«J'ai longuement parlé (NDLR : samedi par téléphone) avec le colonel Kadhafi. Il m'a donné l'assurance que nos compatriotes seraient protégés. Aucun problème ne s'est posé, ni ne se pose entre nos deux pays.»«Si nous mettons un genou en terre, nous avons déjà perdu»Ces déclarations rassurantes ne font cependant pas l'unanimité à Rome. Mardi dans le Corriere della Sera, le président du Sénat, Marcello Pera, qui appartient au parti Forza Italia du premier ministre, appelait à ne pas sous-estimer le danger d'une «interprétation violente de l'islam visant à semer la haine contre l'Occident. Si nous demandons pardon, si nous mettons un genou en terre, nous avons déjà perdu». Dénonçant le «syndrome injustifiable du sens de culpabilité qui nous paralyse», il estimait nécessaire de mettre les Etats arabes et islamiques «devant leurs responsabilités». sac a main longchamp en cuir pas cher Au Parlement, les ministres des Affaires étrangères, Gianfranco Fini, et de l'Intérieur, Beppe Pisanu, se sont appliqués à faire valoir que la provocation anti-islamique à l'origine des violences de Benghazi était un acte isolé et condamnable du ministre des Réformes, Roberto Calderoli, limogé depuis. Les deux ministres ont toutefois souligné que les musulmans sont déjà 20 millions en Europe et que leur nombre devrait doubler en dix ans pour atteindre 10% de la population. Pour Gianfranco Fini, «le véritable problème ne réside pas dans les discutables caricatures danoises. Mais dans la vague de violence globale déclenchée par l'intégrisme islamique et dont Benghazi n'est qu'un épisode». L'ACCUEIL a été royal. A Bangkok, Jacques Chirac a été reçu avec tous les égards par le roi Bhumibol Adulyadej. A 78 ans, le doyen mondial des têtes couronnées célèbre en 2006 ses soixante années de règne sous le nom de Rama IX. sac a main longchamp kate moss pas cher Le souverain, immensément respecté dans son pays et qui se déplace rarement, était hier au pied de l'avion présidentiel. Avec son hôte, il a traversé en limousine couleur crème une capitale pavoisée de tricolore et ornée de portraits géants de Jacques et Bernadette Chirac. Toujours à ses côtés, il a pris place sous un pavillon tout en dorures, le palais du gouverneur, où le président français a reçu les clefs de la ville.Agenouillés le long du tapis rouge, des enfants en costume traditionnel répandaient des pétales de fleurs sous les pas du visiteur. Apparemment en pleine forme après 14 heures d'avion, le chef de l'Etat a largement improvisé son discours pour vanter avec enthousiasme «une des plus belles villes du monde» où, a-t-il souligné, quelque 130 000 touristes français se rendent chaque année. Hier soir, un dîner d'Etat était donné en son honneur au palais royal par Bhumibol et la reine Sirikit.Sans doute fallait-il ce faste pour commencer à rattraper le temps perdu. sac a main longchamp noir pas cher Car si les deux pays se connaissent depuis longtemps, leurs relations n'ont pas toujours été à la hauteur. Jacques Chirac a rappelé la venue des ambassadeurs de Siam qui «avaient tant impressionné le roi Louis XIV et la cour de Versailles». Mais il aura fallu attendre 350 ans pour que soit organisée cette première visite d'Etat d'un président français. «Pour la première fois, il n'y a plus de contentieux entre nous et une vraie volonté de part et d'autre de développer les liens», dit-on de source diplomatique. Pousser la concertationAvec la Thaïlande, qui reste très suiviste par rapport aux Etats-Unis, Paris veut pousser la concertation et lancer des projets de coopération, en Asie du Sud-Est mais aussi en Afrique (notamment à Madagascar). Autre initiative à concrétiser, un visa touristique qui, à partir de la Thaïlande, permettrait aux visiteurs de rayonner dans la région.La signature de gros contrats n'est pas prévue durant la visite.
Au Parlement, les ministres des Affaires étrangères, Gianfranco Fini, et de l'Intérieur, Beppe Pisanu, se sont appliqués à faire valoir que la provocation anti-islamique à l'origine des violences de Benghazi était un acte isolé et condamnable du ministre des Réformes, Roberto Calderoli, limogé depuis. Les deux ministres ont toutefois souligné que les musulmans sont déjà 20 millions en Europe et que leur nombre devrait doubler en dix ans pour atteindre 10% de la population. Pour Gianfranco Fini, «le véritable problème ne réside pas dans les discutables caricatures danoises. Mais dans la vague de violence globale déclenchée par l'intégrisme islamique et dont Benghazi n'est qu'un épisode». L'ACCUEIL a été royal. A Bangkok, Jacques Chirac a été reçu avec tous les égards par le roi Bhumibol Adulyadej. A 78 ans, le doyen mondial des têtes couronnées célèbre en 2006 ses soixante années de règne sous le nom de Rama IX. sac a main longchamp kate moss pas cher Le souverain, immensément respecté dans son pays et qui se déplace rarement, était hier au pied de l'avion présidentiel. Avec son hôte, il a traversé en limousine couleur crème une capitale pavoisée de tricolore et ornée de portraits géants de Jacques et Bernadette Chirac. Toujours à ses côtés, il a pris place sous un pavillon tout en dorures, le palais du gouverneur, où le président français a reçu les clefs de la ville.Agenouillés le long du tapis rouge, des enfants en costume traditionnel répandaient des pétales de fleurs sous les pas du visiteur. Apparemment en pleine forme après 14 heures d'avion, le chef de l'Etat a largement improvisé son discours pour vanter avec enthousiasme «une des plus belles villes du monde» où, a-t-il souligné, quelque 130 000 touristes français se rendent chaque année. Hier soir, un dîner d'Etat était donné en son honneur au palais royal par Bhumibol et la reine Sirikit.Sans doute fallait-il ce faste pour commencer à rattraper le temps perdu. sac a main longchamp noir pas cher
Car si les deux pays se connaissent depuis longtemps, leurs relations n'ont pas toujours été à la hauteur. Jacques Chirac a rappelé la venue des ambassadeurs de Siam qui «avaient tant impressionné le roi Louis XIV et la cour de Versailles». Mais il aura fallu attendre 350 ans pour que soit organisée cette première visite d'Etat d'un président français. «Pour la première fois, il n'y a plus de contentieux entre nous et une vraie volonté de part et d'autre de développer les liens», dit-on de source diplomatique. Pousser la concertationAvec la Thaïlande, qui reste très suiviste par rapport aux Etats-Unis, Paris veut pousser la concertation et lancer des projets de coopération, en Asie du Sud-Est mais aussi en Afrique (notamment à Madagascar). Autre initiative à concrétiser, un visa touristique qui, à partir de la Thaïlande, permettrait aux visiteurs de rayonner dans la région.La signature de gros contrats n'est pas prévue durant la visite.
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