C'est l'objet de cette grande loi sociale initiée sous Jean-Pierre Raffarin, reprise par le gouvernement Villepin et qui a fait l'objet d'une longue concertation avec les partenaires sociaux.<p>Le succès de la participation à la française repose sur deux dispositifs créés par ordonnance durant les Trente Glorieuses, l'intéressement (1959) et la participation (1967), dont l'objet était d'ajouter au salaire, cette invention du XIXe siècle, une part variable de rémunération liée à la performance. « Faudra-t-il donc que nous demeurions dans cet état de malaise ruineux et exaspérant où les hommes qui travaillent ensemble à une même tâche opposent organiquement leurs intérêts et leurs sentiments ? », demandait le général de Gaulle, en 1947, pour justifier la création d'un mécanisme unissant de manière « digne et féconde » - et radicalement neuve - le capital et le travail.<p>Succès de l'idée : soixante ans plus tard, elle fait consensus (ce n'était pas du tout le cas au sortir de la guerre !) et le capitalisme français est même en avance, en Europe, pour sa pratique de la participation. Quant à son efficacité, maintes études, y compris aux États-Unis, ont établi un lien clair entre performance économique, voire performance boursière, et participation des salariés au capital. Enfin, l'immense succès de l'ouverture du capital d'EDF et de GDF a montré les mérites du système au sein même d'entreprises à très forte culture publique.<p>Mais on connaît aussi les limites du régime de participation et d'intéressement français : une entreprise sur deux seulement y a recours, ce qui fait que moins de 50 % des salariés du privé en bénéficient. sac de voyage longchampLa participation concerne 90 % des entreprises de plus de 1 000 employés, mais à peine 10 % de celles de moins de 50 personnes, contribuant ainsi à creuser l'écart au sein d'un salariat à deux vitesses.<p>Le texte en discussion à l'Assemblée est ambitieux. Il vise « la participation pour tous », sans toutefois créer de contraintes excessives ni ajouter une couche inutile à notre magma législatif et réglementaire. Ainsi, les syndicats n'ont pas obtenu que la participation devienne obligatoire pour les entreprises de moins de 50 salariés. En revanche, un régime plus intelligent d'« intéressement de projet » permettra d'associer des PME à un groupe leader, l'exemple typique étant celui du viaduc de Millau réalisé par un géant du BTP avec l'aide de dizaines de fournisseurs et sous-traitants. Autre avancée majeure, le texte favorise la distribution d'actions gratuites grâce à un régime fiscal extrêmement favorable lorsque celles-ci sont distribuées à tous les salariés.<p>La grande idée gaulliste de la participation méritait d'être rénovée afin de renforcer le lien entre les Français et l'entreprise. sac de voyage longchamp pas cher Soixante ans de mutations du capitalisme n'ont fait que renforcer sa pertinence.Pologne. À la veille de l'arrivée en Pologne du ministre russe des Affaires étrangères, son porte-parole a hier mis en garde contre l'éventuelle installation d'un bouclier antimissile occidental dans ce pays européen. «Cette nouvelle situation, a déclaré Mikhaïl Kamynine, demandera objectivement de notre part des mesures adéquates car nous ne pouvons pas compter uniquement dans ce domaine sur des déclarations affirmant que la défense antimissile des États-Unis et de l'Otan en Europe n'est pas dirigée contre la Russie.» Le responsable de la politique étrangère polonaise n'a pas manqué de dénoncer cette «tentative de faire pression».<p>Hongrie : Gyurcsany refuse de démissionner<p>Hongrie. Le premier ministre hongrois Ferenc Gyurcsany a récusé hier l'ultimatum du principal parti de l'opposition de droite qui menace de descendre massivement dans la rue s'il ne démissionne pas d'ici à vendredi prochain. sac de voyage longchamp soldes«Le gouvernement hongrois ne cédera pas au chantage des manifestations de rue orchestrées par l'opposition», a assuré le chef du gouvernement, qui a promis de se soumettre cette semaine à un vote de confiance du Parlement, où sa coalition dispose de la majorité.Ames avocats, américains et français ». La dédicace du livre de Jean Peyrelevade sur ses démêlés avec la justice américaine dans l'affaire Executive Life donne une des clés de cette histoire politico-financière compliquée. Elle illustre, en effet, une incompréhension profonde et réciproque entre les systèmes juridiques français et américains.<p>Car on ne juge pas de la même façon des deux côtés de l'Atlantique. A tel point que la machine américaine a réussi à désarçonner le camp français, ses juristes, financiers, hauts fonctionnaires et hommes politiques. Des moyens financiers très importants, des cabinets d'avocats américains intéressés au résultat, un jury populaire.
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