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  Il évoquera la légèreté, l'harmonie, l'espace... Bien différent de son grand frère parisien, le Centre Pompidou de Metz est aussi attendu qu'un premier enfant. La première pierre a été posée le 7 novembre et une Maison du projet occupe actuellement une partie du chantier. Elle a déjà reçu 16 000 visiteurs impatients de voir surgir de terre, en verre et en force, ce monstre aérien, «un musée de tous les possibles», comme le décrit son conservateur, Laurent Le Bon. Un bâtiment signé par deux cracks de l'architecture : Shigeru Ban et Jean de Gastines, qui ont mis dans cette création ce qu'il fallait de grandiose pour la rendre inoubliable, mais aussi de finesse pour qu'elle n'écrase pas de sa superbe les oeuvres exposées. sac de voyage longchamp pas cher
  Le Figaro Magazine - Que pensez-vous du choix de Metz pour accueillir cet autre Centre Pompidou ?Laurent Le Bon - Il nous fallait une ville qui ait envie de ce projet, et qui puisse se le permettre. Metz s'est imposée très vite pour accueillir un bâtiment que nous souhaitions d'exception, tant sur la forme que dans le contenu. Peu de villes candidates sont à ce point intégrées dans la vie européenne, avec à proximité le Luxembourg, la Suisse, la Belgique et l'Allemagne, leurs superbes infrastructures artistiques et leur goût prononcé pour l'art moderne. Metz est une ville en pleine dynamique qui a changé de visage en vingt ans, une nouvelle destination culturelle avec une offre inédite, contemporaine notamment. Quels liens uniront les centres de Metz et de Paris ?Les deux établissements agiront en cohésion, en synergie. Le Centre Pompidou de Metz ne sera en aucun cas une antenne provinciale de Paris. Metz aura sa propre indépendance juridique et développera sa propre politique culturelle. sac de voyage longchamp pas chere Les grandes expositions de Beaubourg ne tourneront donc pas à Metz et réciproquement. L'originalité de Metz se concrétisera par une politique d'expositions temporaires, ce qui en fera un lieu à part, une forme d'hybride entre un musée aux collections permanentes et un centre d'art aux rotations nombreuses. Metz n'aura pas de réserve en propre mais pourra puiser dans le fonds du musée d'Art moderne, riche de 58 000 oeuvres. Enfin, on n'y présentera jamais le deuxième choix de Beaubourg, toujours le meilleur. On frappera fort en ce sens avec la première grande exposition qui aura pour thématique la réflexion autour du chef-d'oeuvre : sur 5 000 m2, on ne présentera que des pièces majeures.Deux ans d'ici à l'ouverture, c'est beaucoup ?C'est à peine suffisant pour former une équipe compétente, préparer une exposition, tout en montant la structure juridique du centre. Par ailleurs, nous travaillerons conjointement sur deux aspects : la politique d'exposition, bien sûr, mais aussi la sensibilisation du public à ce nouveau lieu. sac de voyage longchamps ebay
  Il est important que les gens de Metz ou d'ailleurs s'approprient leur futur musée, qu'ils aient envie d'y venir. Si le génie n'est pas forcément transmissible, un climat familial propice, une sensibilité en éveil et un solide travail peuvent suffire à forger en commun de formidables talents. Ils foisonnent, ces artistes grandis dans un même sérail, car la musique est un gentil virus qui peut très bien s'attraper. On remue les cartes, et une myriade de noms apparaissent : des tribus, comme les Fontanarosa, qui ont ouvert la saison parisienne en formation serrée, les Pasquier, les Loewenguth, qui ont tant fait pour la musique française, sans parler des Casadesus, presque une nation. Instants miraculeux que ceux où Yehudi Menuhin jouait avec sa soeur Hephzibah et son fils Jeremy.La culture familiale de la musique crée un rempart contre la solitude des artistes nomades. Sans aller jusqu'à Mozart et sa soeur, cornaqués par leur père, ou aux dynasties des Bach et des Couperin, la richesse du partage renforce les liens et tend un pont vers les autres.

   

  <div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner">Il évoquera la légèreté, l'harmonie, l'espace... Bien différent de son grand frère parisien, le Centre Pompidou de Metz est aussi attendu qu'un premier enfant. La première pierre a été posée le 7 novembre et une Maison du projet occupe actuellement une partie du chantier. Elle a déjà reçu 16 000 visiteurs impatients de voir surgir de terre, en verre et en force, ce monstre aérien, «un musée de tous les possibles», comme le décrit son conservateur, Laurent Le Bon. Un bâtiment signé par deux cracks de l'architecture : Shigeru Ban et Jean de Gastines, qui ont mis dans cette création ce qu'il fallait de grandiose pour la rendre inoubliable, mais aussi de finesse pour qu'elle n'écrase pas de sa superbe les oeuvres exposées. <a title="sac de voyage longchamp pas cher" href="http://www.enviedelire.fr/longchamp-pas-cher/" rel="nofollow">sac de voyage longchamp pas cher</a> <br /> Le Figaro Magazine - Que pensez-vous du choix de Metz pour accueillir cet autre Centre Pompidou ?Laurent Le Bon - Il nous fallait une ville qui ait envie de ce projet, et qui puisse se le permettre. Metz s'est imposée très vite pour accueillir un bâtiment que nous souhaitions d'exception, tant sur la forme que dans le contenu. Peu de villes candidates sont à ce point intégrées dans la vie européenne, avec à proximité le Luxembourg, la Suisse, la Belgique et l'Allemagne, leurs superbes infrastructures artistiques et leur goût prononcé pour l'art moderne. Metz est une ville en pleine dynamique qui a changé de visage en vingt ans, une nouvelle destination culturelle avec une offre inédite, contemporaine notamment. Quels liens uniront les centres de Metz et de Paris ?Les deux établissements agiront en cohésion, en synergie. Le Centre Pompidou de Metz ne sera en aucun cas une antenne provinciale de Paris. Metz aura sa propre indépendance juridique et développera sa propre politique culturelle. <a title="sac de voyage longchamp pas chere" href="http://www.enviedelire.fr/longchamp-pas-cher/" rel="nofollow">sac de voyage longchamp pas chere</a> Les grandes expositions de Beaubourg ne tourneront donc pas à Metz et réciproquement. L'originalité de Metz se concrétisera par une politique d'expositions temporaires, ce qui en fera un lieu à part, une forme d'hybride entre un musée aux collections permanentes et un centre d'art aux rotations nombreuses. Metz n'aura pas de réserve en propre mais pourra puiser dans le fonds du musée d'Art moderne, riche de 58 000 oeuvres. Enfin, on n'y présentera jamais le deuxième choix de Beaubourg, toujours le meilleur. On frappera fort en ce sens avec la première grande exposition qui aura pour thématique la réflexion autour du chef-d'oeuvre : sur 5 000 m2, on ne présentera que des pièces majeures.Deux ans d'ici à l'ouverture, c'est beaucoup ?C'est à peine suffisant pour former une équipe compétente, préparer une exposition, tout en montant la structure juridique du centre. Par ailleurs, nous travaillerons conjointement sur deux aspects : la politique d'exposition, bien sûr, mais aussi la sensibilisation du public à ce nouveau lieu. <a title="sac de voyage longchamps ebay" href="http://www.enviedelire.fr/longchamp-pas-cher/" rel="nofollow">sac de voyage longchamps ebay</a> <br /> Il est important que les gens de Metz ou d'ailleurs s'approprient leur futur musée, qu'ils aient envie d'y venir. Si le génie n'est pas forcément transmissible, un climat familial propice, une sensibilité en éveil et un solide travail peuvent suffire à forger en commun de formidables talents. Ils foisonnent, ces artistes grandis dans un même sérail, car la musique est un gentil virus qui peut très bien s'attraper. On remue les cartes, et une myriade de noms apparaissent : des tribus, comme les Fontanarosa, qui ont ouvert la saison parisienne en formation serrée, les Pasquier, les Loewenguth, qui ont tant fait pour la musique française, sans parler des Casadesus, presque une nation. Instants miraculeux que ceux où Yehudi Menuhin jouait avec sa soeur Hephzibah et son fils Jeremy.La culture familiale de la musique crée un rempart contre la solitude des artistes nomades. Sans aller jusqu'à Mozart et sa soeur, cornaqués par leur père, ou aux dynasties des Bach et des Couperin, la richesse du partage renforce les liens et tend un pont vers les autres.</div>

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