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peir ric

Economie de surveillance - Bloc-notes de Jean-Michel Salaün - 1 views

  • 1. L’économie souterraine du ciblage
  • Mais les logiciels espions ne s’en tiennent pas à des cookies et sont de plus en plus sophistiqués. Certains, par exemple, suivent ce que font les gens en temps réel, et évaluent instantanément le lieu, les revenus, les comportements d’achat et même les conditions médicales des personnes.
  • Les profils des individus ainsi recueillis, constamment actualisés, sont achetés et vendus sur une sorte de bourse qui a pris son envol dans les derniers 18 mois.
  • ...20 more annotations...
  • Parmi celles-ci la société BlueKai surveille, par exemple, les visiteurs de eBay.com ou de Expedia.com en temps réel et ces données sont revendues sur son site. Plus de 50 millions d’informations sur les habitudes de navigation des internautes sont vendues chaque jour à 1/10 de centime de $ pièce.
  • l semble néanmoins que, naïfs, inconscients ou complices passifs, nombre de sites ne sont pas au courant des logiciels espions qu’ils transmettent et qui sont initiés par des entreprises-tiers d’un nouveau genre où règnent les statisticiens.
  • « Les annonceurs veulent accéder aux personnes, pas aux pages web » ; « Quand une publicité est correctement ciblée, elle cesse d’être une publicité pour devenir une importante information » ; « Nous dirigeons les gens vers différentes files de l’autoroute ».
  • 2. L’importance du navigateur et des choix techniques
  • D’une part, il illustre combien la logique économique du web est radicalement différente de celle de l’économie classique des logiciels, culture initial de MSN, et repose exclusivement sur la publicité ciblée.
  • 4. Anonymat et personnalisation
  • L’épisode peut aussi faire réfléchir à la stratégie de Mozilla avec Firefox, drapé dans la vertu du logiciel libre, mais ne défendant pas mieux les données privées..
  • 3. Cellulaire ou mobile
  • Une même technologie, un même service est désigné selon les continents par des qualificatifs opposés. Ici, je garderai « cellulaire », plus représentatif des propos du WSJ. Les compagnies de téléphone savent, en effet, où se trouvent leurs abonnés à trente mètres près.
  • En réalité, les enjeux me paraissent ailleurs : sur la surveillance policière ou le contrôle social d’un côté, la publicité contextualisée, de l’autre
  • il suffisait du numéro de cellulaire de la personne, d’un ordinateur, de quelques connaissances sur la technologie des cellulaires pour surveiller n’importe qui.
  • Pour les paranos ou les incrédules, toutes les explications du chercheur sont ici . Il y explique comment il est possible de savoir, pour quelques cents et, tout de même, avec quelques compétences informatiques : qui vous êtes, quels sont les membres de votre famille, vos amis, vos collègues, où vous êtes, où ils sont, ce que vous êtes probablement en train de faire, pourquoi.. et ce que vous allez probablement faire ensuite.
  • D’autre part, il montre le rôle essentiel dans cette économie du navigateur dont les choix techniques ne sont pas gravés dans le marbre.
  • Sans doute, il leur arrive de se tromper, mais leurs propositions sont suffisamment fiables pour qu’ils aient trouvé un marché auprès des vendeurs de cartes de crédit qui évaluent ainsi en temps réel la fiabilité de leurs nouveaux clients.
  • Comme le dit le journaliste : « en résumé, les sites web ont gagné la possibilité de décider si vous serez un bon consommateur ou non, avant même que vous ne leur disiez quoi que ce soit sur vous-même ».
  • Mais la préservation de l’anonymat est toute relative et, par ailleurs même si ces sociétés disent ne pas faire de discrimination selon les genres, les profils ethniques, les handicaps qui tombent sous le coup de la loi, de tels profilages peuvent conduire facilement à des dérives éthiques.
  • 5. Contextuel ou comportemental
  • La firme détient par son moteur la plus grosse base de données sur les intentions des internautes, mais a résisté jusqu'à présent à surveiller ces derniers sans leur consentement pour préserver son image.
  • Le savoir faire de Google est d'abord contextuel, une expertise de traitement des textes, aussi bien les requêtes des internautes que les documents publiés sur le web et non comportemental, une connaissance des réactions des personnes. Cette dernière expertise est celle de FaceBook ou des jeunes firmes présentés dans les autres articles de la série.
  • comment préserver la culture de l'entreprise tout en faisant face à la concurrence ?
peir ric

L'identitÉ numÉrique : de la citÉ À l'Écran. Quelques aspects de la reprÉsent... - 3 views

  • t, le net introduit quelques variables nouvelles à ce bavardage
  • plaçant le sujet parlant en situation de puissance inédite en autorisant les interactions au niveau mondial, sous forme synchrone ou asynchrone, et surtout en exposant médiatiquement aux yeux de tous les internautes le produit de ses échanges.
  • L’épouillage mutuel, ou grooming, représente en effet une activité essentielle du groupe à laquelle l’individu consacre une bonne partie de son temps et pour cause : il participe notamment au maintien de la hiérarchie et évite les conflits entre les membres, à travers un principe régulateur qui tient de "l’économie de service"
  • ...18 more annotations...
  • L’auteur fait l’hypothèse que le bavardage aurait permis à l’homme de gagner du temps en s’adonnant à d’autres activités simultanément, tout en pratiquant ces indispensables échanges sociaux.
  • le nombre de participants, et l’exposition médiatique décuplant le pouvoir du bavardage (pour un aperçu, voir Donald, 2007) ; la possibilité de clavarder avec de nombreux participants indépendamment et simultanément, en ouvrant plusieurs fenêtres de chat par exemple ; le décalage dans l’espace (à l’échelle planétaire) et dans le temps : même en cas d’interaction synchrone, les décalages horaires induisent que les interactants ne partagent pas une même référence temporelle, quand bien même ils sont connectés au "même moment".
  • Les communautés ainsi créées sur le web ont en commun de se retrouver sur des univers indépendants les uns des autres (jeux, actualité, loisirs, sphère professionnelle… déclinés en communautés d’opinions) où "chaque internaute a le sentiment d’être le point central autour duquel le reste évolue. C’est l’individualisme de réseau [qui] devient une forme de sociabilité sur Internet, et ceci n’est pas sans conséquences sur la vie concrète, réelle des individus."
  • Ces communautés localisées dans ces espaces identifiés et identifiants reposent, comme cela est le cas dans le monde réel, sur des praxis et des comportements langagiers à valeurs lectales.
  • (Dunbar estime qu’ils représentent les deux tiers de nos conversations)
  • e temps suspend son vol, mais jamais ne l’arrête. Madeleine Pastinelli (op. cité), qui a étudié de très près le comportement d’un chat québécois (le canal #amitie25-qc), souligne comment cet espace doit être occupé en permanence, quitte à parler même lorsque l’on a plus rien à dire, en guise de processus compensatoire de l’absence de coprésence physique.
  • Concrètement, sur le net et chez les observateurs, nous retrouvons cette figure du sujet : l’internaute n’a d’existence dans la communauté qu’en fonction de son activité, d’abord évaluée quantitativement (nombre de "posts", d’ "amis"…), en une "identité calculée" pour reprendre la terminologie de Fanny Georges (2009).
  • L’existence numérique est ainsi déterminée par l’exigence de la publicité de soi, qui suppose le partage d’un cadre de référence et d’un code commun de communication.
  • Patrick Chardenet (2004, p. 71)
  • L’auteur souligne ainsi que les différentes thématiques abordées dans les échanges s’effacent généralement derrière le travail de la relation. Ce travail relationnel explique également le recours à la citation des autres internautes, amplifié par le dispositif technologique qui permet de reproduire à l’identique tout ou partie d’un message.
  • La dimension interactionnelle semble donc être au cœur du dispositif avec quelques différences marquées entre bavardage et clavardage, dont la non moindre est l’absence de rencontre des corps.
  • Si les dynamiques de la communication en distance rapprochée sont ici largement amputées (odeur, contact épidermique…), celle-ci semble bien créer les conditions d’une communication proche, favorisant les registres intimistes tels qu’on peut les retrouver sur beaucoup de forums et sites (cela reste bien sûr une hypothèse).
  • la construction de l’autre dans l’espace du média est extrêmement générale et anonyme. En même temps, cet autre fait partie du quotidien : on converse tous les jours avec lui et l’on passe ensemble des heures sur le réseau. Avec les médias électroniques, il devient possible de vivre dans un monde à la fois d’abstraction et de proximité" (p. 212).
  • S’il n’est pas question de circonscrire en quelques lignes une définition de l’identité, nous pouvons toutefois rappeler sa triple dimension :
  • dimension personnelle, subjective, d’abord, résultant d’une construction visant un "effet" d’unité dans la complexe hétérogénéité de la personnalité, permettant l’identification à/de soi dans la permanence.
  • dimension interpersonnelle, ensuite, c’est-à-dire co-construite dans la relation à autrui,
  • dimension sociale, enfin, en référence aux statuts et rôles préparés dans la société.
  • Dans les lignes qui suivent, nous considérons l’identité comme le résultat de l’intime interaction de ces trois dimensions. Mais ce résultat n’est pas homogène : il dépend, par exemple, du contexte.
  •  
    Dans l'espace virtuel du web social, les dynamiques subjectives se travaillent entre identité civile et identité numérique. Cet article, après avoir explicité les grandes caractéristiques de l'interaction dans le web social, s'attache à présenter ces deux bornes du continuum identitaire sur le net. Ce cadre posé, l'auteur s'attache au personnage-écran, une forme extrême de la subjectivité numérique, construite entre liberté et contrainte du système.
Emmanuel AURAY

L'UFC-Que Choisir met en demeure les réseaux sociaux - Les internautes doiven... - 0 views

  • Bon nombre de consommateurs ignorent donc que le réseau dispose de la faculté de modifier ou de supprimer l’accès au service fourni, et potentiellement aux données mises en ligne, sans que jamais sa responsabilité ne puisse être engagée
  • Quel que soit le degré de confidentialité souhaité par l’utilisateur, les réseaux et les tiers peuvent exploiter à loisir les données.
peir ric

4 approches pour définir et analyser l'e-réputation d'une organisation - Cadd... - 2 views

  • Ils viennent donner du sens aux documents en eux-mêmes, sont des indicateurs de l’opinion exprimée, permettent de redéfinir le contexte ou le sens donné à une opinion…
  • Lorsqu’une image (par exemple) est remise dans un contexte différent que celui d’origine (comme d’un blog à un autre), lorsque certains ajouts y sont faits (cf. mème et lolcats), l’interprétation possible de cette image devient différente.
  • l’analyse de l’identité numérique des internautes s’inscrit dans ce cadre documentaire.
  • ...9 more annotations...
  • La mémorisation : mais qu’est-ce que telle ou telle plate-forme conserve, comment, pourquoi ?...
  • La visibilité. Celle des contenus, des sources, des documents, voire des internautes.
  • un passage de l’influence à l’autorité réputationnelle, une nouvelle manière de hiérarchiser les informations sur le web qui est alors nécessaire d’appréhender pour mieux analyser son e-réputation…
  • Le traitement automatisé, qui englobe les questionnements précédents. Approche dans lequel est inclue celle des traces, autrement dit de ce que les systèmes conservent et de la manière dont ils les traitent par la suite
  • Si l’opinion suppose en partie une formulation par le groupe, et que par définition une opinion est toujours formulée (contrairement à un jugement), il n’en reste pas moins que celle-ci repose sur des expériences internes à un individu qu’il convient de questionner
  • une analyse quasi inaccessible de l’extérieur…
  • L’attention. Celle portée à tel ou tel contenu par exemple.
  • de s’auto-évaluer par l’analyse du contexte informationnel
  • En somme, de ne plus voir l’e-réputation comme la simple constatation de « ce qui se dit sur l’organisation », mais plutôt comme un outil décisionnel,
Julien PIERRE

Comment Facebook peut révéler votre homosexualité - Têtu - 0 views

  •  
    En combinant le profil (sexuel) d'un internaute avec celui de ses amis, il est possible de savoir quelles sont ses préférences (homo)sexuelles.
Eric Delcroix

La CNIL va se pencher sur les méthodes des recruteurs - 0 views

  •  
    La protection de la vie priv�e des internautes "tra�ables" via leurs e-mails, textos, blogs, et les r�seaux sociaux comme Facebook pr�occupe la CNIL. Mais aussi les m�thodes des employeurs pour se renseigner sur leurs salari�s sur la Toile : ce sera son cheval de bataille pour cette ann�e.
peir ric

Identité et mémoire : la réputation des internautes sur le Web | Figoblog - 0 views

  • acteur
  • enjeux liés à la mémoire individuelle
    • peir ric
       
      à mettre en lien avec mes billets sur l'histoire d'internet et l'identité numérique
    • peir ric
  • l’internaute crée ou met en ligne des contenus qui autrefois restaient dans sa sphère personnelle
  • ...10 more annotations...
  • alors que les contenus les plus institutionnalisés ou travaillés reposent sur un investissement technologique de leur créateur
  • dimension paradoxale de la permanence des contenus
  • Facebook confirme un usage des technologies en ligne destiné à renforcer des liens existants, des communautés déjà soudées
  • et donc tendent à disparaître lorsque celui-ci s’en désintéresse
  • es contenus générés par les utilisateurs et hébergés sur les plateformes 2.0 ont une permanence forte
  • C’est ainsi qu’apparaissent sur le Web 2.0 des « friches »
  • D’innombrables données sont stockées, parfois à l’insu de leurs producteurs, par des sociétés commerciales, constituant un réseau d’informations personnelles sur lesquelles repose la réputation des individus.
  • recoupement de ces informations
  • En réalité, si les internautes consentent à fournir une quantité croissante d’information personnelle sur les sites du Web 2.0, c’est parce que cette information, de plus en plus, est maîtrisée.
  • construire une image de soi
Julien PIERRE

Une arrestation en Croatie à cause de Facebook - 0 views

  •  
    CROATIE>Un internaute arrêté par la police croate. Il avait créé un groupe sur Facebook portant atteinte au premier ministre Sanader. A travers un photomontage, ce dernier était associé à Hitler. Accusé de nazisme, puis de pédophilie, le jeune homme a été
Julien PIERRE

Marc L*** - 0 views

  •  
    DEMENT>La revue LeTigre retrace la vie d'un internaute lambda, anonyme et anodin, mais dont on nous dévoile tout. Flickr+Youtube+Facebook+quelques autres sites et l'on découvre -mi fasciné mi inquiet- la vie de Marc L***.
Julien PIERRE

Les contributeurs web ne sont pas de grands communicants - 0 views

  •  
    "Le Net est un espace de mimétisme, où les semblables se rassemblent afin de célébrer ces ressemblances." D'après une enquête sociologique (échantillon de 100 internautes), les contributeurs wikipédia sont des introvertis qui compensent.
peir ric

Identité numérique et détournements - CaddE-Réputation - 1 views

  • Et, surtout, que la notion de web social amène celle de profils (sur les plates-formes), d’exposition de soi et de développement d’interactions et d’échanges entre internautes.
  • info-communicationnelle
  • Ce qui impact alors directement l’e-réputation, considérant entre autre que celle-ci repose sur la mise en contexte et l’interprétation que l’on fait du comportement de  quelqu’un ou quelque chose en fonction des informations qui circulent sur lui en ligne.
  • ...14 more annotations...
  •  l’ensemble des traces que nous laissons derrière nous [sur le web] ».
  • Traces qui peuvent être profilaires (les profils que l’on remplit), navigationnelles (laissées par la navigation sur les applications web) ou encore inscriptibles (contenu que l’on produit sur le web, et qui est généralement indexé donc mémorisé).
  • Nous ne nous inscrivons donc pas tous dans les mêmes cercles. Si Milgram nous a appris que nous étions tous connectés les uns aux autres à divers degrés, le web permet de faire une séparation entre ce que nous montrons aux uns et aux autres. Et c’est des relations que nous avons avec les cercles les plus « obscurs » que nous développons une identité numérique qui nous est propre, donc difficilement détournable.
  • Ses attributs identitaires (ses traces) sont à la fois indexés par les plates-formes qu’il utilise, par lui-même, par les autres, ils sont sans cesse réarticulés sémiotiquement parlant (redocumentarisés diront certains), changés de contextes, intégrés dans des bases de données, etc.
  • En résumé, et en gardant l’analogie documentaire (voire même plus loin, avec l’idée que nous sommes des « textes commentés par d’autres  textes »), il est intéressant de souligner que l’on peut falsifier et/ou détourner un document ou un texte (et encore plus son sens et sa possible interprétation)…
  • Idée qui se rapproche, de mon point de vue, de celle de la théâtralisation de soi de Goffman, où l’on choisit consciemment ou non ce que l’on souhaite projeter aux autres comme image de nous (de manière très schématique).
  • ces fameuses traces sont à la fois beaucoup plus et beaucoup moins que l’identité.
  • En bref, les réactions des contacts « proches » (les quelques contacts avec lesquels on échange constamment) face aux traces et à leur visibilité sont une forme de mise en contexte qui permettent de définir l’identité numérique d’un individu. Et, surtout, d’identifier un détournement.
  • le meilleur moyen est d’observer les échanges et contacts avec les cercles proches de l’IDN que l’on observe.
  • la réputation est avant tout (d’un point de vue informationnel) un système d’évaluation. Un ensemble de critères permettant de définir l’intérêt que l’on porte ou pas à quelqu’un d’autre, ou encore d’influer sur  le choix d’une information.
  • artant de ce principe, si le détournement change le sens des attributs identitaires, influe sur le contexte d’interprétation des signes que l’on émet, alors il modifie certains attributs réputationnels…donc la possible évaluation que les autres portent sur nous.
  • Le risque est donc là, le détournement des traces que l’on laisse peut redéfinir le sens qu’on leur donne, et donc biaiser l’évaluation que les autres portent sur nous.
  • Si le web est grand producteur de données, seule leur mise en contexte (par les autres notamment, la manière dont ils articulent, réarticulent les traces, les échanges, leur comportement face aux traces, etc.) permet de définir un début d’identité numérique.
  • Mais, pour ma part, je ne fouillerai pas jusque-là, l’idée étant ici de seulement souligner que le détournement de l’IDN est un détournement du sens, et que le contexte relationnel est un indicateur de l’impact de ce détournement.
peir ric

Le bouton "j'aime" de Facebook déclaré illégal en Allemagne - 1 views

  •  Il estime que le bouton ne respecte pas le droit allemand et communautaire sur la protection de la vie privée, puisqu'il permet de contrôler y compris l'activité d'internautes qui ne sont pas membres de Facebook.
  • "Facebook peut tracer tous les clics sur un site web, voir combien de temps je suis dessus, ce qui m'intéresse", explique-t-il. Et transmettre ces données aux Etats-Unis, sans l'autorisation des internautes concernés.
peir ric

Koukoutsaki - 2 views

  • Ces dernières comptabilisent 975 actions (messages et approbations) engagées par 97 participants sur une période d’environ un mois.
  • le déploiement des discussions (structuration des échanges, actes de langage, référents)
  • l’activité des intervenants (types et intensités d’engagement)
  • ...58 more annotations...
  • Dominique Cardon (2008) propose de cartographier ces outils selon la façon dont les participants se rendent visibles les uns aux autres, entre « être » et « faire », « réel » et « simulation ».
  • Eugenia Siapera (2012, p. 202), les médias sociaux se réfèrent à un ensemble souvent hétérogène de sites qui utilisent la technologie à des fins d’interaction sociale et de génération de contenu émanant des usagers.
  • Selon Danah Boyd et Nicole Ellison (2007), les sites de médias sociaux sont des services web qui permettent aux individus de construire un profil public ou semi-public au sein d’un système délimité, de connecter ce profil avec une liste de profils d’autres usagers, ainsi que de visualiser et naviguer au sein de cette liste et, selon les cas, au sein de ses différentes autres connexions.
  • Thomas Stenger et Alexandre Coutant (2013) élaborent une autre approche pour classifier les médias sociaux. Sur la base d’une analyse dite sociotechnique, fondée sur les fonctionnalités offertes par les plateformes (« affordances ») et sur les pratiques effectives des utilisateurs (« arts de faire »),
  • classification des sites de médias sociaux recourant à deux axes.
  • différenciation suivant la motivation qui sous-tend l’usage : l’amitié versus l’intérêt
  • Le second révèle les différents types de données publiés : le soi (éléments biographiques, préférences, etc.) versus les contenus tiers (vidéos, news, etc.)
  • « communautés virtuelles », à savoir des plateformes organisées autour d’un intérêt précis et dont la logique est celle de la publication de contenus tiers.
  • homophilie
  • individus qui se ressemblent les uns aux autres, en termes de goûts, de convictions, de comportements, etc.
  • des espaces « communautaires » virtuels basés sur ce que la sociométrie appelle « des liens faibles »
  • rassemblements formés en ligne par des personnes qui ne se connaissent pas le plus souvent mais dont la mise en réseau permet une meilleure circulation de contenus (Mercklé, 2004, p. 47-49)
  • L’importance du réseau a également été soulignée par Serge Proulx et Guillaume Latzko-Toth (2000)
  • sa vision essentialiste apportée par Ferdinand Tönnies (1887/1992)
  • l’approche constructiviste liée notamment à la pensée de Benedict Anderson (1983)
  • Pour parler des collectifs en ligne, les auteurs (ibid., p. 117) utilisent plutôt « la métaphore du point d’eau dans le désert » ou l’image du « “point de passage” […], pôle d’attraction précaire où les individus de provenances diverses se “rencontrent” ».
  • La notion de déterritorialisation est davantage relevée par ceux qui travaillent sur les populations diasporiques (Dufoix, 2010 ; Mattelart, 2007)
  • Arjun Appadurai (1996) parle d’ethnoscapes et de « nouveaux patriotismes »
  • Benedict Anderson (1998, p. 58-74) s’interroge sur l’apparition des « nationalismes à distance »
  • l’engagement en ligne « relève plutôt du potentiel que de l’effectif ; même si la technologie fournit les moyens pour son accomplissement, les contenus réels que les gens publient en ligne peuvent ne pas être à la hauteur d’un processus délibératif »
  • « sauf si quelqu’un rentre dans le cyberespace avec un engagement précis en termes de promotion d’une nation, la structure même du web tend subtilement mais de façon systématique d’affaiblir les orientations nationalistes préexistantes » (ibid., p. 167).
  • la question de la double médiation (Jouët, 1993, p. 101, 117) qui est inhérente aux outils informatisés : à la fois technique, dans sa manière à structurer la pratique, mais aussi sociale, en tant que « cadre de référence,
  • Celle-ci mettra en évidence comment un ensemble d’usagers dans un contexte donné détourne la vocation principale d’un dispositif technique, en même temps que ce dernier, dans son sens foucaldien (Foucault, 1977), délimite le périmètre d’action de ceux-ci.
  • L’auteur souligne par exemple que contrairement aux conversations orales, les messages des forums sont archivés, du moins pendant une certaine période.
  • « sans début ni fin
  • Quant au graphisme de l’interface de la plateforme LinkedIn, il crée et impose ses propres règles de communication
  • inachevé
  • impossible, pour un seul locuteur d’avoir une lecture globale des échanges
  • En ce sens, toutes les discussions au sein des groupes LinkedIn n’ont pas la même profondeur et elles ne sont pas construites dans un cadre temporel unifié.
  • L’absence de contexte paralinguistique s’avère un autre point qui distingue les discussions en CMO (communication médiatisée par ordinateur) des conversations de face-à-face.
  • ralentit la spontanéité qui caractérise l’oral, en empêchant par exemple les coupures des phrases entre interlocuteurs ou les interventions parallèles
  • spontanéité d’ordre émotionnel ne se trouve pas complètement évacuée
  • une histoire des échanges plus longue,
  • Comme dans une situation de face-à-face en revanche, une discussion en ligne peut impliquer différents types d’intervenants. Erving Goffman (1987, p. 15) distingue les participants ratifiés des locuteurs non ratifiés « qui ne font qu’entendre, par inadvertance ou non, qu’on les y ait ou non encouragés ».
  • On peut, dans un premier temps, distinguer les locuteurs qui s’engagent dans la plateforme en position initiative ou réactive.
  • les déclarations provoquent [tandis que] les réponses sont provoquées (Goffman, ibid., p. 57)
  • Tableau 1. Types d’intervenants dans les groupes de discussion LinkedIn et degrés d’engagement Types d’intervenants dans les groupes de discussion en ligne Degré d’engagement pris Locuteurs-gestionnaires des messages (rares) Engagement très fort Locuteurs en position initiative Engagement très fort Locuteurs en position réactive Engagement fort Locuteurs exprimant une approbation Engagement moyen Témoins-membres du groupe Engagement faible Témoins-membres de la plateforme (pour les groupes ouverts) Engagement très faible
  • Cela correspond en moyenne à 4 réactions par intervention initiative. Cependant, en dehors des calculs moyens, la réalité est différente : 68 lancements de discussion n’ont pas été développés, tandis que 28 interventions initiatives n’ont été accompagnées que de quelques approbations, ce qui signifie que presque la moitié des interventions initiatives (96 sur 200) est resté sans réponse explicite
  • dernières constituent plutôt des « paroles ouvertes » (Goffman, 1987, p. 68)
  • Graphique 1. Le développement des fils de discussion selon le nombre réponses-commentaires (interventions réactives). En abscisse, les fils de discussion ; en ordonnée, le nombre des réponses-commentaires.
  • Graphique 2. Le développement des fils de discussion selon le nombre d’approbations (« j’aime »). En abscisse, les fils de discussion ; en ordonnée, le nombre des approbations.
  • celle de la transformation des discours, résultat de la recontextualisation de ces derniers et des cadrages d’interprétation éventuellement apportés.
  • « Lors de l’accomplissement d’un acte de discours […], le locuteur exprime en général le contenu propositionnel avec l’intention qu’une correspondance soit établie entre le langage et le monde suivant une certaine direction d’ajustement.
  • la majorité des interventions initiées par les membres du groupe, à savoir 177 sur 200, sont d’ordre déclaratif.
  • ou bien, ce qui est beaucoup plus fréquent, ils publient un lien vers un article de presse, une vidéo, etc. (rediffusion d’un texte déjà existant).
  • À ce titre, il est important de noter la dominance de la rediffusion des contenus en tant qu’activité principale des discutants
  • La curation de contenus relève d’un processus de circulation de l’information qui fait partie de l’acte communicationnel (Charaudeau, 2005, p. 23), si l’on tient compte que, « dans la réalité, nous communiquons le plus souvent en ayant le désir d’informer l’autre » (Sacriste, 2007, p. 33)
  • La curation soulève au moins deux questions : celle du statut de l’auteur/éditeur, en tant que personne qui sélectionne et diffuse l’information médiatique parfois en rajoutant ses propres commentaires
  • Si la « réussite d’un acte de langage » (Trognon, 1993, p. 98) est liée à la suite que les locuteurs donnent à ce dernier, cette répartition inégale fournit un premier élément de réponse à propos de l’usage que font les usagers de la plateforme.
  • elle est nommée « sociale » car elle se distingue, du moins partialement, des processus algorithmiques que mettent en place des info-médiateurs comme Google
  • du travail expressif que font les internautes pour construire leur singularité numérique » (Cardon, 2011).
  • C’est le processus de construction identitaire qui se trouve au centre de cette production collective de sens, à une époque où « l’identité prend en effet la place des autres systèmes d’inscription, d’organisation et de régulation pour servir de support, de balise et de cadre aux échanges dans l’espace et le temps »
  • n le sait, la proportion de contenus véritablement produits par les utilisateurs reste globalement très faible ». Mais qui sont alors ces « curateurs », membres du groupe ? 
  • Il est ainsi à noter que les 200 interventions initiatives qui composent le corpus ont été lancées seulement par 55 participants (pour un groupe qui comptait déjà presque 3000 membres au moment de l’enquête)
  • Graphique 5. Nombre de discussions initiées par participant. En abscisse, les participants ; en ordonnée, le nombre des discussions initiées.
  • l’existence d’un modèle récurrent de participation (pattern of participation) au sein des groupes de discussion en ligne, avec un noyau de quelques membres contribuant à la majorité du contenu proposé, quelques membres périphériques intervenant de façon irrégulière et un grand nombre de « consommateurs passifs » (lurkers) lisant les discussions sans y participer.
  • Graphique 6. L’activité des « lanceurs » de discussions : interventions initiatives, réponses-commentaires, approbations. En abscisse, les participants ; en ordonnée, le nombre des posts par catégorie.
  • Graphique 7. L’activité des « non-laceurs » de discussions : réponses-commentaires, approbations. En abscisse, les participants ; en ordonnée, le nombre des posts par catégorie.
peir ric

Facebook peut vous suivre partout sur Internet, même si vous ne l'utilisez pas - 0 views

  • r la Commission de la protection de la vie privée, l'étude analyse le comportement des «cookies» de Facebook.
  • la Commission de la protection de la vie privée, l'étude analyse le comportement des «cookies» de Facebook.
  • les cookies de Facebook suivent les utilisateurs partout sur Internet, y compris lorsqu'ils se sont déconnectés du réseau social.
  • ...1 more annotation...
  • les internautes qui se rendent sur ce site pour se libérer des dizaines de cookies stockés sur leur ordinateur repartent pour deux ans de traçage.
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