De nombreuses personnalités se rendent alors à Choisy-le-Roi pour échanger avec la délégation vietnamienne. D'Aragon à Sartre en passant par Raymond Aubrac et Jane Fonda. ??à la fin des années 1960, j'étais étudiante à Paris. La capitale était en proie aux manifestations de mai?1968. Alors, en pleine guerre, le Vietnam était devenu un symbole de la lutte pour la liberté, et les Fran?ais l'utilisaient dans leurs slogans??, rappelait T?n N? Thi Ninh, lors d'une conférence à Hanoi, le 17?janvier dernier. Durant les manifestations parisiennes, étudiants et ouvriers scandent : ??H? ! H? ! H? Chi Minh??, signant ainsi leur total soutien aux guerres de libération coloniales. Des milliers de jeunes vivent alors leur première expérience militante. Bottes Burberry pas cher ?Le général de Gaulle avait pris conscience, certes tardivement, des erreurs de la France après Diên Biên Phu. Il mit en garde le président américain de l'impossibilité pour eux de gagner cette guerre, hélas ! il ne fut pas entendu??, se souvient Hélène Luc, secrétaire du PCF de Choisy à l'époque. Les accords de Paris prévoyaient, notamment, le retrait des forces terrestres américaines et la libération des prisonniers par Hanoi. Suivront deux ans d'une lutte sans merci pour l'indépendance et l'unification du Vietnam. ??à mon avis, la plus grande le?on que le peuple vietnamien a pu tirer de son histoire, c'est de s'unir pour l'objectif commun. Ce fut la clé du succès du passé, et il en sera de même pour le présent et le futur??, explique Mme?Nguyên Thi Binh.Quarante ans plus tard, dans le cadre des années croisées France-Vietnam 2013-2014, voilà Choisy-le-Roi replongée dans son histoire. Burberry Boutique en ligne Ce soir, à 20?heures, au cinéma Paul-éluard, sera projeté le film de Daniel Roussel et Yann de Sousa, Seul celui qui veille sait que la nuit est longue, qui mêle images d'archives et témoignages des acteurs sur les coulisses des négociations. Demain, Le Royal accueille une journée de rencontres et de réflexions autour de Nguyên Thi Binh, l'ambassadeur honoraire et membre de la délégation de l'époque Trinh Ngoc Tha?, l'ambassadeur honoraire Henri Froment-Meurice, l'historien Alain Ruscio et Hélène Luc. Samedi, sera inaugurée la place des Accords-de-Paris et une stèle de la paix. Lina SankariAngela Davis L'Irak, acte inaugural d'une offensive globaleLa guerre en Irak est une guerre qui ?n'aurait jamais d? avoir lieu. ?Rappelons-nous la mobilisation massive, dans le monde entier, en 2003, pour dire non à cette guerre. Un million de personnes dans les rues de New York, autant dans les rues de Paris.. Burberry pas cher . L'administration Bush a exploité sans vergogne les attaques du 11?septembre pour conduire une guerre impérialiste, dirigée contre le peuple irakien. Nous ne devrions jamais oublier les dommages irréparables causés à l'Irak, la destruction du patrimoine culturel de l'antique Mésopotamie, qui témoignait ?de l'histoire même de l'humanité. Mais il n'y eut pas seulement ces dommages causés à l'Irak, à son peuple, ?à son histoire, à sa culture. L'administration Bush a fait ?de cette agression l'acte inaugural d'une offensive globale, ?de cette tristement célèbre ??guerre contre le terrorisme??. Nous en subissons encore, dix ans plus tard, les conséquences : la montée du racisme, singulièrement ?de l'islamophobie, aux états-Unis mais aussi partout ?dans le monde ; la fermeture des possibilités de résistance politique à travers le patriot act, une loi dont les effets durables se font toujours sentir, à ce jour, aux états-Unis. ?La répression politique qui a accompagné la guerre en Irak s'est traduite, entre autres, par la généralisation du recours ?à la torture et à la détention arbitraire. burberry pas cher homme Abou Ghraib restera ?à jamais gravé dans les mémoires de ceux qui luttent ?pour la justice. Ceux qui eurent à subir la torture en ces lieux en ressentent, aujourd'hui encore, des effets à long terme ?qui sont à peine imaginables. Il y eut Abou Ghraib, mais ?il y eut aussi d'autres prisons où se pratiquait la torture. ?En Afghanistan ou dans les prisons secrètes de la CIA ?à travers le monde. Ce dixième anniversaire du début ?de la guerre en Irak nous interpelle, enfin, sur la persistance de Guantanamo. Nous devrions, à l'occasion de ce funeste anniversaire, émettre un appel plus résolu, plus fort ?en faveur de la fermeture de la prison de Guantanamo. ?Ce lieu échappant à toute légalité doit fermer, maintenant.
started by wfserena on 17 Dec 14
?Le général de Gaulle avait pris conscience, certes tardivement, des erreurs de la France après Diên Biên Phu. Il mit en garde le président américain de l'impossibilité pour eux de gagner cette guerre, hélas ! il ne fut pas entendu??, se souvient Hélène Luc, secrétaire du PCF de Choisy à l'époque. Les accords de Paris prévoyaient, notamment, le retrait des forces terrestres américaines et la libération des prisonniers par Hanoi. Suivront deux ans d'une lutte sans merci pour l'indépendance et l'unification du Vietnam. ??à mon avis, la plus grande le?on que le peuple vietnamien a pu tirer de son histoire, c'est de s'unir pour l'objectif commun. Ce fut la clé du succès du passé, et il en sera de même pour le présent et le futur??, explique Mme?Nguyên Thi Binh.Quarante ans plus tard, dans le cadre des années croisées France-Vietnam 2013-2014, voilà Choisy-le-Roi replongée dans son histoire. Burberry Boutique en ligne Ce soir, à 20?heures, au cinéma Paul-éluard, sera projeté le film de Daniel Roussel et Yann de Sousa, Seul celui qui veille sait que la nuit est longue, qui mêle images d'archives et témoignages des acteurs sur les coulisses des négociations. Demain, Le Royal accueille une journée de rencontres et de réflexions autour de Nguyên Thi Binh, l'ambassadeur honoraire et membre de la délégation de l'époque Trinh Ngoc Tha?, l'ambassadeur honoraire Henri Froment-Meurice, l'historien Alain Ruscio et Hélène Luc. Samedi, sera inaugurée la place des Accords-de-Paris et une stèle de la paix. Lina SankariAngela Davis L'Irak, acte inaugural d'une offensive globaleLa guerre en Irak est une guerre qui ?n'aurait jamais d? avoir lieu. ?Rappelons-nous la mobilisation massive, dans le monde entier, en 2003, pour dire non à cette guerre. Un million de personnes dans les rues de New York, autant dans les rues de Paris.. Burberry pas cher
. L'administration Bush a exploité sans vergogne les attaques du 11?septembre pour conduire une guerre impérialiste, dirigée contre le peuple irakien. Nous ne devrions jamais oublier les dommages irréparables causés à l'Irak, la destruction du patrimoine culturel de l'antique Mésopotamie, qui témoignait ?de l'histoire même de l'humanité. Mais il n'y eut pas seulement ces dommages causés à l'Irak, à son peuple, ?à son histoire, à sa culture. L'administration Bush a fait ?de cette agression l'acte inaugural d'une offensive globale, ?de cette tristement célèbre ??guerre contre le terrorisme??. Nous en subissons encore, dix ans plus tard, les conséquences : la montée du racisme, singulièrement ?de l'islamophobie, aux états-Unis mais aussi partout ?dans le monde ; la fermeture des possibilités de résistance politique à travers le patriot act, une loi dont les effets durables se font toujours sentir, à ce jour, aux états-Unis. ?La répression politique qui a accompagné la guerre en Irak s'est traduite, entre autres, par la généralisation du recours ?à la torture et à la détention arbitraire. burberry pas cher homme Abou Ghraib restera ?à jamais gravé dans les mémoires de ceux qui luttent ?pour la justice. Ceux qui eurent à subir la torture en ces lieux en ressentent, aujourd'hui encore, des effets à long terme ?qui sont à peine imaginables. Il y eut Abou Ghraib, mais ?il y eut aussi d'autres prisons où se pratiquait la torture. ?En Afghanistan ou dans les prisons secrètes de la CIA ?à travers le monde. Ce dixième anniversaire du début ?de la guerre en Irak nous interpelle, enfin, sur la persistance de Guantanamo. Nous devrions, à l'occasion de ce funeste anniversaire, émettre un appel plus résolu, plus fort ?en faveur de la fermeture de la prison de Guantanamo. ?Ce lieu échappant à toute légalité doit fermer, maintenant.