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"Au Nigeria, un conflit majeur oppose bergers nomades et agriculteurs. Ces heurts ont déjà causé la mort de 2 500 personnes, déplacé 62 000 autres et entraîné la perte de 13,7 millions de dollars de recettes. Rien qu'en janvier 2018, le conflit a fait 168 victimes. Les bergers sont surtout des Peuls, peuple majoritairement musulman qui vit dispersé en Afrique de l'Ouest. Les agriculteurs sont eux principalement chrétiens. Quand la violence éclate entre ces deux groupes et se concrétise par des destructions symboliques d'églises, rien d'étonnant qu'au Nigeria comme ailleurs, on explique que le conflit est motivé par la religion et l'origine éthnique des populations qui s'affrontent. Mais quelque chose manque cruellement pour bien comprendre la situation ; et ce quelque chose c'est la situation environnementale du pays. Le Nigeria s'étend sur plus de 1 000 km : le Sud y est verdoyant et tropical tandis que le Nord côtoie le désert du Sahara. Il faut également rappeler que le désert se déplace vers le sud à un rythme de 600 mètres par an. Il y a aussi la situation dramatique du lac Tchad, dans le nord-est du pays, qui est pratiquement asséché.Les bergers peuls, qui dépendaient autrefois du lac, ont ainsi dû se déplacer vers le sud à la recherche de pâturage et d'eau pour leur bétail. Or plus l'on se dirige vers le sud, plus la population se christianise ; c'est ainsi que des conflits ayant pour cause l'accès aux ressources naturelles prennent des airs de tensions religieuses."

"À l'occasion du 60e anniversaire de la république fédérale du Nigeria, la Conférence des évêques catholiques du Nigeria (Cbcn) a publié un message intitulé « Appel urgent pour sauver le Nigeria de l'effondrement total ». "

"L'ONG Portes Ouvertes a dénoncé, lundi 25 avril, la « violence continue » contre les chrétiens dans le nord du Nigeria, qui a fait des milliers de victimes et plus d'un million de déplacés, évoquant « une menace pour la survie de l'Église » dans ces régions."

"La récente vague d'enlèvements de prêtres et de religieux constitue « une attaque contre l'Église », a affirmé le P. Sylvester Onmoke, nouveau Président de l'Association des prêtres diocésains du Nigeria."

"Les Églises membres du Conseil œcuménique des Églises (COE) au Nigeria, représentées par le Conseil chrétien du Nigeria (CCN), sont activement engagées dans le processus électoral, notamment en qualité d'observatrices des récentes élections qui se sont tenues au niveau national. Ce faisant, elles donnent corps à leur conviction affirmée selon laquelle la participation concrète des Nigérians dans le processus de gouvernance est essentielle pour édifier l'avenir du pays."

"Des centaines de fidèles catholiques ont assisté vendredi à l'inauguration dans un village du sud-est du Nigeria d'une statue de Jésus de plus de huit mètres de haut commandée par un riche homme d'affaires nigérian, qui affirme qu'il s'agit de "la plus grande" du continent. "

"Le Nigeria a besoin d'une renaissance spirituelle sincère, morale et nationale, tel est l'appel du cardinal John Onaiyekan. L'archevêque d'Abuja s'exprimait au cours de l'assemblée plénière des évêques nigérians qui s'est tenu ces derniers jours sur le thème "L'Église catholique : promouvoir la miséricorde, la justice sociale et la paix". Une occasion de rappeler combien l'Église du Nigeria est impliquée dans la transformation de la société, dans un pays où les défis ne manquent pas."

"Les responsables chrétiens de l'Etat du Plateau dans le centre du Nigeria s'alarment des violences envers les agriculteurs chrétiens et demandent au gouvernement de prendre des mesures. "

"Les évêques catholiques du Nigeria ont fermement condamné l'attaque du mardi 24 avril contre une église catholique par des éleveurs nomades. Ils décrivent ces attaques comme «horribles, barbares et sataniques». Ils ont évoqué ce drame avec le Pape François lors d'une audience privée, ce 26 avril, dans le cadre de leur visite ad limina. "

"15 septembre 2017, communiqué de l'Assemblée plénière de la Conférence des évêques du Nigeria"

"Au Nigeria, la satisfaction du Cardinal John Onaiyekan après la récente libération de deux des 276 lycéennes enlevées le 14 avril 2014 par la secte islamiste Boko Haram. «Si nous commençons à trouver les jeunes filles enlevées à Chibok, cela constitue un signe du fait que l'organisation de Boko Haram s'écroule finalement», affirme l'archevêque d'Abuja, à l'agence de presse Fides. Malgré l'action de l'armée nigériane contre la secte islamiste, le cardinal Onaiyekan précise néanmoins que la situation d'insécurité générale dans laquelle vit le pays reste préoccupante. "

"Au Nigeria, huit chrétiens ont été brûlés vifs à Talatu Mafara, dans l'État de Zamfara, au nord-ouest du pays. Un étudiant chrétien accusé de blasphème s'est réfugié dans la maison d'une famille chrétienne pour échapper à une horde de musulmans en colère. Ces derniers ont mis le feu à l'habitation, ne laissant aucune possibilité à la famille de s'en sortir, La scène d'horreur a été filmée, provoquant une vive réprobation dans le pays."

"En moins d'une décennie, près de 1500 chrétiens ont été tués dans le nord du Nigeria. Au cours de la période 2006-2014, 1,3 million d'autres ont été contraints de fuir la région alors que 13 000 églises ont été soit détruites soit abandonnées. C'est ce qu'affirme Mgr Joseph Bagobiri, l'évêque de Kafanchan, une ville de l'Etat de Kaduna. Il présentait son rapport intitulé "L'impact de la violence persistante sur l'Église dans le nord du Nigeria", lors d'une conférence tenue au siège des Nations Unies à New York."

"Quelque 10.000 chrétiens sont morts du fait de persécutions dans le nord du Nigeria à majorité musulmane de 2006 à 2014, a déclaré aujourd'hui Portes ouvertes, une organisation non gouvernementale basée à Strasbourg"

"Mgr Charles Hammawa, à la tête du diocèse de Jalingo au Nigeria, dans la partie est du pays, reste inquiet. Les attaques de Boko Haram sont aujourd'hui réduites, mais des agressions de paysans chrétiens par des Peuls musulmans, gardiens de troupeaux étrangement bien armés, se multiplient. Une stratégie délibérée"

"Lors d'un entretien avec l'AED, le cardinal John Onaiyekan, archevêque d'Abuja la capitale du Nigeria, a affirmé que de nombreux combattants de Boko Haram pourraient renoncer à la violence si on leur accordait l'asile. En effet, selon le cardinal, près de 80 % d'entre eux ne partagent pas l'idéologie islamiste du groupe terroriste et sont donc susceptibles de déposer les armes et de partir."

Presse La croix Andrea Riccardi : « Se mobiliser pour les droits des chrétiens au Nigeria ACY - vu le 20/06/2012

"Le pape François a reçu en audience, samedi 22 mars, le président de la République fédérale du Nigeria, Jonathan Goodluck, chrétien protestant originaire du Sud du pays. Selon un communiqué de la salle de presse du Saint-Siège, ils ont tous deux condamné toute forme de violence, sans toutefois mentionner de manière explicite la secte islamiste Boko Haram. Ils ont par ailleurs exprimé le souhait qu'une cohabitation pacifique soit rétablie rapidement dans tout le pays."

"Les communautés chrétiennes du Nord-est du Nigeria sont prises dans la guerre menée par les islamistes de Boko Haram."

"Au Nigeria, la conférence épiscopale rappelle aux prêtres et consacrés qu'ils ne peuvent prendre part à la campagne électorale pour les élections générales de février 2019 ni afficher une option politique"