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"Le mercredi après-midi, dans le pigeonnier de l'église Saint-Bernard, les bénévoles reçoivent les dons de vêtements. Ils s'affairent, montent les sacs en haut de l'escalier en colimaçon, déplient les vêtements, les replient, passent au peigne fin chaque écharpe, chaque bonnet, chaque pull."

"À l'initiative de la Pastorale des migrants du diocèse de Nice, des collectes de vêtements sont organisées tout au long de l'année pour venir en aide aux réfugiés bloqués à Vintimille."

"Pour les refugié(e)s qui tentent de gagner l'Europe, le portable est tout sauf un luxe. Il est aussi important que les vêtements qu'ils portent ou que l'embarcation censée leur permettre de traverser la Méditerranée."

"ur la jungle de Calais, les migrants ont besoin de tout. Nourriture, tentes, vêtements, sacs de couchage. Alors, il n'est pas rare de croiser des habitants de la ville qui garent leur voiture à l'entrée du campement pour décharger du matériel et faire un don aux migrants. Donner du gel douche, aider pour le transport de l'eau, offrir quelques gâteaux secs ou un café. "Une fois, un migrant est passé à côté de chez moi. Il ne pouvait plus marcher. Je l'ai accueilli chez moi pour lui soigner le pied, il avait des ampoules de la taille d'un poing", témoigne une habitante dont la maison se trouve à la lisière du campement."

"L'association Habitat et Humanisme accueille 78 régugiés Syriens et Irakiens depuis 8 jours au monastère des Orantes à Bonnelles. Les dons en vêtements et chaussures ont été généreux et suffisants grâce à la collecte organisée par la mairie de Bonnelles le week end dernier, mais ils ont besoin actuellement en urgence d'étagères de rangement ou de grandes planches pour organiser le stockage. Tout est à déposer sur place au monastère des Orantes. "

"Depuis cette date, un membre de la communauté musulmane participe, au jour le jour, avec l'équipe du Secours Catholique au soutien auprès des migrants et a sensibilisé ses frères et sœurs de la mosquée au sort des migrants et a ainsi pu recueillir vêtements et produits d'hygiène qui leur sont si nécessaires."

"Que dire? Sinon réaffirmer très fort que c'est l'exemple du Christ qui dicte le comportement chrétien. Aucune autre attitude ne peut le remplacer. La Parole de Dieu est claire et ne peut être laissée de côté: «C'est le Seigneur qui rend justice à l'orphelin et à la veuve, qui aime l'immigré, et qui lui donne nourriture et vêtement. "

"Un sondage publié jeudi par « La Croix » montre que la communauté catholique est divisée quant à l'accueil des migrants en France. Si 45 % se disent ouverts à cette idée, de nombreuses personnes y restent hostiles. Mais les croyants restent sensibles aux appels à la générosité lancés par le pape François, et 38 % ont déjà fait des dons de nourriture, vêtements ou autres en faveur des exilés."

"Découvrez ci-dessous le témoignage du collectif accueillant la famille Tollia, famille albanaise exilée. «  Il y a un peu plus d'un an, nous avons croisé, à l'école, le chemin d'une famille albanaise exilée. Ressentant une grande détresse derrière les sourires, nous avons tout d'abord essayer de leur apporter une aide très simple (plein de courses, dons de vêtements, aides administratives diverses). Nous n'étions pas du tout sensibilisés au triste sort des populations migrantes et ne faisions partis d'aucune association à ce moment-là. Notre humanité nous a simplement conduit à ne pas détourner le regard et passer notre chemin. La vie nous réservant bien des surprises, une crise sanitaire inédite est venue ébranler le monde et remettre en question nos modes de vie. Cette crise aura été pour nous le déclencheur d'une amitié véritable au-delà des cultures. De manière spontanée, nous avons laissé du jour au lendemain notre petit appartement à cette famille pendant deux mois et sommes partis à la campagne chez nos parents. De liens forts se sont tissés à notre retour, nous étions désormais plus que déterminés à déplacer des montagnes pour soutenir « notre » famille dans son parcours d'intégration en France."

"C'était une première. L'été dernier, le Mouvement Eucharistique des Jeunes (MEJ) proposait aux jeunes de 17 à 18 ans, un camp à la rencontre des personnes exilées à Calais. Le P. Bruno Delaunay sj nous en partage les pépites. Après quelques jours de camp à Boulogne-sur-Mer, 14 lycéens et étudiants, avec leurs animateurs, ont marché trois jours en suivant la côte d'Opale vers Calais. Pendant une semaine, ils ont offert bras et sourires au sein d'associations œuvrant auprès des migrants : distribution de nourriture, tri de vêtements, cuisine, activités au Centre d'accueil du Secours catholique… En répondant positivement à cet appel du MEJ à accompagner ce camp, je renouvelais une autre expérience que j'avais vécue l'été 2021 à Calais avec des élèves du lycée Sainte-Geneviève de Versailles (Ginette). Cet apostolat m'a encore été riche et stimulant. Certaines rencontres ne laissent pas indifférent : j'en partage les pépites."

"Le père Marcel Luedi a les yeux qui pétillent et le sourire confiant. Il en est sûr : les Pataras vont répondre à son appel. Pourquoi cette initiative ? « Dans ma double mission, à la paroisse et en qualité de délégué épiscopal à la pastorale des migrants, je réponds à l'appel du pape et des évêques. Et aussi à l'urgence qui est sous les yeux de tous. Vous suivez l'actualité, le démantèlement de la jungle de ­Calais… Et avec l'hiver qui ­arrive, il y a encore plus de besoins. »"

"Une violente bagarre a éclaté entre Afghans et Syriens au centre d'accueil de Bourg-Leopold, en Belgique."