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"Depuis le 11 janvier 2012 existe un Partenariat Interprofessionnel du Livre et de l'Édition numérique, le PILE. Sa création répond à une urgence constatée sur le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Dès la première réunion du groupe, deux impératifs avaient été dégagés : la mise en place d'une veille technologique, éditoriale et commerciale (prévue pour juin 2012) par le biais d'un site internet qui traiterait les informations de manière automatique sous forme d'alertes... ; la création d'un partenariat interprofessionnel : le PILE. Actif depuis janvier 2012 sous la présidence de Philippe Goffe, cette association momentanée regroupe les principales associations des différents secteurs du domaine du livre."

"La FILL (Fédération interrégionale du livre et de la lecture) vient de lancer (début 2012) le projet GéoCulture : la France vue par les écrivains, une expérimentation basée sur l'expérience du service GéoCulture : le Limousin vu par les artistes. En partenariat avec le Centre national du livre, le CRL en Limousin, l'AVEC Limousin et Le hub agence, ce projet de cartographie numérique littéraire du territoire français associe pour l'instant cinq structures régionales pour le livre en Aquitaine, Centre, Franche-Comté, Île-de-France et Limousin."

Le 20 mars 2012, l'association Réseau Carel a été fondée par 21 représentants de bibliothèques de lecture publique françaises. La nouvelle association prend le relais du service coopération de la Bpi comme interlocuteur national des éditeurs de ressources numériques pour les offres payantes à destination des bibliothèques publiques.

"Dès le début de l'année 2011, l'Addnb propose aux bibliothèques adhérentes un prêt gratuit de liseuses avec un protocole d'expérimentation complet. Depuis, nombre d'organismes professionnels ont imité l'association. Tant mieux, nous avons toujours dit que cette phase de découverte et de tests était inséparable d'une pratique professionnelle. Les demandes affluent : à la rentrée, un jeu supplémentaire de dix liseuses (PocketBook Touch) sera mis en service. Plus de 20 demandes à honorer encore : double preuve s'il en était besoin, que demeure un fort intérêt pour la lecture numérique et que les associations y ont un rôle à tenir."

"Je publie ici régulièrement des billets "choisir sa liseuse". Les spécifications techniques entre les différentes liseuses étaient quasiment les mêmes jusqu'à récemment. Mes avis reflètent donc un jugement personnel et totalement subjectif, mais après la lecture d'un ou plusieurs livres sur la plupart de ces appareils. [...] Des différences objectives commencent à apparaitre. Vous trouverez sur http://liseuses.survol.fr un petit outil qui vous permet de faire un premier classement à partir de dizaines de critères objectifs. À vous de définir quelle importance vous attachez à quelle fonctionnalité, et l'outil fera le reste. L'idée c'est de pouvoir associer des avis subjectifs et des recommandations à partir de critères objectifs. Les deux se complètent. Ça vous fait un outil de plus."

"Et au-delà de tout cela, j'aspire personnellement à plus de collaboratif dans l'édition numérique. J'aspire en fait à sortir de l'édition numérique pure pour créer des projets hybrides, vraiment hybrides, pas simplement textes-sons-vidéos-images et dire qu'on a un livre numérique enrichi.[2] J'aspire à créer un projet qui serait vraiment lu/vu/ressenti hors de la pure sphère numérique. Et je peux supposer que tous nos jolis objets numériques, si passionnants à créer, sont peut-être beaucoup moins passionnants à lire finalement. [...] Mais plus que ça : sortir de derrière l'ordinateur, et regrouper des personnes venues d'horizons différents, aux compétences multiples, à l'approche artistique imaginative, inventive, volontairement situées hors des sentiers battus, hors du seul pur esthétisme, hors de la seule pure littérature et hors du seul pur web, pour les associer, et créer un projet « ouvert sur le monde », au grand public, et pas forcément le français ou l'européen : le monde est vaste. Et sortir de l'édition, numérique ou pas, car on tourne en rond, on tourne en rond, on s'enferme dans notre monde, dans nos idées, dans nos centres d'intérêts, et dans notre domaine de compétences, alors qu'on a tellement de points communs avec tellement d'autres gens venus d'autres horizons."

"Offrir une alternative solidaire aux mastodontes du streaming musical que sont Deezer et Spotify, c'est l'ambition de 1D Lab, projet lancé sous forme associative en 2012, puis transformé en société coopérative (SCIC) en 2014. « Notre plateforme de streaming équitable, 1D touch, est centrée sur les artistes indépendants, explique Cédric Claquin, responsable de la communication et du développement de cette start-up basée à Saint-Etienne. Vous n'y trouvez ni Rihanna, ni Beyoncé ni La Fouine. » A l'origine du projet, un constat : les plateformes de streaming offrent aux clients des catalogues de plusieurs millions de titres, mais la rémunération des musiciens est inéquitable, aux alentours de 1 500 euros pour un million d'écoutes en moyenne. « Seuls les artistes les plus populaires arrivent à obtenir une rémunération satisfaisante de leur travail, poursuit M. Claquin. Environ 20 % des contenus ne sont jamais écoutés et leurs auteurs ne perçoivent rien. »"

Samedi 6 octobre, à 13 h sur le village numérique de Viva-cités, Christian Ryo, directeur de Livre et lecture en Bretagne, animera une séquence autour du livre et du numérique. Le village numérique est un espace dédié à la découverte et à la réflexion sur les usages du numérique et des nouvelles technologies. Ce village, organisé en partenariat avec l'association Bug, la Cantine numérique rennaise, le Labfab de Rennes et le Jardin moderne propose un programme complet et éclectique comprenant des rencontres, conférences et ateliers ouverts à tous. Associations, amateurs, artistes, universitaires et professionnels se relaieront durant la totalité de Viva-Cités pour vous faire découvrir pépites, bonnes pratiques, et vous faire participer.

Le 8 juillet 2014 à Lausanne, en marge du colloque international DH2014 (Digital Humanities, 8-12 juillet) et grâce au soutien de celui-ci, aura lieu la première assemblée générale d'Humanistica, l'association francophone des humanités numériques/digitales. Cette assemblée inaugurale permettra à l'association de valider ses statuts, élire son comité, adopter son règlement intérieur et, à partir d'ateliers autour des projets proposés par les participants, se structurer pour remplir son rôle de forum et sa mission de lobbying en faveur des humanités numériques francophones.

Les éditeurs du SNE se mobilisent pour rendre les livres de la rentrée littéraire disponibles aux personnes aveugles ou malvoyantes. L'opération repose sur la participation volontaire des éditeurs: ils fournissent en amont aux associations concernées les fichiers de leur rentrée littéraire numérique, afin que ceux-ci soient adaptés en format dit Daisy, lisible par les personnes atteintes d'un handicap visuel.