"L'année 2017 sera une année d'élections : présidentielles, législatives et sénatoriales.
« En CMR, nous voulons contribuer à un projet d'humanisation en prenant part à l'élaboration d'un projet de société qui place l'homme au cœur des mesures sociales ou politiques » Orientations 2010-2020
Aussi, dans le contexte actuel, notre mouvement se doit, plus que jamais, de faire entendre sa voix et concourir à l'éclaircissement du discernement de chaque citoyen en lui donnant des repères correspondant aux valeurs qu'il défend.
Plus récemment, "Les chemins des possibles, propositions d'engagements" nous ont donné 6 axes concrets nous permettant d'agir aujourd'hui pour un futur équitable. Ils nous invitaient, également, à rendre les individus acteurs des décisions qui les concernent [...] et à ouvrir des espaces de participation afin de donner la capacité à chacun et à chacune de les investir et de les transformer par leur présence.
C'est pourquoi, cette année, la commission nationale de formation s'est donnée comme priorité de vous accompagner dans l'organisation de tels espaces en lien avec les futures élections afin d'interpeller les citoyens.nes et vous permettre de vous interroger sur les élus et leurs responsabilités."
"C'est pourquoi, cette année, la commission nationale de formation s'est donnée comme priorité de vous accompagner dans l'organisation de tels espaces en lien avec les futures élections afin d'interpeller les citoyens.nes et vous permettre de vous interroger sur les élus et leurs responsabilités."
"Le vote des agriculteurs lors de l'élection présidentielle de 2017 devrait être scruté de près car on observe depuis le début des années 2000 une montée notable de la popularité des idées du Front national au sein du monde agricole. En 2017, Marine Le Pen pourrait donc y effectuer une nouvelle percée spectaculaire. Or le vote des agriculteurs continue à compter, même si leur part dans la population active, et a fortiori dans la population française totale, est devenue aujourd'hui très marginale, et à pencher vers la droite et désormais de plus en plus souvent vers l'extrême droite.
Pourtant, jusqu'au début des années 2000, les agriculteurs figuraient parmi les catégories les moins sensibles au discours du Front national. Le tournant s'est opéré le 21 avril 2002, lorsque les agriculteurs ont apporté un soutien significatif à Jean-Marie Le Pen. En 2012, Marine Le Pen a également enregistré un score élevé au sein du monde agricole. Différents facteurs semblent expliquer ce phénomène : une déception des agriculteurs vis-à-vis des politiques, l'impression d'être victimes d'une mutation économique liée à la mondialisation, un sentiment de déclassement social, la perception d'une montée de l'insécurité, la progression d'un euroscepticisme et une profonde crise identitaire traversée par la profession. "
"* Si traditionnellement, les agriculteurs français s'avéraient plutôt réfractaires au FN et majoritairement de droite, l'analyse de leurs intentions de vote à 10 mois de l'élection présidentielle de 2017 vient remettre en cause cet ordre établi.
* A l'instar de ce que l'on observe pour l'ensemble de la population française, la tentation du vote FN s'affirme chez les agriculteurs. Quel que soit le scénario envisagé, Marine Le Pen recueille au moins 20% des intentions de vote. Le score de de la candidate du FN s'avère cependant inférieur à celui observé pour l'ensemble des Français.
* Le choix du candidat de droite va s'avérer déterminant. Avec 58% d'intentions de vote, Alain Juppé est le candidat de droite le plus en mesure de mobiliser cette catégorie socioprofessionnelle.
* Mais il n'est pas le seul car l'ancien ministre de l'agriculture Bruno Lemaire a laissé une très bonne image dans l'esprit des agriculteurs. Et il demeure un candidat crédible aux yeux de ces derniers qui le créditent de 54% d'intentions de vote s'il s'avérait être le candidat des Républicains, et ce en dépit de la présence de François Bayrou dans le scénario testé.
* En revanche, en cas de candidature de Nicolas Sarkozy, l'ancien chef de l'Etat apparaît plutôt désavoué par les agriculteurs et ne recueille que 31% des intentions de vote (contre 23%auprès de l'ensemble des Français).
* François Hollande sort totalement affaibli de son quinquennat aux yeux des agriculteurs. Le président sortant obtient ainsi seulement 4% d'intentions de vote et ce, quel que soit le scénario envisagé pour le candidat de droite.
"
"L'Association des petites villes de France (APVF) ouvrait ce 10 janvier la saison des voeux des associations d'élus. Elle prépare un manifeste sur lequel les candidats à la présidentielle seront invités à se positionner, qu'il s'agisse de finances ou de réforme territoriale."
Présenté au Conseil National du parti le 2 juillet 2016 :
- Logement : retrouvons une ambition pour la France
- Quelle politique d'immigration ?
- Réformer le code du travail pour l'emploi
- Agriculture et ruralité
- Fonction publique et réforme de l'Etat : pour une action publique renouvelée
- Dépense publique et fiscalité
- Education et enseignement supérieur
- L'environnement, l'énergie et la mer
- Défense
- Europe
- Protection sociale, santé et famille
- Outre-mer
- Culture, création, patrimoine, communication
- Institutions : une organisation de la République rénovée plus proche du citoyen
- Une justice efficace dans laquelle les Français ont confiance
- Faire du sport, un levier d'émancipation et de rayonnement de l'excellence française
- Pour une politique de coopération
"Alors que s'ouvre le 54e salon international de l'Agriculture Porte de Versailles à Paris, le secteur demeure marqué par les stigmates d'une année d'intempéries et de crises sanitaires. En pleine épidémie de grippe aviaire H5N8, les agriculteurs ne cachent pas leurs inquiétudes. Très attendus à cette occasion, les candidats à l'élection présidentielle doivent convaincre.
Que proposent-ils précisément sur ce thème ? Réponse en trois points : la Politique Agricole Commune, le statut des agriculteurs et l'agriculture biologique et écologique."
En remplissant les conditions pour pouvoir être candidat à l'élection présidentielle, Jean Lassalle a créé l'une des surprises de cette campagne. En effet, alors qu'il ne pouvait s'appuyer sur aucune formation politique, le député de la 4ème circonscription des Pyrénées-Atlantiques a rassemblé 708 parrainages, contre 707 pour Nicolas Dupont-Aignan, qui a déjà été candidat en 2012. Du fait de cette absence de soutien d'un appareil, ce ne sont ni les parlementaires, ni les conseillers régionaux ou départementaux, mais les maires qui ont accordé leur paraphe au Béarnais. Pas moins de 660 d'entre eux l'ont soutenu alors que Jean-Luc Mélenchon n'a été parrainé que par 616 premiers édiles et Benoît Hamon par 916. La mobilisation des maires en faveur de Jean Lassalle est donc du même ordre que celles qui ont eu lieu à gauche et le message qu'il a porté et incarné a résonné chez de nombreux maires ruraux.
"Si elle relève d'abord d'une stratégie de communication, la dédiabolisation du Front national a néanmoins des effets performatifs, en incitant de nouveaux groupes à s'y engager. À partir d'une enquête sur la section FN d'un bourg rural, cet article interroge la diversité sociale des nouveaux militants au regard de leurs appartenances de classe et de genre, et les oppositions qui en découlent dans leur manière de s'approprier l'organisation et sa stratégie. "
Diocèse
Angoulême
Document - Déclaration de Mgr Dagens en parallèle de sa déclaration commune avec un groupe diocésain sur le monde rural
CS - Vu le 27/06/2012
Diocèses
Angoulême
Document - Au-delà des élections : l'Eglise catholique, les agriculteurs et le monde rural - Mgr Dagens et un groupe de réflexion sur le monde agricole
CS - Vu le 12/06/2012
Comme chaque année, les responsables politiques, entourés de nombreuses caméras, vont se rendre au Salon de l'Agriculture et se montrer proches des éleveurs et des cultivateurs pour tenter de s'attirer les grâces du fameux « vote paysan ». Mais peut-on vraiment parler d'un vote paysan et l'idée d'une profession formant un bloc politique homogène est-elle fondée ?