"Deux journées au Labo de l'édition, jeudi 30 et vendredi 31 mai 2013, de 14h à 18h. Ce sont un certain nombre de proto­types d'ouvrages expéri­men­taux qu'expose « Mobili­sable 2013 » au Labo de l'édition, sur une propo­si­tion du labora­toire EnsadLab de l'École natio­nale supérieure des Arts Décora­tifs, associé à l'Université Paris 8 et à la Haute école d'art et de design-​​Genève. À l'exposition et à la démons­tra­tion s'adjoint bien sûr la discus­sion : des rencontres et une table ronde. Jeudi 30 mai à 18h : table ronde « Une écriture expéri­men­tale pour écrans mobiles »."

"Le Festival du premier roman de Chambéry (26e édition, 23-26 mai 2013) offre à ses adhérents, aux auteurs et aux lecteurs, Alphalire, une plateforme de lecture, de diffusion et de partage autour des premiers romans sélectionnés pour le Festival. Alphalire est une plateforme d'accès à la lecture des 80 premiers romans numérisés sélectionnés pour le Festival du premier roman de Chambéry, en streaming, donc via une connexion Internet. Sa mission, comme celle du Festival, est de faire découvrir et partager les premiers romans. Alphalire illustre à merveille le mot d'Alberto Manguel: « une communauté de solitudes partagées». D'ici peu, Alphalire proposera de nombreux premiers romans entièrement numériques."

"Mercredi 15 mai, le ministère de la culture organisait la première journée Data Culture. L'objectif ? Introduire les cultures numériques en mobilisant l'open data au sein du ministère et auprès des services innovants. Retour sur les raisons d'être de la journée et focus sur l'atelier de manipulation de données publiques Data Cooking."

"Éole est un nouveau service de la Médiathèque Valentin Haüy accessible à l'adresse : http://eole.avh.asso.fr/ Éole permet aux personnes handicapées de télécharger des livres numériques et, en particulier, 5000 livres audio au format Daisy. Les livres audio Daisy sont des livres en mp3 "structurés". Ils peuvent être écoutés avec un lecteur daisy, un lecteur mp3, un ordinateur ou un smartphone. Les collections proposées sont celles de la Médiathèque Valentin Haüy. Des nouveautés rejoignent chaque semaine les collections d'Éole. "

"Les créateurs de second Life, Linden Lab, viennent d'ouvrir une nouvelle plateforme de StoryTelling appelée Versu. Plus précisément, il s'agit de proposer une application d'histoires courtes dans lesquelles les lecteurs peuvent incarner plusieurs personnage différents, avec chacun leurs pensées et réactions propres face aux événements. Une sorte de livre dont on est le héros amélioré où la personnalité des protagonistes se construit au fur et à mesure des choix du lecteur. A totu moment, le lecteur peut décider d'intervenir ou de ne rien faire, ce qui va influer également sur l'attitude des autres personnages dans l'histoire. Les possibilités développées deviennent impressionnantes. On peut lire l'histoire du côté d'un protagoniste, puis en suivant le point de vue d'un second, ou refaire la même histoire en suivant des choix différents."

"Aujourd'hui, je voulais vous présenter un passionnant document de synthèse intitulé "L'innovation, en enjeu majeur pour la France". En tant que designer, j'entends parler d'innovation à longueur de journée et derrière ce terme se cache souvent l'envie de créer un projet mais pas forcément de changer le monde ou de faire évoluer l'humanité. Cependant, à l'échelle d'un pays, l'innovation peut être à mon sens, un levier indispensable à l'amélioration de la vie au sein même de ce pays. C'est aussi la raison de cet article… C'est de se dire que de prétendre à l'innovation est, à mon sens, une façon forte de changer les choses à une échelle humaine et mondiale. Ce document réalisé par Jean-Luc Beylat et Pierre Tambourin et rapporté par Guillaume Prunier et Frédérique Sachwald nous offre une vision intéressante, cousue de recommandations sur l'innovation et l'entreprenariat en France."

"Réunis dans un groupe de travail varié et passionnant, mêlant chercheurs, entrepreneurs, VC, administrations, pôles de compétitivités et enseignants, nous avons travaillé près de huit mois autour d'une seule question : comment améliorer la puissance d'innovation dans notre pays, et comment aider le succès de ces innovations. Le rapport complet est téléchargeable ici [http://www.redressement-productif.gouv.fr/files/rapport_beylat-tambourin.pdf], et je vous le recommande. Vous y trouverez notamment beaucoup de chiffres très éloquents. Je ne vais pas le résumer, il débute par une excellente synthèse. Je voudrais juste commenter ici ce qui me semble avoir été repéré très vite comme le coeur de la question, et qui a guidé l'ensemble des recommandations."

"York Public Library is pleased to announce the release of its Digital Collections API (application programming interface). This tool allows software developers both in and outside of the library to write programs that search our digital collections, process the descriptions of each object, and find links to the relevant pages on the NYPL Digital Gallery. We are very excited to see what the brilliant developers who use our digital library will create. In the following post, Digital Curator for the Performing Arts, Doug Reside, reflects on the importance of APIs in our age of digital information." Cette API permet aux développeurs de créer des applications qui iront chercher les ressources de la Bibliothèque publique de New York.

RéCréation est une manifestation lyonnaise sur les arts et la culture nouvelle génération. La Souris Grise est l'un des partenaires, mais aussi Iboo interactive ou hocubookus, deux initiatives numériques de la région Rhône-Alpes ! "Vous pourrez y découvrir la création numérique Jeunesse francophone." L'événement se déroule du 6 avril au 29 juin 2013.

"GéoCulture - La France vue par les écrivains est un nouveau service numérique proposé par la Fill (Fédération interrégionale du livre et de la lecture), interactif et gratuit, reposant sur le principe de la géolocalisation d'extraits d'œuvres littéraires offrant une représentation du territoire français par les écrivains. Le site est accessible via un portail en ligne et une application Android et Apple. Il contient des extraits d'œuvres littéraires qualifiés, associés à des fiches auteur, des fiches œuvre, des sélections thématiques, des parcours, des enregistrements de lectures à voix haute, des entretiens avec des auteurs, des archives sonores, des images, et des liens associés à un extrait, une œuvre ou un lieu. Le projet s'appuie sur une expérimentation de la région Limousin où, en 2010, le Centre régional du livre en Limousin (CRLL) avait conçu le site GéoCulture - Le Territoire vu par les artistes. Il a été développé en partenariat avec le CNL et la Sofia, en collaboration avec 9 structures régionales pour le livre (SRL)."

"Pour que soit diffusée la littérature de création nativement numérique, le CNL s'est engagé à compenser financièrement auprès d'une centaine de bibliothèques l'exemption des frais d'accès et de diffusion pour une cinquantaine d'ouvrages du catalogue de Publie.net. On y trouve des auteurs confirmés comme de jeunes auteurs typiques de l'invention web actuelle, des retraductions... Son soutien au projet d'élève à 20 000 €. La liste des établissements bénéficiaires de cette exemption des frais d'accès et de diffusion a été déterminée conjointement entre Publie.net et le CNL. Grâce au travail de Publie.net, ces établissements peuvent désormais disposer de 50 epubs, ainsi qu'un dossier regroupant les 50 couvertures pour leurs initiatives de médiation."

"Les livres bénéficient souvent d'un supplément d'âme lorsqu'ils sont lus en contexte : avec l'apparition de solutions simples et accessibles de géolocalisation et de création collaborative, les cartes littéraires affolent la boussole de la recommandation. Pour une présentation au Salon du Livre de Paris, la Fédération Interrégionale du Livre et de la Lecture (Fill) a mis le point final à son application de géolocalisation, GéoCulture. Et attend désormais ses contributeurs."

"Le 29 janvier 2013, au grand amphithéâtre de La Sorbonne (Paris), le philosophe et penseur Michel Serres a délivré une conférence passionnante sur le thème : "l'innovation et le numérique" (http://tice.univ-paris1.fr/MEDIA130227153716584-130305145816-337/0/fiche___actualite/&RH=n2SiteTICe_01). Cette conférence a été prononcée dans le cadre du lancement du Programme Paris Nouveaux Mondes, l'Initiative d'excellence du Pôle de recherche et d'enseignement supérieur "hautes études, Sorbonne, arts et métiers" (Pres héSam). En 47 minutes, Michel Serres explicite la révolution numérique en cours en débutant par une définition du mot ordinateur, notre rapport renouvelé au corps, au temps et à l'espace. Il dresse aussi une historicité des techniques pour introduire les "bouleversements" numériques."

"Des étudiants de l'Université de Californie à Berkeley faisant partie de la School of Information collaborent pour améliorer l'efficacité des livres électroniques dans l'espoir de révolutionner l'accesibilité à l'information au sein de la communauté scientifique et pour le public en général. [...] M. Hartnell et son équipe tentent donc de mettre sur pied une plateforme web, en utilisant le langage standardisé HTML 5, pour créer des livres électroniques sous la forme d'une alternative aux formats propriétaires comme ceux du Kindle ou des iBooks."

"Cette nouvelle plate-forme, OpenEdition Books, a pour but de diffuser des ouvrages d'éditeurs en sciences humaines et sociales et ambitionne de construire une bibliothèque internationale d'ouvrages scientifiques. Forte pour l'instant de 13 éditeurs (mais déjà 27 sont partenaires) et 361 livres, elle envisage d'atteindre les 1000 livres dès l'été 2013, puis de grossir de quelque 2000 titres supplémentaires par an."

"Au commencement, il y eut le verbe, puis rapidement arriva le traitement de texte. La création était là depuis un moment, et Second Life a envahi les réseaux. Cet espace de vie virtuelle, un métavers en 3D, lancé en 2003, permettait d'incarner des avatars, avec une monnaie propre, des règles de vie, et nombre d'événements qui se calquaient sur la vie réelle. Pour la reproduire au mieux."

"A Bucarest, les couloirs de la station de métro de la place Victoria (Piata Victoriei) sont constellés de livres. Oh, certes, pas de vrais livres, physiques, en papier, mais plutôt un gigantesque revêtement couvrant murs et plafond et figurant des ouvrages. Chaque dos propose un QRCode renvoyant vers une même bibliothèque [librairie ?] numérique."

"De nouveaux sites web proposent des cartes géographiques interactives, où l'internaute clique sur un lieu pour découvrir œuvres et textes littéraires associés."

"Matt MacInnis, PDG de Inkling a fait une intéressante intervention sur la scène de Tools of Change for Publishing, qui se tient actuellement à New York. Pour lui, il nous faut passer du modèle du livre à un autre modèle. Mais c'est difficile quand un acteur comme Amazon (ou iTunes ou GooglePlay...) contrôle les consommateurs, les prix, les produits. "Nous sommes forcés par Amazon de faire uniquement des produits qui sont des fichiers textes à 10 $", plaisante à moitié l'entrepreneur. Mais, à l'heure des tablettes, il y a un marché pour les livres illustrés, les livres de cuisine, de médecine... des livres avec des expériences médiatiques et interactives riches, loin des e-books qui se contentent d'un texte au kilomètre."

"Plusieurs auteurs présentent leurs projets de bande dessinée numérique à Angoulême. Mutation? [...] Outre la dimension artistique de ces projets, il est aussi question, on l'a compris, de s'affranchir des éditeurs. "Ce n'est pas un projet contre les éditeurs, mais nous préférons être dans la création plutôt que dans la réaction", précise Fabien Vehlmann. Néanmoins, "nous avons été échaudés par les discussions sur la cession des droits d'auteurs pour le numérique" , se souvient le scénariste. [...] On en vient à la question à un million d'euros : le modèle économique est-il viable ? "Professeur Cyclope" proposera un abonnement à l'année de 33 euros, et un prix au numéro de 4,99 euros "ce qui est vraiment bon marché pour 100 pages de bande dessinée", estime Vehlmann. L'équipe table sur un nombre d'abonnés compris entre 1000 et 2000, la première année. Outre la vente "à la pièce", à 1,50 euro, "Mauvais esprit" propose des formules d'abonnement à 4 euros pour un mois, 9 euros pour un trimestre. "Pour le moment, les abonnements sont en dessous de nos attentes", admet James. "Mais en tant qu'auteurs issus du sérail des éditeurs indés, on sait que c'est un travail d'endurance". Franck Bourgeron constate, lui, avec satisfaction, un certain engouement pour les précommandes et les abonnements à "La revue dessinée"."