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sac longchamp bleu marmine pas cher

started by escaping1 escaping1 on 06 Sep 14
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    Des gestes accomplis avec la rigueur du métronome par Eric et Véro, la petite quarantaine fringante, exploitants en Ille-et-Vilaine. Un rituel qui ne souffre aucune attitude velléitaire. L'élevage n'est pas affaire de dilettantes. Le monde paysan est bien loin des préoccupations citadines. C'est peut-être ça, la véritable fracture. Pour Eric, il lui faut produire 1 600 litres de lait tous les deux jours, quand son quota laitier annuel est de 292 000 litres. sac longchamp
    Ni plus, ni moins. Pour l'éleveur et son épouse, il faut se lever à 6 heures pour rejoindre la salle de traite à 7 heures précises. Dimanche et jours fériés inclus, 365 jours par an. Les grasses matinées sont ici d'une maigreur à faire pâlir un citoyen des villes. A la tête d'une exploitation qui se chiffre à plusieurs millions d'euros et qui se divise par le nombre de crédits, de subventions et de charges, ces paysans d'aujourd'hui gèrent leur entreprise avec la maestria de businessmen et le courage de forçats. L'agriculture moderne ? Des hommes et des femmes condamnés aux travaux forcés.. sac longchamp bleu marmine .«La noblesse du métier est dans la main de l'homme qui le façonne», assure Eric. Un sentiment bien idéaliste face au rouleau compresseur de la politique agricole commune. «Nous avons en France une agriculture extrêmement riche et variée (...) et nous avons la désagréable sensation que les gouvernements - surtout l'Europe - souhaitent uniformiser tout cela en favorisant les rendements au détriment de la diversification», témoigne un chef d'exploitation dans un document révélé par l'institut de sondage TLB. sac longchamp bleu marmine pas cher
    Et un autre : «Cette uniformité vers laquelle nous poussent nos dirigeants européens est dangereuse et nous éloigne chaque jour un peu plus du consommateur.»Ce même consommateur qui pointe du doigt les paysans pour, entre autres, la pollution générée par leurs activités. Pourtant, les revendications citoyennes sont bien trop exigeantes face aux capacités des producteurs d'assumer les coûts reliés à de bonnes pratiques agro-environnementales. Résultat : nos agriculteurs ont le blues. Réalisé auprès de 78 000 professionnels, le sondage de TLB (lire page 28) donne des résultats accablants. 88,5% des paysans estiment que leur travail est peu - ou n'est pas - reconnu à sa juste valeur par la société française. Environ 45% souffrent de l'incompréhension du grand public face à leur activité.

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