A l'heure de l'Internet des Objets, le nombre d'écrans auxquels nous sommes susceptibles de nous connecter ne cesse de grandir. Cette fragmentation des médias et des audiences reste paradoxalement complémentaire, puisqu'elle est à l'origine d'un comportement appelé Multitasking. Pour ceux qui peinent à définir cette approche, il s'agit de notre capacité à réaliser différentes tâches en simultané, plus précisément à utiliser plusieurs moyens de communication en même temps.
Pour Benoît Sarazin, consultant spécialiste de la question : « l'innovation de rupture consiste en un changement de concept pour les clients. En général, elle apporte des bénéfices radicalement supérieurs à un coût radicalement inférieur.
"Parmi les ruptures récentes, on citera le passage de la télévision à l'ordinateur personnel (PC), du téléphone au smartphone, du logiciel qu'on installe sur son ordinateur aux outils 100 % en ligne sur le web (aussi appelé « nuage », en anglais : cloud computing).
Le numérique constitue une rupture technologique majeure, sans doute aussi importante que la découverte du feu ou de l'agriculture ! Un postulat que nous osons émettre ici..."
"Le terme de « technologie de rupture » (disruptive technology en anglais) fut introduit et argumenté par Clayton M. Christensen dans son livre The Innovator's Dilemma, publié en 1997. Dans la suite de son ouvrage, intitulé The Innovator's Solution, Christensen utilise le terme plus générique d'innovation de rupture parce qu'il reconnaît que peu de technologies peuvent être effectivement dites de rupture ou de continuité. C'est au contraire leur usage effectif qui peut avoir un effet de rupture"
"Web 1, 2, 3... Chaque niveau semble éloigner l'utilisateur des contingences matérielles et techniques, apporter de la transparence dans les échanges, et ouvrir sur de nouvelles fonctionnalités. Et comme la fonction crée l'organe, cela change en profondeur l'ensemble de la société."