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MARCHÉ PHARMA: Vers une offre de service autour du médicament - IMS Health | ... - 0 views

  • MARCHÉ PHARMA: Vers une offre de service autour du médicament – IMS Health Publié le 17/06/2011 Sélectionner une langue​▼ Nouveaux marché émergents et stabilité en Europe, nouveaux segments de produits et surtout nouvelles exigences de l'ensemble des acteurs du système de santé, des Autorités sanitaires au patients en incluant aujourd'hui l'ensemble des professionnels de santé, le tout dans un contexte économique tendu, ce rapport d'IMS Health souligne, à destination des laboratoires pharmaceutiques, la nécessité d'adapter, en permanence, leurs stratégies marketing. On retiendra en particulier la notion de progrès médical dans l'innovation et de service autour du médicament qui doit désormais être intégrée dans l'offre pharmaceutique.
  • Des marchés émergents: Avec le tassement des marchés matures, les Etats‐Unis notamment devraient être remplacés par la Chine, prochain principal contributeur à la croissance mondiale avec le Brésil, la Russie, l'Inde, l'Asie du Sud‐Est et l'Amérique Latine.
  • Des pathologies émergentes: Cette étude publiée par IMS Health souligne, pour l'Europe, l'augmentation du segment des médicaments de spécialistes au dépens du segment des médicaments de généralistes.  Alzheimer, épilepsie,  Parkinson,  sclérose en plaques, ces grandes pathologies en neurologie devraient faire l'essentiel de la croissance du marché (7 % pour les « spécialistes », contre 5 % pour les « généralistes).
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  • En France, pas de croissance: « Le marché français reflète la tendance observée à l'international sur les marchés matures”, relève le rapport. La croissance est quasi nulle en 2010 et le sera probablement en 2011. Le marché hospitalier qui affichait une croissance à deux chiffres au début des années 2000, 6 % en 2009, ne progresse que de 2 % en 2010. Le marché des génériques qui représente 14 % en valeur, doit digérer deux nouvelles molécules (atorvastatine, esoméprazole) non encore génériquées qui soutiendront son dynamisme qui contribue à la stabilité générale en valeur du marché français. Le marché de « l'automédication » (OTC) est lui qualifié d'atone, avec des prix stables et une demande également stable, liée à la crise économique et à la crise de confiance du médicament certainement.
  • La perspective d'une évaluation post-AMM européenne? L'intégration européenne de l'évaluation du médicament post‐AMM pourrait être envisagée même si la France, l'Allemagne et le Royaume‐Uni militent plutôt en faveur du statu quo et d'une autonomie de décision, évoque l'économiste Claude Le Pen. Dans ce cas, l'approche serait économique avant d'être clinique ou médicale
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Industrie pharmaceutique : Nouvelles stratégies pour valoriser le médicament ... - 0 views

  • Nouvelles stratégies Une nouvelle étude fort intéressante en ce qu’elle révèle clairement les nouvelles stratégies des laboratoires dans la chaîne du médicament. Le cadre réglementaire se durcissant de manière croissante, en particulier en ce qui concerne la fameuse visite médicale, il faut bien inventer de « nouvelles voies » pour « parler de ses médicaments ». Comme j’y ai déjà fait allusion à plusieurs reprises, l’une de ces voies majeures passe par le contact avec le patient. Nous allons voir, à la lumière de la présentation de cette étude comme les laboratoires comptent s’y prendre (et s’y prennent déjà d’ailleurs) : Le titre de l’étude est précisément « Industrie pharmaceutique : les nouvelles stratégies de services autour du médicament » avec un sous-titre qui permet de comprendre tout de suite de quoi l’on parle « Education thérapeutique, aide à l’observance, gestion de la relation patient… Les nouvelles voies de valorisation du médicament »
  • « Les programmes d’accompagnement patient s’intègrent dans cette stratégie, bien qu’en France, le contexte réglementaire reste encore flou : si la loi HPST a inscrit l’éducation thérapeutique dans le parcours de soins, les décrets d’application concernant l’intervention de l’industrie pharmaceutique n’ont toujours pas été votés. »
  • « Eli Lilly dans l’ostéoporose ou Roche Diagnostics pour un anticoagulant cherchent à développer l’autonomie des patients dans la prise en charge de leur(s) traitement(s), à s’adapter au plus près de leurs besoins réels et à favoriser la communication avec les professionnels de santé (intervention d’infirmières, portail de communication entre médecins, établissements de soins et patients, etc.).
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  • « Empower the patient » Développer l’autonomie du patient, pourquoi me direz-vous ? Mais pour qu’il demande lui-même comme un grand au prescripteur le médicament qu’il souhaite se voir prescrire, « qu’il se prenne en charge », c’est là l’un des sens (retors s’il en est) du fameux « empower the patient »)…  Quand à ce qui suit « à favoriser la communication avec les professionnels de santé (intervention d’infirmières, portail de communication entre médecins, établissements de soins et patients, etc.) » et bien c’est tout simplement ce que je dénonce depuis plusieurs années, à savoir une influence et une communication médicaments (une forme de marketing aussi n’ayons pas peur des mots) à travers les outils dernière génération du web… Pourquoi croyez-vous que les laboratoires s’intéressent de si près aux évènements type Doctors 2.0, etc ?
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Sanofi - Lutte contre la contrefaçon : les 5 ans d'une unité de pointe - 1 views

  • La contrefaçon de médicaments dans le Monde1 médicament sur 10 vendus dans le monde est une contrefaçon; ce chiffre peut atteindre 7 sur 10 dans certains pays.Le nombre de cas de contrefaçons identifiées a augmenté de 9% entre 2008 et 2010.En 2011, les médicaments étaient en tête des produits contrefaits retenus par les douanes européennes (24% du total), détrônant la contrefaçon de cigarettes.75 milliards de dollars en 2010 : ce sont les profits engendrés par la contrefaçon de médicaments ; ils sont supérieurs à ceux issus du trafic de stupéfiants.Pour 1 000 dollars investis, un criminel peut engranger 20 000 dollars de profits avec le trafic d’héroïne et 400 000 dollars avec le trafic de faux médicaments.En 2012, 100 pays ont collaboré à l’Opération Pangea V, destinée à lutter contre les pharmacies illicites en ligne. Elle a abouti à 79 arrestations et à la saisie de 3,75 millions de médicaments potentiellement mortels d’une valeur totale de 10,5 millions de dollars.
  • Le Laboratoire Central d’Analyse des ContrefaçonsEn 2008 : création du laboratoire à Tours.L’analyse des médicaments suspects nécessite quatre étapes.Le Laboratoire a analysé environ 20 000 produits suspects depuis sa création.Environ 3 000 produits ont été analysés en 2012, pour 200 cas confirmés de produits falsifiés.En l’espace de cinq ans, les effectifs du laboratoire ont plus que doublé.
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Doliprane, Drill, Efferalgan : médicaments les plus achetés sur Internet | At... - 0 views

  • Le Doliprane, médicament indispensable de notre pharmacie. C'est en tout cas ce qui ressort d'un classement publié par le site 1001Pharmacies.com, portail de vente en ligne de produits de santé, qui s'intéresse aux médicaments les plus recherchés par les Français sur Internet.Indiqué en cas de fièvres et de maux de tête, le Doliprane décroche donc la médaille d'or (19%), devant Drill (antiseptique pour la gorge, 15%), Efferalgan, (5%), Euphytose (traitement phytothérapie pour réduire le stress et l'anxiété, 5%) et Daflon (veinotonique et protecteur vasculaire, 4%)."Parmi les médicaments plébiscités par les internautes français, les antalgiques prennent une place dominante dans le classement avec presque 30% des recherches globales", souligne Cédric O’Neill, pharmacien et cofondateur du site. A l’inverse, parmi les médicaments qui intéressent le moins les Français, Nicotinell Fruit et Nicotinell Patch, deux produits d’accompagnement au sevrage tabagique.Ce classement a été établi en croisant la liste des 50 médicaments les plus achetés en pharmacie et les données des requêtes effectuées sur les moteurs de recherche.
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À propos des médicaments | Le Cercle Les Echos - 0 views

  • En bref, pour répondre clairement à cette première question : Oui, les médicaments peuvent présenter un certain danger. L’organisation de la Santé et les précautions actuelles en France réduisent largement le risque, mais la prééminence des intérêts économiques sur tout autre moteur sera toujours un facteur favorisant les prises de risques
  • Deuxième question : les médicaments génériques sont-ils totalement semblables aux médicaments qu’on leur demande de remplacer ? Dans l’absolu, la réponse est clairement : non.
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Industrie pharmaceutique : les nouvelles stratégies de services autour du méd... - 1 views

  • 1 - La remise en question des fondamentaux du secteur Le déclin du modèle des blockbusters L'essor de la menace générique Le durcissement des conditions d'accès et de maintien sur le marché Un nouveau modèle axé sur les produits de spécialité 2 - L’impact de ces nouvelles configurations sur l’offre des laboratoires La diversification des portefeuilles d'activité Vers une médecine personnalisée ? Les enjeux de l'amélioration de l'observance L'émergence de solutions de « gestion de la santé du patient » 3 - Le patient au cœur de la stratégie de services de l’industrie pharmaceutique Une démarche centrée sur le patient et non plus seulement sur le produit et la technologie L'implication croissante des patients dans la prise en charge de leur santé Les services proposés aux professionnels de santé : formation et information, aides autour de la chaîne de distribution L'éclosion de la gestion de la relation patient (GRP) en France GRP et disease management 4 - Le développement des programmes d’accompagnement patient Les étapes clés en France L'encadrement des relations patients et industrie pharmaceutique La loi HPST donne un cadre limité d'intervention aux laboratoires Les programmes d'apprentissage, d'aide à l'observance et d'ETP Focus : Betaplus de Bayer Healthcare, Eli Lilly, CoaguCheck Link de Roche Diagnostics 5 - Les partenaires stratégiques des laboratoires dans l’accompagnement des patients Disease managers et opérateurs de programmes patient Associations de patients et sociétés savantes Les sociétés de TIC 6 - Les perspectives de ces nouvelles offres Leviers et freins au développement de ces offres de services Place des services dans les procédures d'AMM et de P&R Quel impact sur l'organisation des laboratoires ? Les nouveaux services à horizon 2020
  • L’adaptation des modèles commerciaux et marketing d’une industrie tenaillée entre générification et durcissement des conditions de market access Le passage du produit au service ? Les laboratoires font aujourd’hui face à la concurrence de plus en plus précoce des génériques une fois leurs produits tombés dans le domaine public et au durcissement de leur environnement réglementaire et politique. L’industrie pharmaceutique fait ainsi évoluer ses stratégies commerciales et marketing en associant au médicament des services visant à satisfaire à la fois les autorités de santé, les payeurs, les professionnels de santé et in fine les patients. L’amélioration de l’efficacité des traitements, un enjeu économique pour l’industrie pharmaceutique et de santé publique pour les autorités de santé Comment optimiser l’efficacité et l’efficience des traitements ? Les programmes d’accompagnement patient s’intègrent dans cette stratégie, bien qu’en France, le contexte réglementaire reste encore flou : si la loi HPST a inscrit l’éducation thérapeutique dans le parcours de soins, les décrets d’application concernant l’intervention de l’industrie pharmaceutique n’ont toujours pas été votés. Eli Lilly dans l’ostéoporose ou Roche Diagnostics pour un anticoagulant cherchent à développer l’autonomie des patients dans la prise en charge de leur(s) traitement(s), à s’adapter au plus près de leurs besoins réels et à favoriser la communication avec les professionnels de santé (intervention d’infirmières, portail de communication entre médecins, établissements de soins et patients, etc.).
  • Des partenariats stratégiques multipliés avec des acteurs spécialisés ou non dans la santé… … pour des services qui vont devenir des éléments indispensables d’accès et de maintien sur le marché pour les médicaments, ainsi que des procédures de prix et remboursement L’industrie pharmaceutique est amenée à travailler à la fois avec les autorités de santé nationales et régionales, les associations de patients, mais surtout les sociétés spécialisées et les call-centers (Vivactis Mail Call, Direct Medica, etc.), ainsi que les spécialistes des TIC ou encore les sociétés d’assistance. Les nouvelles technologies de transmission de l’information leur permettent notamment de se positionner en « entreprise de santé » capable de répondre à l’ensemble des étapes depuis la conception et la commercialisation du médicament jusqu’à sa distribution et son administration par le patient, notamment dans le cadre des maladies chroniques et des pathologies lourdes.
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Les médicaments en vente libre séduisent de plus en plus, Actualités - 0 views

  • L'automédication est le seul segment du marché pharmaceutique en développement. Les pharmacies d'officine pourraient y trouver un relais de croissance.
  • Pascal Voisin,
  • Les officines connaissent en effet une stagnation de leur chiffre d'affaires essentiellement sous l'influence du contrôle par l'Assurance Maladie des ventes de médicaments de prescription.
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  • Dans ce contexte, l'automédication, c'est-à-dire l'achat de médicaments sans prescription, a enregistré une croissance de 4,7 % en 2012 (2 milliards d'euros) alors que le chiffre d'affaires total des officines est resté stable (-0,2 %), à 35 milliards d'euros
  • les voies respiratoires (24,6 %) et la douleur (21,1 %), devant les voies digestives (12,5 %) et la peau (9,9 %). Les laboratoires français sont bien représentés sur ce marché. Sanofi est en tête (11,6 % de part de marché), devant UPSA (7,3 %), filiale de l'américain BMS et Boiron (6,4 %). Parmi les produits d'automédication c'est Doliprane qui remporte la palme, suivi d'Humex, Nurofen et Efferalgan
  • Un flou juridique pour l'InternetLa vente d'automédication sur Internet c'est peut être pour bientôt. Une directive européenne de 2007 précise qu'on ne peut pas interdire la vente de médicaments sur Internet mais que les Etats peuvent y apporter les restrictions nécessaires à la sécurité du public. La France n'a pas encore transposé cette directive entretenant ainsi un flou juridique qui a incité une pharmacie de Caen à créer il y a quelques semaines son propre site. D'autres, moins audacieux, se font la main avec la parapharmacie, en attendant un feu vert sur l'automédication.
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Industrie pharmaceutique : les nouvelles stratégies de services autour du méd... - 0 views

  • Le passage du produit au service ? Les laboratoires font aujourd’hui face à la concurrence de plus en plus précoce des génériques une fois leurs produits tombés dans le domaine public et au durcissement de leur environnement réglementaire et politique. L’industrie pharmaceutique fait ainsi évoluer ses stratégies commerciales et marketing en associant au médicament des services visant à satisfaire à la fois les autorités de santé, les payeurs, les professionnels de santé et in fine les patients.
  • Comment optimiser l’efficacité et l’efficience des traitements ? Les programmes d’accompagnement patient s’intègrent dans cette stratégie, bien qu’en France, le contexte réglementaire reste encore flou : si la loi HPST a inscrit l’éducation thérapeutique dans le parcours de soins, les décrets d’application concernant l’intervention de l’industrie pharmaceutique n’ont toujours pas été votés. Eli Lilly dans l’ostéoporose ou Roche Diagnostics pour un anticoagulant cherchent à développer l’autonomie des patients dans la prise en charge de leur(s) traitement(s), à s’adapter au plus près de leurs besoins réels et à favoriser la communication avec les professionnels de santé (intervention d’infirmières, portail de communication entre médecins, établissements de soins et patients, etc.).
  • Des partenariats stratégiques multipliés avec des acteurs spécialisés ou non dans la santé… … pour des services qui vont devenir des éléments indispensables d’accès et de maintien sur le marché pour les médicaments, ainsi que des procédures de prix et remboursement L’industrie pharmaceutique est amenée à travailler à la fois avec les autorités de santé nationales et régionales, les associations de patients, mais surtout les sociétés spécialisées et les call-centers (Vivactis Mail Call, Direct Medica, etc.), ainsi que les spécialistes des TIC ou encore les sociétés d’assistance. Les nouvelles technologies de transmission de l’information leur permettent notamment de se positionner en « entreprise de santé » capable de répondre à l’ensemble des étapes depuis la conception et la commercialisation du médicament jusqu’à sa distribution et son administration par le patient, notamment dans le cadre des maladies chroniques et des pathologies lourdes.
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  • Stéphanie Lavielle, titulaire d'une maîtrise des Sciences de Gestion de Paris IX Dauphine et d'un DESS de Marketing Pharmaceutique, a travaillé pendant plus de 10 ans dans l'industrie pharmaceutique (Roche-Nicholas, Novartis Santé Familiale, Ménarini), où elle a occupé des postes de chef de gamme. Elle bénéficie d’une expertise en marketing pharmaceutique et d'une connaissance approfondie du système de santé français.
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1,2 million de sachets d'aspirine contrefaits saisis au Havre - 0 views

  • Le ministère de l’Economie a annoncé, samedi 26 mai, la saisie de plus d’un million de sachets d’aspirine contrefaits. Les médicaments étaient dissimulés dans un chargement de thé en provenance de Chine. "La plus importante saisie de contrefaçon de médicaments jamais réalisée par les services douaniers en France et dans l'Union Européenne". C'est en ces termes que le ministère de l’Economie a qualifié la découverte d'aspirines contrefaites au Havre le 17 mai dernier. Les sachets étaient dissimulés dans un chargement de thé en provenance de Chine. Ils "devaient être livrées au sein d'une société espagnole localisée aux îles Baléares présentant tous les aspects d'une société écran, et étaient sans doute destinées à être vendues dans la péninsule ibérique, le sud de la France et l'Afrique francophone", précise le ministère. La poudre contenue dans les médicaments ne renfermait aucun principe actif de l’aspirine. Elle était essentiellement composée de glucose. En 2012, 100 000 contrefaçons de médicaments ont été découvertes par les douaniers français, rappelle le communiqué.
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D.Views: le blog business de Deloitte France - 0 views

  • La nécessité de s’adapter à la nouvelle temporalité Le numérique est donc à la fois un déclencheur et un facilitateur de la puissante vague qui va conduire les entreprises du médicament à redéfinir leurs missions et leurs interactions avec les autres parties prenantes : patients, professionnels de santé, payeurs, régulateurs ou partenaires. Mais le principal enjeu vient peut-être du fait que l’irruption des technologies et solutions numériques dans l’écosystème de santé en modifie radicalement la temporalité de référence. Les laboratoires pharmaceutiques vont par exemple devoir apprendre très vite à gérer les cycles de vie courts de solutions thérapeutiques incorporant du numérique. Ils devront également mettre en place des processus de décision et de communication permettant de réagir presqu’instantanément à des informations mettant en cause leur réputation, diffusées ou amplifiées via les réseaux sociaux. Comme l’a souligné récemment le dirigeant d’un grand groupe pharmaceutique, les entreprises du secteur qui sauront comprendre rapidement ce changement de paradigme, et modifier à temps leur ADN, auront certainement de meilleures chances de survivre et de prospérer.
  • Une transformation profonde et inévitable du business model Les apports potentiels du numérique vont bien au-delà de la conception de solutions thérapeutiques intégrées. Ils concernent l’ensemble de sa chaîne de valeur. L’enjeu pour les laboratoires pharmaceutiques est non seulement de comprendre les changements que le déferlement des innovations numériques va inévitablement induire dans leur business model, mais également de piloter et d’accompagner ce processus de transformation. Même lorsque ces mutations résultent de décisions internes à l’entreprise, les défis à relever sont importants car elles conduisent à répondre à de multiples questions auxquelles les laboratoires n’avaient jusqu’à présent pas été confrontés : quels sont les déterminants de la valeur d’une solution thérapeutique ? Comment évaluer et partager les risques émergents avec les partenaires ? Comment gérer le cycle de vie d’une solution multi-composants ? Comment collecter et interpréter les données en « vie réelle » ? L’effort d’adaptation est encore plus considérable quand l’innovation est promue ou
  • imposée par des forces exogènes. Seules quatre entreprises pharmaceutiques sur dix ont commencé à tirer parti des réseaux sociaux pour collecter de l’information, communiquer, ou encore collaborer avec des professionnels de santé. Une proportion équivalente n’envisage toujours pas d’utiliser ces médias et beaucoup d’entreprises pharmaceutiques se sentent démunies face à la prolifération des informations diffusées chaque jour sur le web. Il est vrai qu’en offrant la possibilité à n’importe quel patient de partager publiquement son avis sur des médicaments ou des dispositifs à prescription obligatoire, le numérique introduit une forme de désintermédiation qui bouleverse radicalement les règles établies. Les laboratoires se retrouvent ainsi dans une situation paradoxale où ils sont tenus de respecter des obligations strictes en matière d’information médicale, tout en étant de plus en plus soumis à des exigences fortes en termes de transparence et de réactivité en cas de survenance d’effets indésirables.
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  • L’innovation numérique au cœur des solutions thérapeutiques Pour les laboratoires pharmaceutiques, l’enjeu en termes d’innovation est non seulement de développer de nouvelles molécules plus efficaces et plus ciblées, mais aussi de proposer des solutions thérapeutiques complètes, en particulier pour les affections de longue durée telles que le diabète, les cancers ou les maladies cardio-vasculaires. En facilitant la vie des patients, les solutions thérapeutiques qui intègrent des technologies numériques contribuent à améliorer le niveau d’observance des traitements, et par conséquent leur efficacité. Prenons des exemples. Un lecteur de glycémie connectable à un iPhone permet aujourd’hui aux patients diabétiques de mesurer facilement et précisément leur taux de glucose sanguin. Une application spécifique leur offre également de multiples fonctionnalités pour gérer au mieux leur diabète : carnet de suivi glycémique et transmission des résultats au médecin. Autre exemple : les « smart pills », gélules contenant un capteur miniaturisé inséré et émettant un signal transmis à un récepteur externe lorsqu’il est activé par les sucs gastriques, sont en train de se développer. L’intérêt de ce type de dispositif est de permettre un suivi et un contrôle en temps réel de la prise de médicaments. Et comme l’a souligné un industriel, la valeur de ces « smart pills » tiendra peut-être plus des données qu’elles génèrent que du médicament lui-même.
hamelinclara

Le Figaro - Sociétés : Les laboratoires freinent l'arrivée des génériques - 0 views

  • En 2012, les laboratoires pharmaceutiques ont signé 40 accords avec les génériqueurs pour reporter l'arrivée de ces copies légales et moins chères sur le marché américain, rapportent Les Échos. Le phénomène empire puisque ces ententes, qui permettent aux fabricants de médicaments de marque de décaler de 17 mois en moyenne la commercialisation des génériques, sont en hausse de 43% par rapport à 2011. Ces accords entraînent une hausse de 3,5 milliards de dollars par an de la facture de médicaments des familles américaines et ils coûtent 5 milliards de dollars sur dix ans à l'État, estime le Congrès.
  • Bruxelles hausse le ton Les laboratoires pharmaceutiques, qui perdent 30 à 90% de leur chiffre d'affaires lors de l'extinction des brevets qui protègent les médicaments de marque contre les génériques, sont parfois prêts à payer cher pour prolonger leur durée de vie. Bayer aurait ainsi déboursé 398 millions de dollars pour contrer les génériques de son antibiotique Cipro, qui lui rapporte 1 milliard de dollars par an. En Europe, plusieurs laboratoires sont également accusés d'ententes pour retarder les ventes de génériques. En juillet dernier, Bruxelles a haussé le ton contre le laboratoire Servier et plusieurs fabricants de génériques, soupçonnés de retarder l'entrée sur le marché du générique du Périndopril, un médicament cardiovasculaire.
hamelinclara

L'industrie pharmaceutique attend beaucoup de 2013 - 0 views

  • Que ce soit le cancer, le diabète, les maladies cardio-vasculaires, la sclérose en plaques ou les hépatites, les laboratoires pharmaceutiques misent sur nombre de "blockbusters", de nouveaux médicaments sur lesquels ils misent beaucoup.
  • Roche, GlaxoSmithKline, Eli Lilly, Biogen Idec, Gilead Sciences et Novo Nordisk figurent parmi les laboratoires disposant de nouveaux produits atteignant une phase cruciale de développement en 2013.
  • "La productivité est en train de dépasser le point critique, mais l'autre grande question est de savoir si l'industrie peut obtenir les prix qu'elle veut pour les nouveaux produits", explique-t-il.
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  • Le diabète devrait également faire l'objet de nouveaux traitements, malgré le rejet par la FDA de médicaments à base de dapagliflozine, inhibiteur de SGLT2 pour le traitement du diabète de type 2, proposés par AstraZeneca et Bristol Meyers.Johnson & Johnson devrait obtenir le feu vert de la FDA pour sa canagliflozine, déjà approuvée par un panel d'experts la semaine passée, alors que le marché du SGLT2 pèsera quelque 7 milliards de dollars en 2020, selon Damien Conover, analyste de Morningstar.
  • Leader du marché du diabète, Novo Nordisk mise de son côté sur une nouvelle insuline à effet prolongé, appelée Tresiba, pour maintenir ses concurrents à distance. Et le groupe a également de bonnes chances de succès sur le marché du traitement de l'obésité, s'il réussit à prouver que son liraglutide est sans danger et efficace dans la perte de poids.Pour ce qui concerne le cancer, qui mobilise les investissements en recherche et développement (R&D) les plus lourds, le ramucirumab d'Eli Lilly est particulièrement attendu, d'autant que le laboratoire sera confronté à l'arrivée à terme du brevet de son antidépresseur Cymbalta en décembre.Eli Lilly dispose par ailleurs de 13 médicaments en phase III de développement, un record pour ce groupe pharmaceutique.Roche compte lui conserver sa place de leader du marché du cancer avec l'approbation attendue en 2013 du T-DEM1, destiné à traiter le cancer du sein.Enfin, avec six nouveaux médicaments pour le traitement des affections pulmonaires, du diabète, du cancer et du sida en attente d'approbation et deux traitements pour les maladies cardio-vasculaires et le cancer en phase III, GlaxoSmithKline est peut-être le groupe pharmaceutique qui attend le plus de 2013.
hamelinclara

Produits pharmaceutiques - 0 views

  • Produits pharmaceutiques L'UE s'est donné pour objectif de garantir un niveau de santé publique aussi élevé que possible sur l'ensemble de son territoire. Pour y parvenir, et pour que les citoyens européens aient accès aux produits pharmaceutiques dont ils ont besoin, la vente de médicaments sur le marché européen obéit à des règles strictes. Ainsi, tous les médicaments doivent recevoir une autorisation de mise sur le marché au niveau national ou européen avant de pouvoir être commercialisés. C'est la Commission qui délivre les autorisations au niveau de l'UE, en s'appuyant sur les évaluations scientifiques réalisées par l'Agence européenne des médicaments.
hamelinclara

Un marketing complexe en direction des patients ? | Alertes santé - 0 views

  • Des partenariats stratégiques Plus loin on trouve ceci, sur la question des « partenariats stratégiques multipliés avec des acteurs spécialisés ou non dans la santé… »Pour « des services qui vont devenir des éléments indispensables d’accès et de maintien sur le marché pour les médicaments, ainsi que des procédures de prix et remboursement » (on pense ici probablement aux organismes de couverture complémentaire santé) « L’industrie pharmaceutique est amenée à travailler à la fois avec les autorités de santé nationales et régionales, les associations de patients, mais surtout les sociétés spécialisées et les call-centers (Vivactis Mail Call, Direct Medica, etc.), ainsi que les spécialistes des TIC ou encore les sociétés d’assistance ( assureurs type Euro-assistance qui s’interfacent donc avec les services précédemment décrits). Les nouvelles technologies de transmission de l’information leur permettent notamment de se positionner en « entreprise de santé » capable de répondre à l’ensemble des étapes depuis la conception et la commercialisation du médicament jusqu’à sa distribution et son administration par le patient, notamment dans le cadre des maladies chroniques et des pathologies lourdes. »
  • Changer d’image aussi quelque part… Nous y voilà encore… Directement au contact du patient, et de manière tout à fait légale.  Le  grand changement induit dans « cette nouvelle manière de voir les choses » est donc un basculement du marketing en direction des professionnels de santé, vers un nouveau modèle beaucoup plus subtil,  enrichi, et complexe, en direction des patients eux même. Nul doute que l’autorisation de la publicité pour certaines catégories de médicaments auront fait beaucoup réfléchir les industriel, de même on remarque que leur nouvelles stratégies via l’utilisation plus ou moins régulée des associations de patients prend en compte une approche beaucoup plus fine de la relation avec le patient : L’entreprise pharmaceutique ne veut plus passer pour un grand méchant qui fait du profit, mais pour une entreprise responsable qui s’engage aux côté des patients, y compris dans leur combat pour la reconnaissance de leur maladie… Vous saisissez la nuance ?
hamelinclara

Le marché des marques de distributeurs en pharmacie : Eurostaf étude de marché - 1 views

  • Les MDD, plus que jamais au cœur des stratégies du circuit officinal Les distributeurs passent à l’offensive A l’officine, le développement de marques propres s’opère au travers des grossistes-répartiteurs (Marque Verte de la coopérative Welcoop, labels de génériques Evolutiv lancés par l’OCP et Almus par Alliance Healthcare, etc.) et des groupements/enseignes de pharmaciens (Népenthès, Évolupharm, Plus Pharmacie, Giphar, PHR, Univers Pharmacie, etc.). La mise sur le marché de ces produits permet d’assurer aux officinaux une marge commerciale plus importante que celle dégagée avec les marques nationales dans un contexte de dégradation de l’économie de l’officine. Ce différentiel de marge contribue aussi à attirer et fidéliser les pharmaciens à leur groupement/enseigne dans la logique actuelle de course à la taille des réseaux. Pour les groupements et enseignes, il ne s’agit pas seulement de défendre les positions de l’officine sur le marché de la parapharmacie, mais d’anticiper une éventuelle levée du monopole officinal sur les produits d’automédication.
  • Les MDD, vecteurs de valorisation et de différenciation des enseignes de pharmacies La communication est le nerf de la guerre Le succès des gammes MDD est conditionné à l’évolution de la taille des réseaux les référençant et à leur visibilité pour le consommateur. La mutation en cours du circuit officinal (création de nouveaux concepts d’enseigne et extension des réseaux à marche forcée) est propice à la croissance de ce marché. Les distributeurs ont mis en place de véritables stratégies de marque empruntant les codes marketing utilisés par les marques nationales. Les actions de communication s’intensifient en 2012 avec, grande nouveauté, des actions spécifiquement dédiées aux marques propres (Evolupharm et Plus Pharmacie à la télévision, Giphar et Népenthès via l’e-learning, sites Internet dédiés pour Direct Labo et Giphar, animation du point de vente pour Pharmodel, etc.). Ces actions suffiront-elles à installer durablement ces marques dans le paysage officinal ?
  • Si les MDD basiques représentent l’essentiel de l’offre, les MDD premium sont en plein boom D’une stratégie « me too » à un véritable statut de marque avec la pénétration massive du marché du médicament Les produits basiques représentent 66 % des ventes de MDD en 2011. Ces produits premiers prix (bandages, préservatifs et produits absorbants), grand public et peu différenciés, nécessitent de gros volumes de vente et une forte rotation des stocks. Les gammes de produits à plus forte valeur ajoutée se développent depuis plusieurs années reposant sur une offre différenciée mais positionnée à un prix inférieur aux marques nationales (compléments alimentaires, tests d’auto-mesures, matériel de maintien à domicile, etc.). La montée en gamme se poursuit en 2012 avec la pénétration croissante du marché des génériques et de l’automédication. Si les grossistes-répartiteurs sont présents depuis plusieurs années sur le marché du médicament, l’offre des enseignes de pharmacies est en cours de structuration. Plus Pharmacie fait figure de pionnier. Son offre de génériques couvre déjà 55 % du Répertoire en valeur en 2012 avec pour objectif d’en couvrir l’intégralité à court terme. Il est suivi de près par PHR, Evolupharm et Népenthès qui renforcent leurs positions sur ce marché prometteur.
hamelinclara

«Les associations passent-elles à côté d'une question cruciale: le coût et la... - 0 views

  • En France, le système de soins se dégrade à vitesse grand V dans les hôpitaux publics. Et il y a clairement des endroits et des moments auxquels il ne vaut mieux pas tomber malade, comme par exemple, au fin fond de l’Auvergne en plein mois d’août
  • N’oublions pas qu’en France, environ 80% des personnes vivant avec le VIH prennent déjà un traitement de seconde lign
  • . Les médicaments dits de seconde ligne sont en moyenne 8 à 10% plus chers que ceux de première ligne, et sont moins produits en génériques, car plus souvent sous le coup d’un brevet.
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  • Cela veut dire qu’en temps de crise, l’une des valeurs les plus sûres reste les médicaments
  • Les lobbyistes de Sanofi sont nombreux à Paris et à Bruxelles pour imposer leurs désidératas et protéger les monopoles des firmes
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Cancer : des thérapies ciblées selon la tumeur | Atlantico - 0 views

  • Cela fait quelques années qu'une "médecine de précision" est proposée en France. Même si beaucoup l'ignorent, chaque tumeur dispose d'un profil génétique propre. C'est pourquoi des thérapies plus ciblées apparaissent essentielle pour la guérison. Sur Le Figaro, le Docteur Antoine Hollebecque, cancérologue à l'Institut Gustave-Roussy, explique que "le principe est de donner le bon médicament au bon patient, en se fondant sur le portrait moléculaire de la tumeur plutôt que sur sa localisation". Il y a peu, une série d'études présentées au congrès annuel de l'American Society of Clinical Oncology, réunissant pas moins de 35 000 personnes à Chicago, ont approuvé les thérapies ciblées.
  • Par exemple, deux d'entre elles, dont 14% des patients sont concernés, disposent de médicaments spécifiques
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