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"Dans un appel vibrant lancé à partir de Manille, conjointement par les autorités françaises et philippines, en février 2015, nous étions tous individuellement et collectivement appelés à agir en faveur du climat. Aujourd'hui plus que jamais nous rappelons l'urgence d'une justice globale, d'une solidarité financière et technologique mondiale. L'appel se terminait de la sorte : « Nous appelons (…) tous les acteurs, les États (…) et les citoyens à jouer pleinement leur rôle dans la lutte contre le changement climatique et en particulier contre ses effets, et la réduction des risques de catastrophes naturelles liées au climat, par des efforts individuels ou des initiatives en coopération. »"

"La publication de l'encyclique du pape François sur l'écologie sera un des événements de l'année 2015. Si la date de sa publication reste un mystère, elle devrait intervenir entre son prochain voyage aux Philippines, touchés en 2013 par le typhon Haiyan, et la grande conférence mondiale sur le climat, prévue à Paris en décembre 2015."

"Aujourd'hui, je voudrais suggérer trois domaines-clés où vous avez une contribution significative à offrir à la vie de votre pays. Le premier est le défi de l'intégrité. (...) Un autre domaine où vous êtes appelés à donner votre contribution est celui de montrer de la préoccupation pour l'environnement. (...) Un dernier domaine où vous pouvez offrir une contribution vous est particulièrement cher à tous. C'est le soin des pauvres. "

"L'« envoyé spécial pour la planète » enchaîne les déplacements pour que la conférence climatique de Paris, en décembre, aboutisse à un accord. Au moment où François Hollande est en visite aux Philippines pour appeler à la mobilisation internationale autour des enjeux climatiques, La Vie a rencontré Nicolas Hulot et évoqué avec lui la préparation de cet événement."

"Alors que le pape François arrive aux Philippines ces jours-ci, un texte va lui-être présenté par le Cardinal Tagle qui annonce le lancement du Global Catholic Climate Movement. Ce Mouvement Catholique Mondial pour le Climat est une coalition internationale, première en son genre, de catholiques de nombreux pays, continents, et de modes de vie. En voici la présentation détaillée."

"À l'appel des Églises, deux cents marcheurs convergent vers Paris, depuis l'Allemagne, le Royaume-Uni, les Philippines et l'est de l'Afrique."

"Mardi 1er décembre Des milliers de personnes, dans le monde entier, ont commencé le Jeûne pour le climat en novembre 2013 (typhon aux Philippines) en solidarité avec les victimes de catastrophes météorologiques extrêmes."

"Je résume : il y a peu de temps, Denis Viénot, secrétaire général de Justice et Paix, et Adrien Chaboche, secrétaire général des EEUdF, m'ont demandé d'animer un temps particulier lors de la Journée des religions pour le climat. Ils n'entrent pas trop dans les détails et j'accepte. Pour rendre service, parce que je suis touchée qu'ils aient pensé à moi, parce que le réchauffement climatique m'angoisse, parce que je trouve formidable que les religions du monde se mobilisent autour de la COP21. Et me voilà embarquée dans le rôle de Mme Loyal, à accueillir sur scène des responsables religieux du monde entier, des pèlerins, des politiques. Le tout, détail qui m'a valu quelques insomnies, en anglais, pendant une heure ! « Que diable suis-je allée faire dans cette galère ? » La veille, Molière passe en boucle dans ma tête. Pas Shakespeare ! Et, bien sûr, je ne remercierai jamais assez ces deux-là de m'avoir proposé ce défi. Car, évidemment, j'ai reçu au centuple le peu que j'ai donné. Échanger quelques mots avec l'archevêque Thabo Makgoba, impressionnant de charisme, saluer le Philippin Yeb Sano, entamer deux pas de danse avec l'évêque luthérien Heinrich Bedford-Strohm, assister au plus près aux discours de Nicolas Hulot et de Christiana Figueres, entonner avec les participants We shall overcome (lire p. 4). Le plus extraordinaire fut sans doute le mélange entre l'énorme travail de préparation des organisateurs et la petite étincelle de l'improvisation, du moment gratuit, de l'inattendu, qui embrase les cœurs et les esprits. Elle se prénomme Espérance..."

"Connu pour avoir lancé l'idée du jeûne pour le climat, il porte la voix de ceux qui ne sont pas entendus."

"Les catastrophes climatiques ont généré près de 25 millions de déplacements en 2019, selon le rapport publié le 28 avril par le Centre de surveillance des déplacements internes (IDMC). Un article de notre partenaire le Journal de l'environnement. L'an dernier, 1 900 catastrophes ont forcé 24,9 millions de personnes à quitter leur foyer. Selon l'IDMC, 2019 rejoint ainsi la liste des années noires aux côtés de 2010 (42,4 M) et 2012 (30,1M). Ces nouveaux déplacés à cause d'une catastrophe ont été trois fois plus nombreux que les déplacés liés aux conflits et aux violences (8,5M en 2019). Cyclones et ouragans La grande majorité de ces déplacements est due à des événements climatiques extrêmes (23,9M), dont le cyclone Fani en Inde et au Bangladesh, les cyclones Kenneth et Idai au Mozambique, et l'ouragan Dorian aux Bahamas, le reste étant lié à des séismes ou à des éruptions volcaniques. Asie et Pacifique L'Inde est le pays le plus touché (5M), suivi par les Philippines (4M), le Bangladesh (4M), la Chine (4M) et les États-Unis (916 000). Globalement, les populations les plus frappées vivent en Asie de l'Est, du Sud, et dans le Pacifique. Moins touchées, l'Europe et l'Asie centrale ont enregistré 101 000 déplacements. Déplacés historiques Tous ces nouveaux déplacés s'ajoutent aux 5,1 M de personnes qui vivent toujours loin de chez eux, dans 95 territoires, à cause d'une catastrophe. Dont les Afghans qui ont fui sécheresses et inondations au cours des dernières années. Déplacements préventifs L'IDMC déplore que les pays à la recherche de solutions pour gérer et mettre fin à ces déplacements n'aient aucun référentiel sur lequel s'appuyer. Une note positive toutefois : des évacuations préventives ont été réalisées en 2019 dans plusieurs pays d'Asie. Ce qui a permis de sauver des vies. Les déplacés du SRAS-CoV-2 Il faudra s'attendre à de mauvais chiffres en 2020, Covi