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"Pretoria (Agence Fides) - "La traite des êtres humains, ce n'est pas seulement être emmené d'un pays à un autre et devenir ensuite un esclave. La traite des êtres humains, c'est quand quelqu'un possède la vie d'une autre personne et l'exploite", a déclaré Jacqueline Fourie, fondatrice et présidente de Small Voice Human Trafficking, une ONG qui lutte contre la traite des êtres humains en Afrique du Sud et en Zambie, après la messe célébrée à la paroisse Saint-Augustin de Silverston (Pretoria) à l'occasion de la fête de Sainte-Bakhita."

Dans son édition du 5 septembre 2017, le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) présente plusieurs études sur l'état de santé des migrants les plus précaires. Les différents travaux mettent en relief la nécessité d'un meilleur accès aux soins pour ces populations. De nombreux facteurs de vulnérabilité Les données recueillies par les différentes enquêtes soulignent l'extrême fragilité sociale de certaines populations migrantes. S'agissant des exilés, installés dans les camps de fortune (Grande Synthe, Calais, Paris), le Comité pour la santé des exilés (Comede) souligne le cumul de facteurs de vulnérabilité : faibles ressources financières, absence de logement et d'hébergement, précarité du séjour, défaut de protection maladie, obstacles linguistiques, difficultés d'accès à l'alimentation, isolement et situation de détresse sociale. S'y ajoutent des traumatismes résultant en premier lieu des causes ayant provoqué leur départ, ainsi que des conséquences immédiates de l'exil. 62% des quelque 5 000 personnes reçues en consultation médicale par l'association entre 2012 et 2016, originaires pour la grande majorité d'Afrique et d'Asie du Sud, ont été victimes de violence, 14% de torture et 13% de violences liées au genre et à l'orientation sexuelle (viols, mariages forcés, excisions, etc.) Des troubles surreprésentés Dans les camps, les pathologies infectieuses sont très présentes, notamment les infections respiratoires aiguës, les syndromes grippaux et la gale. Des épisodes épidémiques ont été détectés qui ont donné lieu, pour les limiter, à des campagnes de vaccination contre la rougeole, la varicelle et la grippe. De très nombreuses violences subies sont aussi rapportées. Ces constats sont également ceux établis dans les permanences d'accès aux soins de santé pour les immigrés sans domicile et sans couverture maladie présents en France depuis moins d'un an. Dans

"« Parler de paix, négocier la paix et, dans le même temps, promouvoir ou permettre le commerce des armes » est une « contradiction absurde ». Telle est la forte dénonciation du Pape François contenue dans le discours adressé ce matin, jeudi 15 mai, à sept ambassadeurs accrédités près le Saint-Siège. Suisse, Liberia, Ethiopie, Soudan, Jamaïque, Afrique du Sud et Inde sont les pays de provenance des représentants diplomatiques auxquels le Pape a parlé de la nécessité de faire avancer la paix dans la famille humaine. "

"oute la misère du monde, à l'est mais surtout au sud, continue de frapper à notre porte. En mer, c'est la mort toujours recommencée. Le drapeau noir flotte sur la « grande bleue », pas un jour sans qu'on y découvre de nouveaux cadavres. Le pape François redoute même que la Méditerranée ne devienne « un cimetière ». Crainte fondée, hélas ! Cette année, 3419 migrants ont péri pendant la traversée… sur les 207 000 qui tentèrent l'aventure. Soit trois fois plus que le précédent record de 2011, lorsque le présumé « printemps arabe » poussait les populations à l'exil. Depuis, en Afrique et au Moyen-Orient, la situation n'a fait qu'empirer. Le malheur conduit les hommes à aller survivre ailleurs. Quel autre choix laisse-t-on, par exemple, aux Syriens, Irakiens ou Érythréens ? Ils fuient la guerre, la famine, le travail forcé, la répression brutale, les violences aveugles…."

"La Banque mondiale alerte sur la vulnérabilité des pays pauvres en Afrique, Asie du Sud et Amérique latine."

"La question des migrations était au centre du point presse donné jeudi 19 octobre par les participants au synode. «L'harmonie et la bonne volonté du synode mettent en lumière l'anxiété, la vulnérabilité et la marginalisation de tant de migrants» a souligné le cardinal Michael Czerny. "

"Batista, immigré angolais, dit être né en 1996. Arrivé en France en 2012, il a bénéficié, en tant que mineur et durant deux ans, de l'aide sociale à l'enfance. Avant que l'administration ne change d'avis, sur la base de tests osseux à la fiabilité controversée, et bouleverse sa vie. Témoignage. Depuis 2012, au moins huit jeunes étrangers se déclarant mineurs ont été traduits devant les tribunaux de Lyon, dans le sud de la France. Leur tort, selon le Conseil général du Rhône qui s'est porté partie civile : s'être fait passer pour des mineurs afin de bénéficier de l'aide social à l'enfance."