« Les archives des communautés LGBTQI ont été invisibilisées, c'est un fait implacable. Certaines encore plus que d'autres, c'en est un autre. La nécessité de les valoriser est évidente, et fait aujourd'hui consensus, mais au-delà du travail de mémoire, ces archives LGBTQI et leurs manques interrogent notre rapport aux archives et à l'histoire. Qui les collecte ? Qui les trie ? Qui les interprète ? Qui en assure la transmission, et comment ? Est-ce à l'État et à ses institutions de les gérer, ou aux communautés qui les ont constituées ? »