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Pierre MAGNIN

Comment utiliser les technologies numériques pour poursuivre l'amélioration d... - 0 views

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    Comment utiliser les technologies numériques pour poursuivre l'amélioration des relations entre l'administration et ses usagers ? L'usage des technologies numériques dans les administrations publiques s'est accru ces dernières années. La popularité de ces outils découle à la fois des possibilités qu'ils offrent pour transformer les relations entre les particuliers et les services publics et de leur capacité à accroître l'efficacité administrative.
Tibor Katelbach

Éthique et solidarité sur les réseaux sociaux numériques | Le Cercle Les Echos - 1 views

  • engagement éthique et de solidarité.
  • tenté de mettre en évidence de façon concrète la façon dont les nouvelles technologies démultiplient l’impact que chacun peut avoir sur le monde
  • mouvement open source et évidemment de financement participatif
  • ...6 more annotations...
  • Les nouvelles technologies peuvent changer le monde grâce au collectif
  • ". Les initiatives de crowdfunding, crowdmapping, crowddigning, crowdsourcing nous montrent qu’en agissant chacun à notre niveau, nous pouvons participer au changement que nous voulons voir dans le monde".
  • à tout individu notamment aux personnes ayant des liens de sociabilité faible, l’opportunité de se connecter et de tisser des liens à distance en temps réel avec des personnes connues ou inconnues, et en favorisant l’émergence de nouvelles formes de sociabilité, ainsi que de nouvelles formes de mobilisation et d’action collective.
  • Le langage numérique est ainsi devenu l’une des productions les plus et les mieux partagées de la globalisation.
  • Les initiatives et actions de la solidarité numérique sont légion.
  • Les multiples initiatives relevant du mécénat de compétence les engagent sur des projets dans lesquels associations et salariés volontaires agissent ensemble pour faire progresser l’intérêt général
Tibor Katelbach

"La ville de demain doit permettre de recréer du lien social" | L'A... - 1 views

  • L'important, ce n'est pas tant de savoir qu'il y a deux pizzerias et un supermarché à proximité, mais d'imaginer des services collaboratifs qui vont associer et faire se rencontrer des groupes de gens en fonction de leurs intérêts. Il faut imaginer d'autres modes de mise en relation au niveau des villes.
  • Très peu de gens ont vraiment pensé des services pertinents qui répondent à de nouveaux usages.
  • Ce sera une dynamique qui devra être portée par les usagers eux-mêmes ou les citoyens. Avec la démocratisation des outils, les technologies numériques offrent de nouvelles opportunités en matière de lien social et de projets collaboratifs. Les personnes peuvent fabriquer des projets et devenir acteurs de leurs villes. On passe d'une logique d'économie industrielle - avec une offre et une demande, une production de biens en grande quantité - au développement d'écosystème sur des segments particuliers. Les entrepreneurs peuvent être en relation directe avec leurs clients sans passer par une chaîne de production ou de distribution. Cela modifie l'économie du domaine.
Tibor Katelbach

Collective Intelligence 2012 - 0 views

  • Collective intelligence has existed at least as long as humans have, because families, armies, countries, and companies have all--at least sometimes--acted collectively in ways that seem intelligent. But in the last decade or so a new kind of collective intelligence has emerged: groups of people and computers, connected by the Internet, collectively doing intelligent things. For example, Google technology harvests knowledge generated by millions of people creating and linking web pages and then uses this knowledge to answer queries in ways that often seem amazingly intelligent. Or in Wikipedia, thousands of people around the world have collectively created a very large and high quality intellectual product with almost no centralized control, and almost all as volunteers! These early examples of Internet-enabled collective intelligence are not the end of the story but just the beginning. And in order to understand the possibilities and constraints of these new kinds of intelligence, we need a new interdisciplinary field. Forming such a field is one of the goals of this conference.We seek papers about behavior that is both collective and intelligent. By collective, we mean groups of individual actors, including, for example, people, computational agents, and organizations. By intelligent, we mean that the collective behavior of the group exhibits characteristics such as, for example, perception, learning, judgment, or problem solving.
Tibor Katelbach

Akoma Ntoso - Site - 0 views

  • Akoma Ntoso (“linked hearts” in Akan language of West Africa) defines a “machine readable” set of simple technology-neutral electronic representations (in XML format) of parliamentary, legislative and judiciary documents.   Akoma Ntoso  XML schemas make “visible” the structure and semantic components of relevant digital documents so as to support the creation of high value information services to deliver the power of ICTs to increase efficiency and accountability in the parliamentary, legislative and judiciary contexts.
sylvainb

OaklandOpenBudget ou quand les citoyens se saisissent de l'Open Data - Lagazette.fr - 2 views

  • OaklandOpenBudget ou quand les citoyens se saisissent de l’Open Data
  • Voici un exemple où la mise à disposition des données publiques permet à une communauté de se saisir du vivre ensemble.
  • Le prochain budget d’Oakland aura un parfum particulier. Les habitants de cette ville moyenne de Californie (400 000 habitants tout de même) auront eu, grâce à l’open data et l’initiative de quelques uns, une vue approfondie des dépenses et rentrée fiscale des années 2013 à 2015.
  • ...8 more annotations...
  • Mais avec Oakland, c’est la première fois que la démarche vient d’une initiative ascendante, des citoyens.
  • Nouvelles technologies au service de la cohésion sociale
  • Adam Stiles a compris que l’idée ne pouvait se résumer à l’utilisation d’un outil, mais devait partir des attentes des différentes communautés de la ville, puis de solliciter la ville pour obtenir les données nécessaires
  • Si la mairie n’a pas été motrice dans la démarche, « elle n’a rien fait pour l’empêcher »
  • rté d’actions aux citoyen
  • Liberté d’actions aux citoyens
  • parce qu’il comprenait la valeur ajoutée de ce que nous faisions
  • Malgré l’enthousiasme que cette démocratie locale 2.0 pourrait inspirer, Adam Stiles reste pragmatique : « Notre première ambition, c’est d’informer les citoyens, afin que chacun tire ses propres conclusions. Nous sommes encore au stade du prototype, et le défi sera de rendre l’outil réellement utile aux citoyens
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    Quand le budget d'une ville est décidé en fonction des avis des citoyens.
Tibor Katelbach

http://rue89.nouvelobs.com/2016/06/04/tristan-harris-millions-dheures-sont-juste-volees... - 0 views

  • Le téléphone sera cette chose qui rentre en compétition avec la réalité, et gagne. C’est une sorte de drogue. Un peu comme les écrans de télévision, mais disponibles tout le temps et plus puissants.
  • Le problème, c’est que ça nous change à l’intérieur, on devient de moins en moins patient avec la réalité, surtout quand c’est ennuyeux ou inconfortable. Et parce que la réalité ne correspond pas toujours à nos désirs, on en revient à nos écrans, c’est un cercle vicieux.
  • Ce qui est mauvais, c’est que nos écrans, en nous « remplissant », tout en nous donnant faussement l’impression de choisir, menacent notre liberté fondamentale de vivre notre vie comme on l’entend, de dépenser notre temps comme on le veut. Et remplacent les choix que l’on aurait fait par les choix que ces entreprises veulent que l’on fasse.
  • ...3 more annotations...
  • C’est un peu tendu de dire ça, mais bon, c’est comme réveiller des gens qui sont dans une secte, qui croient en un système qui est vraiment puissant et fait vraiment des choses pour eux. Et c’est très inconfortable pour eux de voir la vérité en face, que ce système n’est pas totalement bon.
  • des millions d’heures sont juste volées à la vie des gens, manipulés tous les jours de leur vie, et il n’y a pas un seul débat public là-dessus !
  • c’est tellement opposé aux intérêts économiques de l’industrie actuellement que ça me rend pessimiste.
Tibor Katelbach

Ce que l'internet n'a pas réussi (3/4) : distribuer l'autorité « InternetActu... - 0 views

  • 87 % des Français estiment qu’on a besoin d’un vrai chef en France pour remettre de l’ordre
  • 86 % (toute tendance politique confondue) estiment que l’autorité est une valeur qui est souvent trop critiquée.
  • Ce sentiment que ce besoin d’autorité est partout plus présent : en politique bien sûr, où le système favorise la primauté des représentants au détriment de toute forme de démocratie participative, mais plus encore dans le monde du travail, où le système favorise toujours plus une organisation pyramidale fondée sur le contrôle.
  • ...37 more annotations...
  • l’internet ne nous annonçait-il pas une nouvelle remise en cause des autorités ? Ne nous promettait-il pas le règne des collectifs auto-organisés, l’innovation ouverte, l’organisation distribuée, libre et autonome ? Pourquoi l’intelligence collective, démultipliée par le réseau, n’est-elle pas parvenue à bouleverser les rapports d’autorité classiques ? On peut même se demander pourquoi elle semble même les avoir renforcés. Que s’est-il donc passé ?
  • De plus, nous avons tendance à élire comme chef des personnes égocentriques, narcissiques et qui ont une grande confiance en elles, des traits de personnalités qui seraient plus fréquents chez les hommes que les femmes.
  • Freud soulignait déjà combien les disciples remplacent leurs propres tendances narcissiques par celles de leurs chefs, de sorte que leur amour pour le leader est une forme déguisée de l’amour-propre, ou un substitut à leur incapacité à s’aimer eux-mêmes.
  • Quel que soit le domaine, les meilleurs leaders sont pourtant souvent des gens humbles… C’est ce qui explique que les incompétents soient plus souvent promus à des postes de management et de direction que des gens compétents.
  • Est-ce à dire que notre rapport à l’autorité en politique ou dans l’entreprise est lié au rapport que nous avons eu à l’autorité de nos propres parents ?
  • En France, comme dans les autres pays méditerranéens, la majorité des managers envisagent la direction, le management de manière coercitive, c’est-à-dire dans le but d’obtenir un acquiescement immédiat des salariés
  • Alors que dans d’autres pays, notamment ceux de l’Europe du Nord, le chef est là pour faire émerger la décision collectivement
  • les écoles de management ne forment pas à l’humain
  • Le but devient alors de viser un idéal commun et d’en tirer un plaisir maximal
  • L’intelligence connective
  • le désir de liberté et le désir de communauté.
  • Selon lui, la grande responsable est l’école, qui continue de faire de la sélection par l’obéissance inconditionnelle aux règles
  • On a longtemps pensé, suite aux pionniers que le renversement des structures sociales, politiques et hiérarchiques allait pouvoir se faire par la simple technique.
  • Peut-être que cela s’explique quand le processus prend le pas sur les hiérarchies, c’est-à-dire quand le respect des process devient la principale règle de fonctionnement des organisations. Si nous doutons des hiérarchies, les processus qui leur ont succédé nous proposent des modes d’organisation encore plus stricte, tout le contraire de ce qui favorise la coopération.
  • 30 à 50% du temps des managers est dévoué au contrôle des employés.
  • Reste que le simple fait que le contrôle soit potentiellement réalisable suffit à donner aux salariés le sentiment qu’il est effectif. La réalité du contrôle dépend donc avant tout de sa perception.
  • les entreprises aujourd’hui sont confrontées à trop de management et pas assez de leadership.
  • Le rapport à l’autorité n’est pas seulement fonction de ce que l’on juge légitime ou non, il est aussi lié au besoin de “croire”.
  • mesurer si, dans une compétition de code, les équipes auto-organisées en ligne étaient plus efficaces que les équipes coordonnées et organisées hiérarchiquement. Au final, estiment les chercheurs, les équipes auto-organisées en ligne fonctionnent mieux et se révèlent plus efficaces et plus performantes que celles auxquelles on assigne une procédure.
  • Les recherches sur la collaboration médiée par la technologie montrent que si les technologies sont utiles pour gérer les routines, les choses pratiques, les tâches de coordination impersonnelles, elles demeurent mal adaptées aux interactions complexes.
  • le terme d’intelligence collective pose deux problèmes : celui de l’intelligence et celui du collectif.
  • “Collectif suppose que ce soit massif. Or, si les usages d’internet sont massifs, la collaboration, elle, demeure limitée”
  • C’est pourquoi le chercheur préfère parler de “capacité distribuée” plutôt que d’intelligence collective
  • Ce n’est pas l’autorité qui disparait, mais sa légitimité, la façon dont elle est établie, construite. On n’est pas du tout dans la fin de l’autorité, mais dans une discussion sur la légitimité : qui est légitime à construire ou interdire quelque chose ?
  • “Du logiciel libre aux théories de l’intelligence collective“, a bien pointé la limite de faire du mouvement du logiciel libre un des laboratoires où se préparerait la société du futur.
  • société open source qu’ils décrivent dans Empire et Multitude.
  • A force d’exiger des salariés et des fonctionnaires de se conformer le plus strictement possible aux prescriptions de leur poste, on leur inculque un attachement viscéral aux règles, bien au-delà de la simple adhésion pragmatique.
  • C’est oublier bien vite combien cela est et demeure un objet de lutte social,
  • Si la réalité du logiciel libre met en pratique des idéaux de déhiérarchisation, l’horizontalité n’est jamais totale et prend des formes très diverses. Même dans le logiciel libre, il y a toujours des hiérarchies qui se recréent.
  • Dans le monde du logiciel libre, l’idéal méritocratique est très fort
  • Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de hiérarchies, mais que celles-ci se recréent sur les compétences et les mérites des contributeurs. Dans les rares grands projets collaboratifs qui marchent (et tous ne marchent pas), on a moins affaire à une destruction des formes hiérarchiques, qu’à la naissance de nouvelles hiérarchies, organisées sur de nouveaux critères, comme le mérite.”
  • La politique c’est le conflit, la mésentente disait Jacques Rancière
  • On ne fera jamais converger les intérêts de groupes sociaux très différents.”
  • “Internet devait abolir les distances, accroître la liberté d’expression, augmenter l’intelligence collective, promouvoir le potentiel de la gratuité, décentraliser le pouvoir et résister à tous ceux qui souhaiteraient en prendre le contrôle. Force est de constater que ces finalités touchent à présent à leur fin. Les frontières sont réintroduites. La liberté d’expression est de plus en plus encadrée. Les capacités restent très inégalement réparties. Le pouvoir est plus centralisé que jamais. C’est manifestement à la fin d’Internet que nous assistons. En changeant l’espace, Internet change l’organisation sociale de l’humanité ; et l’humanité, tellement plurielle, ne laissera pas Internet inchangé !
  • Nos rêves ne tiennent pas dans les urnes
  • “L’appauvrissement des uns constitue la condition même de l’enrichissement des autres, les dirigeants n’ont pas simplement plus de pouvoir que les dirigés, ils existent de par leur dépossession : dans une entreprise, le manager ne peut se penser et se vivre comme tout-puissant que si l’équipier est pensé et vécu lui-même, parallèlement comme impuissant ; de même dans une collectivité, l’élu ne se vit comme tout-puissant que si l’électeur est pensé comme impuissant. Le pouvoir des uns a toujours pour corollaire l’impouvoir des autres.”
  • Certes, l’intelligence collective, réticulaire, rhizomique, acentrée, décentrée, distribuée… n’a pas encore fait toute la démonstration de sa puissance. Ce n’est pas pour autant que nous devons y renoncer. La confiance, la coopération, l’autonomie et la liberté sont les seuls remèdes à notre “impouvoir”.
Tibor Katelbach

L'administration rentre - enfin - dans l'ère de l'e-communication - Lagazette.fr - 0 views

  • Le projet de loi habilitant le Gouvernement à simplifier les relations entre l’administration et les citoyens a été publié le 13 novembre. Une première révolution est déjà actée par le texte : le silence gardé par l’administration vaudra désormais acceptation, une mesure qui rentrera en vigueur dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la loi pour les décisions de l’Etat, et de deux ans pour celles émanant des collectivités locales.
  • des mesures vont être prises pour permettre aux administrés de saisir les autorités administratives par voie électronique, et de leur répondre par la même voie.
  • Le gouvernement est également autorisé à simplifier les démarches auprès des administrations et l’instruction des demandes, en les adaptant aux évolutions technologiques.
  • ...2 more annotations...
  • Un code relatif aux relations entre le public et les administrations va être élaboré, qui regroupera et organisera les règles générales relatives aux procédures administratives non contentieuses régissant les relations entre le public et les administrations de l’Etat et des collectivités territoriales, les établissements publics et les organismes chargés d’une mission de service public. Il rassemblera les règles générales relatives au régime des actes administratifs.
  • Il faudra évidemment que les technologies suivent et que soient mises en place des interfaces accessibles et fiables pour les administrés. On garde encore en mémoire les ratés de la mise en place d’outils de communication entre les collectivités locales et les services de l’Etat de type Chorus, qui ont mis plusieurs mois, voire années, à être opérationnels.
Tibor Katelbach

Vers des plateformes réellement coopératives « InternetActu.net - 1 views

  • La plupart des technologies inventées (radio, télévision, internet, blockchain…) prônent dans leurs premières versions un idéal de liberté et de démocratie, de décentralisation. Mais récupérées par “l’ordre social en place” (entreprises, gouvernements et surtout investisseurs…) elles tendent à devenir des monopoles centralisés bien loin de leurs idéaux originels.
  • Malgré tous les discours sur le partage et la démocratisation, l’industrie de la technologie est devenue accro à un modèle d’investissement à la recherche de retour sur investissements massifs et à court terme.
  • “l’économie solidaire mérite un internet de la solidarité”.
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  • A l’inverse, l’économie sociale et solidaire, elle, est créative et énergique
  • où les gens peuvent cocréer des liens de solidarité et pas seulement accepter les modalités des services en ligne”.
  • Nous ne sommes pas les seuls à vouloir un internet dont les gens partagent la propriété collective
  • Si l’internet a répandu l’esprit du partage, il l’a pour l’instant trop peu étendu au partage de la propriété réelle des plateformes, estiment les chercheurs
  • rassembler le mouvement coopératif et la culture technique pour qu’ils trouvent ensemble leurs points communs et leurs modalités d’action
  • “Les entreprises coopératives exigent un autre type d’écosystème que celui qui alimente les monopoles d’aujourd’hui.”
  • Uber ou Airbnb, par leur idéologie de domination sont semblables à l’Etoile de la mort de la Guerre des étoiles : elles exploitent l’insécurité économique et le vide politique actuel de réponses autour des transformations qu’elles imposent. Leur modèle d’affaires repose sur le précariat
  • Elles se drapent dans le manteau du progrès, du libre marché et du bien commun pour asseoir leur domination.
  • leur développement nécessite néanmoins d’améliorer l’incubation des modèles coopératifs, d’améliorer les services comme le niveau de coopération (notamment au niveau de la gouvernance de ces structures), de créer un écosystème qui distribue la richesse plutôt que de la retenir et enfin de construire un mouvement de masse.
  • l’économie du partage n’est rien d’autre qu’un système de travail à la demande, où les plateformes sont avant tout des monopoles de la logistique qui restructurent le travail organisé comme les infrastructures mises en place pour le réguler en déplaçant les risques
  • sur les travailleurs eux-mêmes
  • Un travailleur américain sur trois est un entrepreneur indépendant rappelant quand ils sont sans emploi, ils ne sont que des travailleurs sans droits. Pour Scholz, les entreprises qui profitent de cet état de fait ne célèbrent ni l’innovation ni l’efficacité : elles favorisent l’érosion des droits, esquivent les régulations, contournent les lois du travail.
  • dépasser les constats pour imaginer des alternatives. Ce qui nécessite de réinventer la propriété, la gouvernance démocratique et la solidarité pour que chacun puisse récolter les fruits de son travail.
  • imaginer développer des services publics participatifs
  • Les plateformes coopératives ne sont pas une solution miracle pour la société”, conclut Trebor Schulz. “Mais elles sont un véhicule pour que les personnes qui ont des vues similaires puissent organiser et lutter pour les droits fondamentaux des travailleurs”.
  • Les démocratiser permettrait de dégrouper la relation de pouvoir entre le travailleur et ses supérieurs. Mais le principal défi consiste à convaincre les gens que les coopératives sont possibles et bénéfiques pour tous et qu’elles ne se résument pas à la dilution de la décision comme on l’entend trop souvent, mais de donner une voix à tous pour rééquilibrer les pratiques
  • les coopératives sont similaires à l’idéologie du logiciel libre”
  • Uber ne sait pas comment générer un revenu constant à ses auto-entrepreneurs.
  • Plutôt que de développer des applications en concurrence les unes des autres, il semble plus important de réfléchir à un écosystème pour créer des coopératives sous forme de bien commun ouvert, estime le chercheur.
  • WeAreDynamo, qui permet à tout utilisateur de la plateforme d’Amazon de dire et parler de ses griefs vis-à-vis des microtâches qui lui sont assignées
  • Turkopticon, créé par des chercheurs, était la seule solution pour noter les employeurs et les tâches proposées et répondre aux conditions de travail précaires établies par Amazon. Un moyen pour que la technologie rende des comptes. L’entraide mutuelle responsable est une réponse aux problèmes sociaux auxquels les gens sont confrontés en ligne, estime Nathan Matias, à l’image de Block Together ou du Block Bot pour aider les victimes de harcèlement sur Twitter à bloquer leurs harceleurs ou encore de Snuggle, un robot qui aide les Wikipédiens à distinguer les nouveaux éditeurs coopératifs des vandales pour rendre l’encyclopédie plus ouverte aux nouveaux arrivants. “Si le code est la loi en ligne et les concepteurs de plateformes ses législateurs, qui identifie les problèmes et définit les objectifs de ces lois ?”
  • Pour répondre à la montée des inégalités, il va y avoir besoin d’une diversité de stratégies, comme le montrent bien ces initiatives, conclut Yochai Benkler. Reste que l’enjeu n’est pas de contourner les Etats, mais à nous engager avec lui pour changer les institutions. Pas si simple. Comme le souligne encore Nathan Matias : l’entraide mutuelle responsable imaginée par ceux qui ont conçu le Turkopticon, il y a déjà 7 ans, n’a eu aucun impact sur la plateforme développée par Amazon. La surveillance citoyenne est efficace lorsqu’elle parvient à convaincre les puissants de la prendre au sérieux. Et pour cela, développer des plateformes, même “réellement coopératives”, ne suffit pas.
Tibor Katelbach

BALLAST Bookchin : écologie radicale et municipalisme libertaire - 1 views

  • Le désaccord est partie fondamentale du champ politique
  • Favorable à la règle de majorité, Bookchin s’en explique en montrant comment le principe du consensus souvent prôné par les anarchistes peut conduire en pratique à des manipulations tyranniques et à écarter toute possibilité de dissidence.
  • Prétendre l'éliminer, c'est à la fois ignorer les évidences anthropologiques et verser à courte échéance dans le fossé totalitaire. Il prône donc le maintien d'un principe majoritaire dans le cadre d'une démocratie directe (assemblées locales des communes) superposée à un système confédéral (conseils des délégués des communes)
  • ...26 more annotations...
  • Il est entendu qu’un tel système fonctionne sur la base du volontariat et du débat ouvert.
  • En ce sens, et la boucle se referme, il est indispensable que la technologie permette de libérer du temps pour les activités civiques. L’éducation au débat, et la capacité à y participer, la païdeia et la maïeutique grecques, sont des conditions fondamentales pour le bon fonctionnement de ces unités et de la Commune des communes qui serait amenée à gérer les problèmes intercommunaux.
  • Le municipalisme libertaire est ainsi défini comme « la dernière chance pour un socialisme orienté vers des institutions populaires décentralisées ». Cette nouvelle politique civique, conçue comme un « contre-pouvoir capable de placer en contrepoint à l’État centralisé des assemblées et des institutions confédérales », réactualise des « traditions vécues » (la démocratie athénienne, les réunions municipales de la Nouvelle-Angleterre, les assemblées de section de 1793) pour réinventer une politique participative
  • revalorise la notion de « peuple » en tant qu’il est à la fois le destinataire et le responsable de l’intérêt général
  • celle-ci réhabilite la notion de Cité contre celle d’État (sans pour autant s’abstraire de toute forme d’organisation — on la ramène simplement à échelle humaine) 
  • enfin s’appuie sur une intelligentsia radicale qui ne peut pas être « cet assortiment d’intellectuels rachitiques qui peuplent les universités et instituts de la société occidentale », mais plutôt une « strate de penseurs qui animent une vie publique essentielle par leur recherche de la communication avec leur environnement social » (des gens comme Périclès dans l’Antiquité ou Diderot pour les Lumières). Sans eux, « les anarchistes seront face au danger très réel de voir leurs idées se transformer en dogmes et de devenir eux-mêmes des succédanés hautains d’un mouvement mort »
  • À terme, cette confédération communale, Commune des communes fonctionnant en réseau et sans chef unique, a bien pour vocation de remplacer les États-nations et de se doter d’une constitution et de règles « qui soient aussi démocratiques, aussi rationnelles, aussi flexibles, et aussi créatrices que possible. Rejeter une telle constitution […] serait retomber encore une fois dans les jugements arbitraires, fondés sur la croyance mystique en une nature humaine invariable qui est magiquement bienveillante »
  • ans complot ni violence, sans renversement sanglant ni purge, par récupération progressive des prérogatives étatiques et reprise en main des pouvoirs centralisés, l’on force à l’abdication le pouvoir existant, l’armée déserte et l’on invente un nouveau monde.
  • Murray Bookchin croyait aux milices populaires et défendait le port d’arme individuel
  • Janet Biehl infléchira sa pensée dans un sens plus clairement non-violent, pariant sur une transformation progressive de la société sous l’égide d'un État conçu comme allié, fixant le cadre ordonné dans lequel ces associations libertaires peuvent prospérer sans pour autant ouvrir la porte à des dérives locales de nature tyrannique.
  • engendre l’amènent à rompre en 1999 avec le milieu anarchiste, qu’il juge incapable de se projeter dans la construction d’un projet positif, trop divisé en chapelles à courte vue.
  • Désormais, il ne se dira plus anarchiste mais communaliste
  • à la fin de sa vie
  • bien resté anarchiste, dans une configuration communaliste
  • au sens où il récuse toute subordination arbitraire à une quelconque autorité.
  • Il recherche donc, comme l’ont toujours fait les anarchistes conséquents, cette quadrature du cercle qui garantirait ensemble l’organisation et la liberté, la sécurité et la justice, le respect et la jouissance.
  • d’irénisme
  • une vision un peu naïve de l’Histoire, oublieuse de la violence réelle des rapports de pouvoir
  • une accélération trop forte risque toujours de provoquer de drôles d'accidents : révolutions manquées, confisquées, dévoyées
  • Soyez résolus de ne plus servir et vous voilà libre.
  • a question des modalités pratiques d’organisation et de redistribution des ressources de cette société d’entraide – pensée bien avant lui par Kropotkine,  visant un abandon de l’échange marchand, pose là encore des difficultés redoutables
  • Comment s’opérerait exactement la municipalisation des services publics et comment conçoit-on la propriété en mode coopératif ?
  • Les recherches sur le post-capitalisme n’en sont qu’à leurs balbutiements… Les nouvelles technologies notamment, désormais alliées objectives du système capitaliste marchand qui les a inventées, ne se conçoivent plus  sans start-up américaines, usines chinoises et consommateurs africains
  • L’utopie technophile de Bookchin, si elle n’a pas complètement fait long feu (les Anonymous ou des affaires comme celles de Snowden démontrant bien qu’il subsiste quelques interstices de liberté), reste à réinventer.
  • l’homme est–il assez intelligent pour construire la société rationnelle qui lui permettrait d’atteindre un « optimum » de justice et d’égalité ?
  • l’avidité n’est-elle pas un moteur plus puissant même que le désir d’entraide ?
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