Ce chirurgien-dentiste de 50 ans au tempérament sanguin, qui s'est autrefois marié selon le rite celtique, avec hydromel et force invocations du dieu Taranis (Seigneur de la foudre chez les Gaulois), est un habitué des provocations. Invité un jour à expliquer ce qu'il pensait de l'Islam, il avait estimé «trop gratifiant de le définir comme une civilisation». Récemment interpellé à la télévision par une journaliste palestinienne, il avait déclaré «ne pas vouloir répondre à cette dame colorée». Il considère avec le même mépris les Italiens du Sud, qu'il appelle des «culs-terreux».Le leader de l'Alliance nationale et ministre des Affaires étrangères Gianfranco Fini a été le premier à le reprendre, l'invitant dès jeudi à se montrer «plus responsable» : «Un ministre ne se comporte pas de la sorte.» Mais tout a dégénéré le lendemain à Benghazi, après la prière du vendredi dans les mosquées. Dans cette petite ville de Cyrénaïque où résident une centaine d'Italiens, une foule en colère a convergé vers le consulat d'Italie, seule représentation diplomatique d'un pays occidental.Sacs Longchamp Jacquard pas cher Huit employés et une femme se trouvaient à l'intérieur. La police a ouvert le feu quand les protestataires ont voulu forcer les portes. Le lendemain, le ministre libyen de l'Intérieur a été relevé de ses fonctions.Incident programmé ?Difficile cependant de croire à une explosion spontanée de colère. Dès jeudi, le président du Congrès général du peuple (Parlement) libyen appelait à rompre les relations avec l'Italie face à «cette nouvelle et odieuse croisade contre l'Islam». Pour le Corriere della Sera, «l'explosion de violence était déjà décidée. Kadhafi ne cherchait qu'un prétexte.Sacs de Voyage Longchamp pas cherCalderoli le lui a offert».Il ne restait plus à Silvio Berlusconi qu'à jouer les pompiers. Interrompant une tournée électorale, il a regagné précipitamment l'Italie vendredi soir pour consulter ses alliés. Et obtenir d'Umberto Bossi qu'il retire son ministre du gouvernement. Roberto Calderoli s'est exécuté samedi de mauvaise grâce, promettant de prendre sa revanche. L'incident pourrait coûter les élections du 9 avril au président du Conseil, qui remontait pourtant dans les intentions de vote après une série d'erreurs accumulées par le centre-gauche. Srebrenica, le massacre qui poussa les puissances à intervenir LE 11 JUILLET 1995, l'armée des Serbes de Bosnie, conduite par Ratko Mladic, s'empare de l'enclave musulmane de Srebrenica, que le Conseil de sécurité de l'ONU avait pourtant décrétée «zone protégée» plus de deux ans auparavant.Longchamp Le Pliage pas cher Le bataillon de parachutistes néerlandais censé la défendre ne tira pas un coup de fusil et se laissa désarmer. Son chef de corps avait réclamé, en vain, un appui aérien des chasseurs bombardiers de l'Otan. Le général français Bernard Janvier, chef militaire des Casques bleus en Bosnie à l'époque, lui refusa, pour des raisons aujourd'hui encore peu éclaircies.Une exécution de masseJuste après la prise de l'enclave, les vieillards, les femmes et les enfants furent embarqués dans des autocars, pour être conduits vers Tuzla, ville sous le contrôle du gouvernement bosniaque dirigé par le Musulman Izetbegovic. Des caméras serbes filmèrent Ratko Mladic au centre de Srebrenica, en train de distribuer des bonbons aux enfants et de rassurer leurs parents sur leur sort.Beaucoup de familles s'étaient réfugiées dans le camp de base hollandais, au hameau de Potocari (à 8 km de la bourgade de Srebrenica). Là, devant les Casques bleus néerlandais, les hommes et les adolescents en âge de combattre furent séparés des femmes et des enfants.
Huit employés et une femme se trouvaient à l'intérieur. La police a ouvert le feu quand les protestataires ont voulu forcer les portes. Le lendemain, le ministre libyen de l'Intérieur a été relevé de ses fonctions.Incident programmé ?Difficile cependant de croire à une explosion spontanée de colère. Dès jeudi, le président du Congrès général du peuple (Parlement) libyen appelait à rompre les relations avec l'Italie face à «cette nouvelle et odieuse croisade contre l'Islam». Pour le Corriere della Sera, «l'explosion de violence était déjà décidée. Kadhafi ne cherchait qu'un prétexte. Sacs de Voyage Longchamp pas cher Calderoli le lui a offert».Il ne restait plus à Silvio Berlusconi qu'à jouer les pompiers. Interrompant une tournée électorale, il a regagné précipitamment l'Italie vendredi soir pour consulter ses alliés. Et obtenir d'Umberto Bossi qu'il retire son ministre du gouvernement. Roberto Calderoli s'est exécuté samedi de mauvaise grâce, promettant de prendre sa revanche. L'incident pourrait coûter les élections du 9 avril au président du Conseil, qui remontait pourtant dans les intentions de vote après une série d'erreurs accumulées par le centre-gauche. Srebrenica, le massacre qui poussa les puissances à intervenir LE 11 JUILLET 1995, l'armée des Serbes de Bosnie, conduite par Ratko Mladic, s'empare de l'enclave musulmane de Srebrenica, que le Conseil de sécurité de l'ONU avait pourtant décrétée «zone protégée» plus de deux ans auparavant.Longchamp Le Pliage pas cher
Le bataillon de parachutistes néerlandais censé la défendre ne tira pas un coup de fusil et se laissa désarmer. Son chef de corps avait réclamé, en vain, un appui aérien des chasseurs bombardiers de l'Otan. Le général français Bernard Janvier, chef militaire des Casques bleus en Bosnie à l'époque, lui refusa, pour des raisons aujourd'hui encore peu éclaircies.Une exécution de masseJuste après la prise de l'enclave, les vieillards, les femmes et les enfants furent embarqués dans des autocars, pour être conduits vers Tuzla, ville sous le contrôle du gouvernement bosniaque dirigé par le Musulman Izetbegovic. Des caméras serbes filmèrent Ratko Mladic au centre de Srebrenica, en train de distribuer des bonbons aux enfants et de rassurer leurs parents sur leur sort.Beaucoup de familles s'étaient réfugiées dans le camp de base hollandais, au hameau de Potocari (à 8 km de la bourgade de Srebrenica). Là, devant les Casques bleus néerlandais, les hommes et les adolescents en âge de combattre furent séparés des femmes et des enfants.
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