Bruxelles hausse le ton
Les laboratoires pharmaceutiques, qui perdent 30 à 90% de leur chiffre d'affaires lors de l'extinction des brevets qui protègent les médicaments de marque contre les génériques, sont parfois prêts à payer cher pour prolonger leur durée de vie. Bayer aurait ainsi déboursé 398 millions de dollars pour contrer les génériques de son antibiotique Cipro, qui lui rapporte 1 milliard de dollars par an.
En Europe, plusieurs laboratoires sont également accusés d'ententes pour retarder les ventes de génériques. En juillet dernier, Bruxelles a haussé le ton contre le laboratoire Servier et plusieurs fabricants de génériques, soupçonnés de retarder l'entrée sur le marché du générique du Périndopril, un médicament cardiovasculaire.