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"Le clocher gothique de l'église Notre-Dame à Lillebonne domine depuis des siècles la cité gallo-romaine. Le 16 janvier au matin, les habitants de cette commune de Seine-Maritime ont découvert avec consternation des inscriptions sur les portes de l'église : « Satan est en enfer », « Adam et Ève, la honte de la France » et autres gracieusetés du même acabit. La population, dans cette vallée industrielle dédiée à la pétrochimie, n'est pas spécialement bigote. Mais le fait est là : toucher à une église, c'est atteindre au plus profond de l'identité d'un pays. Le curé ne déposera pas plainte. Le père de Mallmann déclare au journal local : « Pour déposer plainte, il faut vraiment que ce soit grave. Mais là, ce n'est pas un acte de l'ordre de la profanation. C'est l'expression d'une personne en détresse, qui a perdu ses repères sociaux et familiaux, et qui a sans doute besoin d'être aidée. Cela m'inspire de la compassion. » Aucune information non plus sur le site Internet du diocèse. Ces propos sont irresponsables. Ils banalisent les faits et les renvoient à une explication sociale désuète dont trop de clercs sont encore coutumiers ; ils laissent un goût amer, comme si le prêtre avait renoncé à s'interroger sur la notion de blasphème, et incitent à la récidive. "

"On apprenait hier le vandalisme, vendredi soir, de la célèbre chapelle dessinée par Le Corbusier…"

"Mgr Emmanuel Lafont, évêque de la Guyane, a obtenu une tribune libre dans France-Guyane d'aujourd'hui. Il y dénonce la profanation que j'ai signalée ici, et signale, ce que j'ignorais, que 5 autres églises guyanaises furent profanées en 2013 !"

""Blasphèmes, exhibitionnisme, vols, vandalisme, irrespect, profanations vis-à-vis des lieux de culte et vis-à-vis des chrétiens, deviennent monnaie courante."

"Un lecteur (merci Adrien M. !) m'a communiqué des photos montrant l'état déplorable de l'extérieur de l'église Sainte-Thérèse, à Châlette-sur-Loing (Loiret). De nombreux vitraux ont été brisés par des jets de pierre de l'extérieur, des tags et des graffitis souillent ses murs sans aucune intervention, semble-t-il, de la municipalité que mon correspondant me signale être communiste sans discontinuer depuis 1971…"

"Quelques "précisions" de France3 Franche-Comté sur la profanation de l'église Saint-Léger de Fresne-Saint-Mamès (diocèse de Besançon) que j'ai évoquée ici. J'aime beaucoup cette phrase qualifiant l'acte en « méfaits de désœuvrés probablement alcoolisés en mal d'occupation ». Pas vous ?"

"L'artiste chinois Zheng Fanzhi, né en 1964, expose au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris jusqu'au 16 février. Il paraît, selon une récente livraison de l'hebdomadaire La Gazette de Drouot dont un lecteur - merci Roby ! - m'envoie deux pages en PDF (mais sans m'indiquer la date…), que ce peintre serait le « nouveau Pollock » et que ses œuvres atteignent des sommets dans les enchères. D'où, sans doute, l'intérêt de la salle des ventes de Drouot. Ce n'est un mystère pour personne que l'art dit "contemporain" - qui est à l'art moderne ce qu'une limonade éventée est à une flûte de Dom Pérignon - est une affaire de gros argent et de spéculation. L'œuvre de Zheng Fanzhi que m'adresse mon correspondant s'intitule The Last Supper et date de 2001. On aurait mieux fait de la nommer La Cène puisque c'est ainsi que l'on appelle en bon français le célèbre tableau de Léonard de Vinci dont la facétie picturale de Zheng Fanzhi n'est qu'un démarquage. On y voit de jeunes Chinois masqués, portant, pour certains, le foulard rouge des « Jeunes pionniers de Chine », mouvement d'embrigadement communiste de la jeunesse, devant des quartiers et des morceaux épars de pastèques, et dans les postures des personnages du tableau de Vinci. Certes, mon correspondant n'a pas tort de m'écrire, dans son courriel, qu'il ne s'agit pas à proprement parler d'une profanation. On en est toutefois très proche. Il s'agit d'un énième démarquage du tableau de Vinci et d'un mésusage du symbole très puissant pour les chrétiens de la Cène du Seigneur. Je réprouve évidemment l'un et l'autre."

"Une pétition de CitizenGo pour demander au ministre français de l'Intérieur Manuel Valls de mettre plus « d'énergie » dans son rôle de défenseur des droits de tous les citoyens … y compris ceux des chrétiens!"

"Comme je l'avais indiqué dans un post du 6 janvier dernier, la porte de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de la commune de Lavernose-Lacasse, avait été recouverte dans la nuit du 31 décembre dernier de tags obscènes et de symboles anarchistes et antichrétiens (« Fuck les sectes », croix peinte à l'envers…). J'avais, le même jour, adressé le courriel suivant à la mairie de cette commune de Haute-Garonne"

"Je reviens vers vous dès aujourd'hui [19 janvier] au sujet de cette installation sur laquelle je suis tombée tout à l'heure en rentrant chez moi. Il s'agit d'une ancienne vespasienne, des toilettes publiques qui étaient installées au bord des quais de l'Ill, aujourd'hui converties en mini salle d'exposition temporaire. Et les photos ci-jointes vous en montreront le contenu (…) Ceci se trouve au carrefour du quai Finkmatt et de la rue du Faubourg de Pierre où se trouve une chapelle de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X "

"Je relève dans le commentaire d'un lecteur (merci louis3d !) sur le vandalisme de la chapelle Notre-Dame-du-Haut, une information sur la profanation d'une autre église de Haute-Saône que les médias ne semblent pas avoir signalée…"

"Pour être informé de l'actualité, partager vos expériences, faire avancer la cause du patrimoine, la Fédération Patrimoine-Environnement organise en partenariat avec la Fondation du Patrimoine un atelier sur la sauvegarde des églises rurales le vendredi 11 octobre à Lille au Conseil régional du Pas-de Calais."

"La découverte de ces objets consacrés met en cause la diligence de la paroisse - et de l'évêché censé contrôler sa conduite et sa piété - à avoir fait les démarches nécessaires et respecté les bonnes formes pour vider l'église de ses objets religieux et les mettre en sûreté. Déjà, aucune cérémonie de désacralisation n'a eu lieu ; celle-ci sert à rendre à l'usage profane des lieux de culte catholique. Comme la mairie a pris soin de récupérer - et d'entreposer dans ses locaux - une grande partie du mobilier cultuel de l'église, il est possible que la pierre d'autel, qui faisait probablement partie d'un des autels en bois de l'une des trois chapelles latérales, ait été récupérée lorsque ces autels furent supprimés et oubliée ensuite jusqu'à ce que la pelleteuse atteigne l'endroit où elle était abandonnée."

"Pour un futur dossier dans Envoyé Spécial, une journaliste cherche des témoins. n'hésites pas à lui répondre."

"Sur Polémia, Jean-Claude Hulot consacre un article à un ouvrage d'Aude de Kerros sur l'art contemporain, qui atteint même l'art sacré. Il y a malheureusement eu un hold up au sein de l'Eglise qui est en France sur les constructions architecturales, les ornements, les statuaires, les objets liturgiques, etc.:"

"En raison de son autorité de police, le maire doit réguler, par arrêté municipal, les sonneries de cloches de l'église sur sa commune. Il ne peut pas utiliser leur utilisation à des fins civiles à tout va. Le maire de la commune de Boissettes, en Seine-et-Marne, l'a récemment appris à ses dépens. Dans un arrêt du 5 novembre 2013, la cour administrative d'appel de Paris (CAA) lui a demandé sous astreinte de prendre dans les 15 jours un arrêté municipal pour mettre un terme aux sonneries à des fins civiles des cloches de l'église. "

"Mais le plus grave est évidemment l'affaire des reliques (dont une - au moins - de la Sainte Croix). Le responsable de la communication affirme qu'il n'est « aucunement question de vendre des reliques ». Sic. Or la vente est focalisée sur la vente de centaines de reliques : « Exceptionnelle collection de reliquaires, paperoles, canivets ». Si ces reliques ne viennent pas de l'archevêché de Rouen, d'où viennent-elles ? Le diocèse se moquerait-il de nous ?"

"Brader le patrimoine religieux est très à la mode dans les diocèses. Baisse du nombre de pratiquants, crise des vocations, difficultés financières face aux charges énormes d'entretien des bâtiments, les raisons sont parfois légitimes de vendre des édifices inutilisés depuis des décennies. L'archevêque de Rouen, Mgr Jean-Charles Descubes, s'y met également. Mais lui va beaucoup plus loin : il fait vendre, ce 30 janvier, à l'hôtel Drouot, de nombreuses pièces d'art sacré appartenant au diocèse : vêtements liturgiques anciens ; objets d'art, crucifix ou enluminures ; calices et ostensoirs ; et, surtout, reliquaires garnis de reliques."

" d'une porte taguée de l'église de la paroisse Notre-Dame de Dijon. "

"Du 15 au 26 avril, la ville d'Aix-en-Provence sera le siège d'une manifestation intitulée « Rencontres du 9ème art, Festival de bande dessinée et autres arts associés ». De nombreux dessinateurs y sont attendus. Parmi eux, Nicolas Barrome, jeune trentenaire qui ne manque assurément pas de talent mais qui l'exprime de manière offensante pour les chrétiens."