Organisé par le collectif "Jour de colère", le rassemblement composé notamment d'intégristes catholiques, d'opposants au mariage homosexuel, de soutiens de Dieudonné, d'identitaires, de patrons en colères et de familles a défilé à Paris contre "l'action gouvernementale" et pour demander, entre autres, la destitution d'un président qu'ils jugent "incapable".Douze manifestants ont été interpellés en début de cortège, dont cinq pour "port d'armes prohibées". Mais la grande majorité l'a été en fin de journée, lors de la dispersion, quand les quelques 17.000 participants selon la police - 160.000 selon les organisateurs - ont été priés de quitter les lieux."Une véritable pluie de projectiles"S'ils s'accordent sur l'heure à laquelle les incidents ont éclaté, peu après 18h15 -pour un retour au calme après 20h-, police et organisateurs, en revanche, ont une lecture différente de l'origine et du déroulé des débordements. La plupart des 250 interpellés, selon une source policière, "venaient au contact des forces de l'ordre au moment de la dispersion". sac longchamp Sur place, "des centaines de personnes" ont été vues par l'AFP, le visage dissimulée par des cagoules, écharpes ou masques de ski, lancer divers projectiles - bouteilles, pétards, barres de fer, poubelles et fumigènes - contre des forces de l'ordre qui ont alors répliqué au gaz lacrymogène."Les policiers se sont retrouvés pris sous une véritable pluie de projectiles, dont des morceaux de fer et des cailloux", rapporte le secrétaire général adjoint du syndicat Unité SGP Police FO, Nicolas Comte. Ajoutant "qu'avant cela, dans la manifestation, des propos extrêmement violents avaient déjà été entendus contre les Juifs et la police". Des slogans antisémites et des saluts nazis ont en effet été effectués en marge du défilé. Des journalistes ont aussi été violemment pris à partie. Quand le cortège parti de la place de la Bastille est finalement arrivé place Vauban, derrière les Invalides, certains manifestants criaient aussi "La France aux Fran?ais, bleu blanc rouge !" Tandis que d'autres prévenaient : "?a va péter, ?a va péter !" Au total, 18 policiers ont été légèrement blessés - ils souffrent essentiellement de contusions liées aux projectiles -, et un sérieusement après avoir re?u un pavé au visage. "Il se nettoyait les yeux, visière levée, après un retour de vent de gaz lacrymogène", rapporte aussi Nicolas Comte. sac longchamp cuir Mais les organisateurs de la manifestation voient les choses tout à fait différemment. Dans un communiqué diffusé dimanche soir, ils attribuent les violences à "des provocateurs de la police, sans uniforme, agressant les forces de l'ordre elles-mêmes pour leur fournir un prétexte à la répression". Et les mêmes organisateurs de dénoncer "l'attitude extrêmement agressive et ultra provocatrice des unités de maintien de l'ordre" ainsi que les "mensonges de Manuel Valls".Selon Louis, un des organisateurs, "une souricière a été mise en place pour coincer les manifestants" et les policiers ont trop rapidement eu recours au gaz lacrymogène. L'avocat Frédéric Pichon, qui se présente comme "conseil juridique des organisateurs" et défend deux des interpellés -il a aussi été l'avocat de plusieurs opposants au mariage homosexuel, entre autres- était sur place. Il accuse tout autant les policiers d'avoir empêché les manifestants de quitter la place Vauban."La grande majorité des personnes ont été coincées""Les incidents ont eu lieu quand les policiers ont commencé à fermer l'accès. sac longchamp hobo Qu'on soit pour ou contre le contenu de la manifestation, ce qui est certain c'est qu'ils n'ont pas voulu laisser sortir les gens, et qu'ils ont ainsi provoqué les incidents" poursuit l'avocat. Il dénonce l'absence de sommation pour annoncer la dispersion - ce que dément la police. S'il admet la présence "d'agitateurs" qui ont "peut-être fait des conneries", il répète que "la grande majorité des personnes ont été coincées", et reproche au ministre de l'Intérieur d'avoir cherché à obtenir "du bilan", "pouvoir dire que 'des incidents très graves ont eu lieu à la suite de la manifestation avec des gens d'extrême-droite'" et annoncer "250 interpellations".Qu'il s'agisse des accusations de provocation de la part de policiers ou de l'impossibilité de quitter les lieux, la police balaie d'un revers de main ces mises en cause que Nicolas Comte qualifie de "totalement scandaleuses". Il rappelle notamment que "lorsque des accès sont bloqués, une voie est toujours dégagée". "Les instructions ont été données à 18h", assure encore une source policière, "ceux qui sont restés étaient décidés à le faire." Me Pichon défend un trentenaire au ch?mage venu du sud est de la France, et un étudiant de 22 ans, qui n'ont, assure-t-il, "rien fait du tout".
Sur place, "des centaines de personnes" ont été vues par l'AFP, le visage dissimulée par des cagoules, écharpes ou masques de ski, lancer divers projectiles - bouteilles, pétards, barres de fer, poubelles et fumigènes - contre des forces de l'ordre qui ont alors répliqué au gaz lacrymogène."Les policiers se sont retrouvés pris sous une véritable pluie de projectiles, dont des morceaux de fer et des cailloux", rapporte le secrétaire général adjoint du syndicat Unité SGP Police FO, Nicolas Comte. Ajoutant "qu'avant cela, dans la manifestation, des propos extrêmement violents avaient déjà été entendus contre les Juifs et la police". Des slogans antisémites et des saluts nazis ont en effet été effectués en marge du défilé. Des journalistes ont aussi été violemment pris à partie. Quand le cortège parti de la place de la Bastille est finalement arrivé place Vauban, derrière les Invalides, certains manifestants criaient aussi "La France aux Fran?ais, bleu blanc rouge !" Tandis que d'autres prévenaient : "?a va péter, ?a va péter !" Au total, 18 policiers ont été légèrement blessés - ils souffrent essentiellement de contusions liées aux projectiles -, et un sérieusement après avoir re?u un pavé au visage. "Il se nettoyait les yeux, visière levée, après un retour de vent de gaz lacrymogène", rapporte aussi Nicolas Comte. sac longchamp cuir Mais les organisateurs de la manifestation voient les choses tout à fait différemment. Dans un communiqué diffusé dimanche soir, ils attribuent les violences à "des provocateurs de la police, sans uniforme, agressant les forces de l'ordre elles-mêmes pour leur fournir un prétexte à la répression". Et les mêmes organisateurs de dénoncer "l'attitude extrêmement agressive et ultra provocatrice des unités de maintien de l'ordre" ainsi que les "mensonges de Manuel Valls".Selon Louis, un des organisateurs, "une souricière a été mise en place pour coincer les manifestants" et les policiers ont trop rapidement eu recours au gaz lacrymogène. L'avocat Frédéric Pichon, qui se présente comme "conseil juridique des organisateurs" et défend deux des interpellés -il a aussi été l'avocat de plusieurs opposants au mariage homosexuel, entre autres- était sur place. Il accuse tout autant les policiers d'avoir empêché les manifestants de quitter la place Vauban."La grande majorité des personnes ont été coincées""Les incidents ont eu lieu quand les policiers ont commencé à fermer l'accès. sac longchamp hobo
Qu'on soit pour ou contre le contenu de la manifestation, ce qui est certain c'est qu'ils n'ont pas voulu laisser sortir les gens, et qu'ils ont ainsi provoqué les incidents" poursuit l'avocat. Il dénonce l'absence de sommation pour annoncer la dispersion - ce que dément la police. S'il admet la présence "d'agitateurs" qui ont "peut-être fait des conneries", il répète que "la grande majorité des personnes ont été coincées", et reproche au ministre de l'Intérieur d'avoir cherché à obtenir "du bilan", "pouvoir dire que 'des incidents très graves ont eu lieu à la suite de la manifestation avec des gens d'extrême-droite'" et annoncer "250 interpellations".Qu'il s'agisse des accusations de provocation de la part de policiers ou de l'impossibilité de quitter les lieux, la police balaie d'un revers de main ces mises en cause que Nicolas Comte qualifie de "totalement scandaleuses". Il rappelle notamment que "lorsque des accès sont bloqués, une voie est toujours dégagée". "Les instructions ont été données à 18h", assure encore une source policière, "ceux qui sont restés étaient décidés à le faire." Me Pichon défend un trentenaire au ch?mage venu du sud est de la France, et un étudiant de 22 ans, qui n'ont, assure-t-il, "rien fait du tout".
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