je cite : « La Belgique » est « unanime pour intervenir en Lybie » [3].Belgique unanime, moins moi.
  • C’est l’enthousiasme parlementaire pour aller faire la guerre en Lybie.Bien entendu, chansonnette habituelle depuis quelques années, la motivation humanitaire, l’auto-persuasion de faire la guerre pour amener la paix, donne des ailes à nos gouvernants.C’est une petite berceuse que nous nous chantons en Occident, au moins depuis 1991 (première guerre du Golfe), plus longtemps pour les Etats-uniens.
  • « Dans les empennages des missiles Tomahawk se trouvent des barres d’uranium appauvri de 300 kilos. Si l’on pense qu’un projectile anti-char construit avec du métal d’uranium appauvri en contient environ 30 gr. seulement, on peut imaginer la quantité de poussières d’uranium qui se répand dans l’atmosphère dans les zones d’impact… Là-dessus le silence est total. » [5-6] La pluie envoyée par l’Occident, dont notre petit pays s’est rendu complice avec enthousiasme, cette pluie sur la Lybie sera mortelle et sans pitié, pour tous les Libyens, pas seulement Kadhafi.
  • ...1 more annotation...
  • Tout cela, ces guerres, à un moment où nos gouvernants nous promettent des plans d’austérité comprenant le recul de l’âge de la retraite, le rognage des services publics et la réduction de nos salaires, sans compter la destruction de nos droits et libertés. Où se trouvent, dans les journaux écrits et parlés, dans les débats télévisés et radiophoniques, des politiciens, des journalistes, des experts honnêtes et courageux pour nous informer de cet aspect des choses, comme cela devrait être le cas dans une démocratie réelle, si fière de l’être ?
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