Un premier article préente la méthode activlog porté par les GRETA du calvados et la DAFCO de Caen.\nLe portfolio intérêt pour les salariés pr le greta du Velay (iportfolio.com)\nque sont les compétences clés aujourd'hui : une révolution. Besoin de repenser l'ingénierie pédagogique, la relation pédagogique et l'ingénierie des dispositifs. CAFOC Nantes
La pratique du portfolio comme dispositif de formation entre dans sa quatrième année. Mis en
place d'abord dans le module français à Perpignan par une équipe d'enseignants -chercheurs -formateurs2 intéressés par « l'écriture réflexive3 », puis essayé dans quatre groupes de FGC4(formation générale et commune)PLC2, à Montpellier, il se généralise cette année sur l'ensemble de l'IUFM et se transforme en « Dossier professionnel ». A chacune de ses mises en pratique comme instrument de formation (appropriation de savoirs, régulation, évaluation formative et sommative), dans des contextes de formation ou dans des modules différents, il s'est modifié, adapté. On voudrait ici non faire le bilan de ces usages divers, mais simplement repérer les principes théoriques qui sous-tendent cette pratique de plus en plus fréquente en formation et mettre en évidence l'intérêt mais aussi quelques unes des difficultés ou dérives auxquelles le portfolio peut donner lieu et qu'il convient de contrôler. On voudrait aussi souligner ici, par l'exemple du portfolio, le lien étroit qui peut exister à l'iufm entre objets de recherche et objets de formation.
Et, surtout, que la notion de web social amène celle de profils (sur les plates-formes), d’exposition de soi et de développement
d’interactions et d’échanges entre internautes.
info-communicationnelle
Ce qui impact alors directement l’e-réputation, considérant entre autre que celle-ci repose sur la mise en
contexte et l’interprétation que l’on fait du comportement de quelqu’un ou quelque chose en fonction des informations qui circulent sur lui en ligne.
l’ensemble des traces que nous laissons derrière nous [sur le web] ».
Traces qui peuvent être profilaires (les profils que l’on remplit),
navigationnelles (laissées par la navigation sur les applications web) ou encore inscriptibles (contenu que l’on produit sur le web, et qui est généralement indexé donc
mémorisé).
Nous ne nous inscrivons donc pas tous dans les mêmes cercles. Si Milgram nous a appris que nous étions tous connectés les uns aux autres à divers
degrés, le web permet de faire une séparation entre ce que nous montrons aux uns et aux autres. Et c’est des relations que nous avons avec les cercles les plus « obscurs » que nous
développons une identité numérique qui nous est propre, donc difficilement détournable.
Ses attributs identitaires (ses traces) sont à la fois indexés par les
plates-formes qu’il utilise, par lui-même, par les autres, ils sont sans cesse réarticulés sémiotiquement parlant (redocumentarisés diront certains), changés de contextes, intégrés dans des bases
de données, etc.
En résumé, et en gardant l’analogie documentaire (voire même plus loin, avec l’idée que nous sommes des « textes commentés par d’autres textes »), il est intéressant de souligner que l’on peut
falsifier et/ou détourner un document ou un texte (et encore plus son sens et sa possible interprétation)…
Idée qui se rapproche, de mon point de vue, de celle de la théâtralisation de soi de Goffman, où l’on choisit consciemment ou non ce que l’on souhaite projeter aux autres comme image de nous (de manière très schématique).
ces fameuses traces sont à la fois beaucoup plus et beaucoup moins que l’identité.
En bref, les réactions des contacts « proches » (les quelques contacts avec lesquels on échange constamment) face aux traces et à leur
visibilité sont une forme de mise en contexte qui permettent de définir l’identité numérique d’un individu. Et, surtout, d’identifier un détournement.
le meilleur moyen est d’observer les échanges et contacts avec
les cercles proches de l’IDN que l’on observe.
la réputation est avant tout (d’un point de vue informationnel) un système d’évaluation. Un ensemble de critères permettant de
définir l’intérêt que l’on porte ou pas à quelqu’un d’autre, ou encore d’influer sur le choix d’une information.
artant de ce principe, si le détournement change le sens des attributs identitaires, influe sur le contexte d’interprétation des signes que l’on
émet, alors il modifie certains attributs réputationnels…donc la possible évaluation que les autres portent sur nous.
Le risque est donc là, le détournement des traces que l’on laisse peut redéfinir le sens qu’on leur donne, et donc biaiser
l’évaluation que les autres portent sur nous.
Si le web est grand producteur de données, seule leur mise en contexte (par les autres notamment, la manière dont ils articulent, réarticulent les
traces, les échanges, leur comportement face aux traces, etc.) permet de définir un début d’identité numérique.
Mais, pour ma part, je ne fouillerai pas jusque-là, l’idée étant ici de seulement souligner que le détournement de l’IDN est un détournement du sens, et
que le contexte relationnel est un indicateur de l’impact de ce détournement.
"A hospital in Texas uses RFID tags on patients
and healthcare workers to track who comes
into contact with infectious diseases and
should be screened for potential infection. "