L'introduction de Facebook sur le Nasdaq a viré hier au fiasco
Les investisseurs ayant parié sur des débuts en fanfare pour le réseau social en ligne en sont pour leurs frais
aurait ignoré l'avis d'autres établissements bancaires, qui craignaient une indigestion de la part du marché face à cet afflux de titres, selon des sources citées par l'agence 'Bloomberg
Le premier sur le banc des accusés est la banque Morgan Stanley
une série de problèmes techniques qui ont retardé la première cotation
Morgan Stanley, après avoir soutenu à bout de bras le titre lors de la première séance, s'est retiré hier du marché, provoquant son affaissement
Le deuxième accusé dans cette affaire est l'entreprise de marché Nasdaq
dans un contexte d'accroissement des investissements et d'incertitudes sur les futures recettes publicitaires du réseau social en ligne.
provoquant un effet d'entonnoir difficile à résorber par la suite
son PDG fondateur Mark Zuckerberg
semble avoir lui aussi surestimé l'appétit des marchés pour Facebook, dont le prix de cession valorise la société environ 100 fois ses bénéfices et 25 fois son chiffre d'affaires annuel.
Jusqu'à présent, l'introduction en Bourse de Facebook a donc surtout été très rentable pour les actionnaires de la première heure
Les banques conseil devraient elles aussi toucher de substantielles commissions sur cette opération géante
la direction de Facebook se trouve désormais sous une très forte pression pour justifier le prix élevé du titre, condamnée à prouver, trimestre après trimestre, la capacité du groupe à démultiplier ses recettes publicitaires et ses bénéfices...