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hamelinclara

Le regard d'Accenture Management Consulting : La mutation de l'industrie pharmaceutique... - 0 views

  • Une rupture scientifique : le séquençage du génome, entre autres avancées, ouvre de nouvelles voies quand la recherche traditionnelle s'épuise.Une rupture économique : la démographie, le souhait des individus de vieillir en bonne santé et les coûts unitaires des thérapies ciblées mettent les systèmes de financement sous pression.Une rupture sociétale : les payeurs mondiaux sont de plus en plus actifs, analysant les données ou "coachant" des patients. Le système de soins ménage une place accrue aux pharmaciens et aux infirmières, à la télémédecine et aux réseaux de soins. Les réseaux sociaux de patients (PatientLikeMe, Orphanet) ou de médecins (Sermo) redistribuent l'information. La place du médecin comme décideur unique est questionnée.
  • Synergies scientifiques : une activité de génériques est alimentée par les expirations de brevets ; une activité vétérinaire bénéficie des retombées de la recherche humaine.Synergies de compétences : Sanofi identifie la connaissance de l'écosystème comme une compétence clé lui permettant d'articuler produits et services de santé.Synergies thérapeutiques : certains acteurs servent une pathologie "de bout en bout", par exemple en intégrant glucomètres, insuline, analyse des données ou formation des patients, comme Novo Nordisk, Sanofi ou Bayer (qui a même lancé un jeu pédagogique avec Nintendo) sur le diabète.Synergies produits : les applications esthétiques du Botox, utilisé au départ en chirurgie urinaire, ont fourni à Allergan un très important relais de croissance.Synergies financières : à l'instar des acteurs du BTP (faibles marges, mais fortes liquidités) se lançant dans les concessions, ou des acteurs du matériel informatique se diversifiant dans les logiciels et les services, les laboratoires analysent les complémentarités financières. Quels investissements, quels risques, quelle rentabilité ? Quelle pérennité des flux de revenus, notamment face aux cycles et aux réformes publiques ?Quelles valorisations ?
  • Valeur : les laboratoires "valeur" (tels BMS, AstraZeneca ou Amgen) adressent, par une recherche innovante, des besoins noncouverts. Ce modèle présente des risques plus élevés (même si les alliances permettent de le répartir) pour des rendements plus élevés (même si l'incertitude pèse sur le financement collectif). La R&D doit s'accompagner d'innovation sur offres, de rémunération au résultat et veiller au suivi de l'efficacité du produit
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  • Portefeuille : les acteurs "portefeuille" (tels GSK, Sanofi, J&J, Novartis ou Roche) assemblent diverses activités (vaccins, optique, appareils médicaux, nutrition, services, électronique grand public...) autour d'un noyau pharmaceutique. Ils peuvent intégrer les modèles "volume" et "valeur", et calibrent leur profil d'investissement et de risque. Trois questions sont centrales. Dans quelles activités non dilutives investir ? Quelles synergies justifient la diversification, au-delà de la recherche de croissance ? Comment maîtriser les nouveaux modèles (par exemple, comment protéger de la concurrence des services non brevetables, contrairement aux médicaments) ?
  • Volume : les acteurs "volume" (tels Teva ou Ranbaxy) se concentrent sur les produits familiaux, génériques ou matures, proches de la grande consommation. Ce modèle suppose moins d'investissements et de risques, pour un rendement plus prévisible ; il repose sur un marketing "de masse", sur un approvisionnement économique et sur la pénétration rapide des marchés émergents.
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