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Emmanuel AURAY

Quand les Américains voulaient gouverner la France, par Annie Lacroix-Riz (Le... - 0 views

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    C'est une page peu connue de l'histoire de la seconde guerre mondiale : dès 1941-1942, Washington avait prévu d'imposer à la France - comme aux futurs vaincus, Italie, Allemagne et Japon - un statut de protectorat, régi par un Allied Military Government of Occupied Territories (Amgot). Ce gouvernement militaire américain des territoires occupés aurait aboli toute souveraineté, y compris le droit de battre monnaie, sur le modèle fourni par les accords Darlan-Clark de novembre 1942.
lelapin _

Minima sociaux : le gouvernement cherche à encourager l'intéressement des sal... - 0 views

  • Avantages et pénalités fiscales pour les entrepreneurs. Si une entreprise conclut un accord d'intéressement pour la première fois ou révise son accord d'intéressement pour augmenter les primes distribuables, l'entrepreneur recevra un crédit d'impôt sur les sociétés. Ce crédit sera égal à 20 % du montant des primes distribuées dans le cas d'un premier accord, ou à 20 % du surcroît de sommes distribuées lorsqu'il ne s'agit pas du premier accord. Au contraire, si une entreprise ne respecte pas, dès la fin de la législation actuelle en 2009, l'obligation d'ouvrir une négociation annuelle sur les salaires, elle subira une réduction de 10 % des allègements de cotisations patronales. Selon le document, un quart des entreprises ne respecte pas cette obligation .
    • lelapin _
       
      en ce qui me concerne ce serait une chose tout à fait saine que les salariés deviennent partenaires et actionnaires au sein de l'entreprise dans laquelle ils travaillent. Contrairement à ce que dit la Gauche (qui ne comprend toujours pas comment fonctionne l'économie en règle générale) trationnelle cela permettrait de donner un pouvoir réel aux travailleurs.
Emmanuel AURAY

«Les marchés financiers sont devenus fous» - Libération - 0 views

  • La bonne réaction des politiques serait de dire que le G20, la Commission européenne prennent des mesures contre les agences de notation qui ont le droit de vie ou de mort sur les Etats ; contre les marchés financiers pour réduire leur importance. La bonne réaction serait de voir la BCE dire qu’elle financera toutes les dettes publiques de la zone euro et qu’on émette des euro-obligations. La bonne réaction serait de se mettre d’accord sur une nouvelle gouvernance européenne acceptable par les peuples, axée sur la croissance et le plein-emploi plutôt que sur la réduction des dettes et des déficits à tout prix.
  • es Européens croient rassurer les marchés en annonçant des plans d’austérité. Lesquels pèsent sur la croissance et, au fond, ne les rassurent pas.
  • Je suis atterré par l’attitude du gouvernement français, qui se dit prêt à faire davantage d’effort, à faire de la réduction des déficits la priorité absolue alors que si tous les Européens s’y mettent, la croissance chutera et il sera impossible de tenir cette règle d’airain.
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  • Au G20 de Londres, en 2008, les Etats avaient la main sur la finance… Le lobby bancaire et financier a convaincu la classe dirigeante de torpiller toute tentative de régulation.
  • Le G20 n’a pas vu que la croissance ne pouvait pas repartir comme avant. Les ressorts de la croissance avaient, surtout aux Etats-Unis, été alimentés par les bulles financière, immobilière, et l’endettement des ménages. Après la crise des subprimes, il aurait fallu réinventer une autre croissance, basée sur la réindustrialisation, la hausse des salaires et le tournant écologique. Mais les vieux dogmes de l’efficience des marchés financiers, du «moins d’impôts» comme des excès des dépenses publiques ou sociales, ont réapparu…
  • Il faut en finir avec un système financier parasitaire. Laisser des banques faire faillite si elles ont trop spéculé, séparer leurs activités de dépôt et d’affaire. Et avoir, enfin, un secteur public de la finance démondialisé.
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    Les marchés financiers sont devenus fous. On assiste à un emballement spéculatif autoréalisateur où les marchés ne renoncent pas à envisager la possibilité d'un scénario catastrophe au terme duquel la zone euro éclaterait. Dès l'instant où les investisseurs spéculatifs, au comportement moutonnier, l'ont mis sur les rails, ils n'en démordent pas. Quitte à trouver de nouvelles variantes, comme l'Italie, dont la dette souveraine est élevée depuis vingt ans. Ils ont spéculé contre elle, les taux d'intérêt ont monté, la dette grimpe encore plus et Rome est contrainte de multiplier les plans de rigueur. Ils spéculent contre le fait que l'Europe ne pourra pas venir au secours de l'Italie, que l'Europe éclatera et que les banques en subiront les conséquences importantes. Ils spéculent donc contre les banques, dont les cours s'effondrent, et pensent que les Etats vont à nouveau voler à leur secours et seront encore plus fragilisés. Ils spéculent sur l'idée que les agences de notation vont dégrader de manière préventive la France. C'est le cycle infernal des prophéties autoréalisatrices qui mène aux catastrophes…
Emmanuel AURAY

La semaine bâclée du cumulard - Libération - 0 views

  • les parlementaires cumulards n’ont pas le temps d’examiner les textes que propose le gouvernement ni de contrôler l’action gouvernementale, et encore moins de concevoir eux-mêmes des lois un tant soit peu crédibles et différentes des textes issus de la technostructure dont ils se plaignent tout le temps devant leurs auditoires locaux
  • arrivé le mardi matin dans la capitale, il rejoint la réunion hebdomadaire de son groupe politique, où il discute et prend les consignes, puis il déjeune avec des collègues ou un interlocuteur parisien, le plus souvent sur un dossier local ; le mardi après-midi et le mercredi sont consacrés aux rendez-vous parisiens de l’élu local, à toutes ces «prises de contact» nécessaires pour «faire avancer les dossiers», ou, plus rarement, aux dossiers législatifs lorsque le parlementaire assume le rôle de rapporteur d’une commission législative.
  • le cumulard, c’est d’abord le boss territorial que le mandat parlementaire élève au rang de super-boss territorial. Et c’est pourquoi, à Paris, il utilise, au service de son mandat local, tout ou (une grosse) partie des moyens que le Parlement met à sa disposition, en particulier deux assistant(e)s qui se consacrent surtout à l’agenda parisien de l’élu local.
  • ...2 more annotations...
  • lorsque les parlementaires sont réunis en commission législative, c’est bien leur impréparation aux sujets abordés, leur dépendance à la technostructure et encore le faible niveau des débats : faute d’avoir pris connaissance du sujet du jour - le rapport technique rédigé par les services n’est disponible qu’à l’issue des travaux de la commission, un peu comme si le rapport d’activité n’était communiqué qu’à l’issue des conseils d’administration - les parlementaires ne peuvent guère que «réfléchir à voix haute» et se prononcer depuis leur position d’élu local.
  • les cumulards accaparent les postes au Parlement, de rapporteur législatif, de présidents de missions et de groupes d’études et, finalement, des principales instances de la décision parlementaire. N’ayant pas le temps de travailler les dossiers ni de négocier des compromis, ils n’ont plus que la discipline à faire jouer à l’égard de leurs collègues, loin, très loin d’assumer leur rôle législatif indispensable à l’équilibre des pouvoirs constitutionnels.
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