Les syndicalistes se sont pris à imaginer le retour au bercail de milliers de carcasses à losange. Par wagons, camions – ceux qui pénètrent l’usine à vide et repartent à plein –, barges ou péniches. Et des ouvriers, plus nombreux encore qu’aujourd’hui, de désosser des Renault, leurs bébés, les yeux fermés ; trier en initiés les différents métaux, plastiques, verres et textiles ; partager le butin entre les aciéries de Dunkerque, les fonderies de Lorient, Cléon, et autres industries locales (huiles usagées)... et enfin construire d’autres Renault.