Le Figaro Magazine - La thérapie génique n'a pas tenu ses promesses. Pourquoi ?Jean Derégnaucourt - On pensait que la connaissance du code génétique suffirait à expliquer tous les mécanismes biologiques normaux ou pathologiques. Mais les choses se sont révélées beaucoup plus compliquées. En fait, si nous ne disposons «que» de 40 000 gènes, ces gènes codent pour plusieurs centaines de milliers de protéines qui ont des localisations, des conformations variées et qui interagissent entre elles, ce qui ajoute plusieurs degrés de complexité.Comment les médicaments du futur agiront-ils alors ?Le «gène-médicament» n'a pas répondu aux attentes. Notre perspective est désormais le «gène-médiqué». Pour expliquer simplement : au lieu de remplacer un gène déficient, on intervient sur la manière dont le gène s'exprime. sac burberry femme pas cher Un des exemples les plus prometteurs de cette approche est ce qu'on appelle la technique de «l'interférence ARN», dont la découverte vient d'être récompensée par l'attribution du prix Nobel de médecine 2006 à Andrew Fire et Craig Mello. L'ARN est le messager du gène : il transmet ses informations nécessaires à la synthèse des protéines, éléments de base des processus biologiques. En se liant avec cet ARN messager, un autre type d'ARN (l'ARN interférant) provoque la destruction de ce dernier et donc inhibe la synthèse de la protéine correspondante. Dans le cas où cette protéine est responsable d'un état pathologique, l'inhibition de sa synthèse peut présenter un grand intérêt thérapeutique. Les premiers médicaments issus de cette approche pourraient être disponibles d'ici cinq à dix ans pour le traitement de cancers, d'infections virales et dans celui de la dégénérescence maculaire.Le gène reste donc la cible des traitements de demain ?Pas uniquement. Une des perspectives thérapeutiques les plus enthousiasmantes aujourd'hui à l'étude est la manipulation pharmacologique in situ des propres cellules souches d'un individu. sac burberry homme pas cher On peut ainsi imaginer un super médicament pour stimuler, par exemple, la multiplication des cellules souches du cerveau et guérir ainsi les maladies neurodégénératives. C'est une vision à très long terme. On pourrait presque parler de la pilule de la jouvence éternelle puisque l'idée est de déclencher, avec un médicament, la production de tissus venant remplacer ceux malades ou altérés. Les travaux de recherche récents nous ont montré que nous le faisions déjà, sans le savoir. Une équipe de chercheurs a découvert qu'une partie du mécanisme d'action des antidépresseurs passait par la stimulation et la multiplication de cellules souches au niveau du cerveau des individus traités. Cette nouvelle approche thérapeutique n'est donc pas un rêve inaccessible, c'est une réalité potentielle. Une histoire de Nantais, c'est- à-dire de marins. sac burberry pour femme pas cher Nous sommes au XIXe siècle. La famille Combault vit à deux pas du quai de la Fosse. Tour à tour le grand-père, Charles, le père, Victor, dit le Dragon, et le fils, Rodolphe, répondent à la mer qui les appelle, là-bas, au bout de la Loire, et leur promet toutes les ivresses. Ils ne seront pas déçus, le lecteur non plus, qui embarque à leur suite sur des trois-mâts cinglant vers tous les horizons. Des trois, le plus fantasque est Victor, qui navigue avec Joseph Conrad et croise Rimbaud à Marseille, tente de passer le cap Horn avant de trouver l'amour à Semarang. Laurent Maréchaux a écrit là un captivant roman d'aventures où les fils se cherchent un père quand les pères ont trouvé la mer.Excellent Le Figaro Magazine - La thérapie génique n'a pas tenu ses promesses.
Un des exemples les plus prometteurs de cette approche est ce qu'on appelle la technique de «l'interférence ARN», dont la découverte vient d'être récompensée par l'attribution du prix Nobel de médecine 2006 à Andrew Fire et Craig Mello. L'ARN est le messager du gène : il transmet ses informations nécessaires à la synthèse des protéines, éléments de base des processus biologiques. En se liant avec cet ARN messager, un autre type d'ARN (l'ARN interférant) provoque la destruction de ce dernier et donc inhibe la synthèse de la protéine correspondante. Dans le cas où cette protéine est responsable d'un état pathologique, l'inhibition de sa synthèse peut présenter un grand intérêt thérapeutique. Les premiers médicaments issus de cette approche pourraient être disponibles d'ici cinq à dix ans pour le traitement de cancers, d'infections virales et dans celui de la dégénérescence maculaire.Le gène reste donc la cible des traitements de demain ?Pas uniquement. Une des perspectives thérapeutiques les plus enthousiasmantes aujourd'hui à l'étude est la manipulation pharmacologique in situ des propres cellules souches d'un individu. sac burberry homme pas cher On peut ainsi imaginer un super médicament pour stimuler, par exemple, la multiplication des cellules souches du cerveau et guérir ainsi les maladies neurodégénératives. C'est une vision à très long terme. On pourrait presque parler de la pilule de la jouvence éternelle puisque l'idée est de déclencher, avec un médicament, la production de tissus venant remplacer ceux malades ou altérés. Les travaux de recherche récents nous ont montré que nous le faisions déjà, sans le savoir. Une équipe de chercheurs a découvert qu'une partie du mécanisme d'action des antidépresseurs passait par la stimulation et la multiplication de cellules souches au niveau du cerveau des individus traités. Cette nouvelle approche thérapeutique n'est donc pas un rêve inaccessible, c'est une réalité potentielle. Une histoire de Nantais, c'est- à-dire de marins. sac burberry pour femme pas cher
Nous sommes au XIXe siècle. La famille Combault vit à deux pas du quai de la Fosse. Tour à tour le grand-père, Charles, le père, Victor, dit le Dragon, et le fils, Rodolphe, répondent à la mer qui les appelle, là-bas, au bout de la Loire, et leur promet toutes les ivresses. Ils ne seront pas déçus, le lecteur non plus, qui embarque à leur suite sur des trois-mâts cinglant vers tous les horizons. Des trois, le plus fantasque est Victor, qui navigue avec Joseph Conrad et croise Rimbaud à Marseille, tente de passer le cap Horn avant de trouver l'amour à Semarang. Laurent Maréchaux a écrit là un captivant roman d'aventures où les fils se cherchent un père quand les pères ont trouvé la mer.Excellent Le Figaro Magazine - La thérapie génique n'a pas tenu ses promesses.
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