Ainsi aux côtés de l’auteur porté par l’éditeur, reconnu par les institutions culturelles, un nouveau profil commence à s’imposer : celui de l’auteur incarné dont la notoriété se mesure à l’amplitude de la conversation provoquée par ses billets, mesurable par les re-blogs, les citations, les « on aime », les « trackbacks », jusqu’à ce qu’il soit répertorié par les médias traditionnels (journaux, radios, télévision) et intégré dans la chaine de l’autorité. Cet auteur disséminateur bâtit une œuvre-flux plutôt qu’un patrimoine à partir d’objets remaniés, remixés, recomposés.